Récit et réflexions autour du procès des émeutes qui ont suivi l’assassinat d’Adama Traoré en juillet 2016.
Sommaire :
- Les Assises
- Déroulé du procès
Encadrés : Les témoins / Les enquêtes de profil
- Les moyens d’enquête
- Quelques réflexions
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Récit et réflexions autour du procès des émeutes qui ont suivi l’assassinat d’Adama Traoré en juillet 2016.
Sommaire :
- Les Assises
- Déroulé du procès
Encadrés : Les témoins / Les enquêtes de profil
- Les moyens d’enquête
- Quelques réflexions
Cette brochure raconte mon expérience, celle d’un papa libertaire face à tous les aspects de la petite enfance, dans un monde capitaliste.
Face aux difficultés et à l’isolement auquel on est confronté en tant que parent·e dans un milieu urbain occidental, mon souhait est de partager mes questionnements et mes réflexions concernant l’expérience de la parentalité.
Cette brochure ne pourra jamais remplacer les échanges avec d’autres parent·es (ayant ou non les même convictions politiques), elle se veut comme une contribution, à mon échelle, à la construction du monde d’après...
Un récit du soulèvement des Gilets jaunes, de ses débuts en novembre 2018 jusqu’à la fin de l’année 2019.
« Les mémoires de luttes se perdent vite, si bien que quelques mois après leur commencement il est parfois difficile de se souvenir précisément de la succession des événements et de l’évolution si rapide et pourtant si vite intégrée du champ politique ouvert d’une société, des pratiques de sa police et de son gouvernement. Il est pourtant nécessaire de les restituer pour ceux qui ne les ont pas vécues, rediscuter de ce qui quelquefois diverge déjà dans nos mémoires et appréciations, et espérer pouvoir en tirer les fils d’un bilan critique. »
Sommaire :
- Une histoire vécue des Gilets Jaunes
- Les racines
- L’étincelle
- L’explosion des actes
- Le lent decrescendo
- L’été des Gilets Jaunes
- Automne 2019
- Un bilan provisoire
"Je suis trans et autiste. Dans cette brochure, je souhaite donner des
informations de base sur ce qu’est l’autisme aux personnes non autistes.
Je propose aussi une analyse de comment sont représenté-e-s et
traité-e-s les autistes dans notre société, en prenant en compte
notamment les enjeux de genre et de race. Enfin, je souhaite partager
mon expérience de personne autiste, et visibiliser mes difficultés
passées et présentes. Dans l’idéal, j’aimerais que cette brochure aide à
démarrer un dialogue autour de l’autisme et du validisme dans les
milieux féministe, queer, anarchiste, et militants en général.
J’espère que cette brochure évitera des jugements et davantage de
violence contre les personnes autistes autour de vous. J’espère qu’elle
vous donnera envie de vous remettre en question."
Sommaire
"Quand tu me juges" pages 6-7
C’est quoi l’autisme p. 8-19
Représentations de l’autisme dans la société p. 20-29
Témoignage sur mon autisme p. 30-35
Pistes pour les allié-e-s et les ami-e-s p. 36-39
Pour en savoir plus p. 40-41
Lexique p. 42-43
« Pourtant je me souviens quand j’étais minot on s’allongeait dans la pente et on roulait jusqu’en bas en hurlant de rire. On mangeait les feuilles acides et violettes des haies et les fleurs des trèfles dans les prés. Une fois j’ai vu un rongeur crevé et j’ai passé l’après-midi à le regarder gonfler et les fourmis tout autour qui s’agitaient. On s’mettait une lampe sous le menton et on se racontait des trucs qui font flipper. Je jouais avec mon frère au monopoly et quand un des deux perdait on trouvait des nouvelles règles pour continuer à jouer. On inventait des histoires et on oubliait d’aller manger. »
J’ai perdu tout espoir qu’un jour ce monde change réellement. J’avais déjà perdu celui qu’on puisse le changer par la démocratie, mais j’ai perdu récemment celui qu’on le change par l’extérieur de la démocratie. L’espoir est la laisse de la soumission, disait l’autre.
Publié la première fois en 1981 dans la revue Le Genre humain n°1, ce texte de Colette Guillaumin s’attaque à la notion de « race » et à ses usages.
Sommaire :
- L’idée de race n’est pas neutre
- « La race n’existe pas »
- Mais, au fait, qu’est-ce que la « race » ?
- Et quand on parle « différence »
- Aujourd’hui qu’en est-il de la « race » ?
L’idée de race, cette notion, est un engin de meurtre, un engin technique de meurtre. Et son efficacité est prouvée. Elle est un moyen de rationaliser et d’organiser la violence meurtrière et la domination de groupes sociaux puissants sur d’autres groupes sociaux réduits à l’impuissance. A moins que l’on en vienne à dire que, la race n’existant pas, personne n’a pu et ne peut être contraint ou tué à cause de sa race. Et personne ne peut dire cela parce que des millions d’êtres humains en sont morts, et que des millions d’êtres humains sont dominés, exclus et contraints à cause de cela.
Non, la race n’existe pas. Si, la race existe. Non certes, elle n’est pas ce qu’on dit qu’elle est, mais elle est néanmoins la plus tangible, réelle, brutale, des réalités.
If you’re lost you can look - and you will find me
Time after time
If you fall I will catch you - I’ll be waiting
Time after timeSi tu es perdu, tu peux regarder - et tu me trouveras
Jour après jour
Si tu tombes, je te rattraperai - je t’attendrai
Jour après jour
— Time after time, Cyndi Lauper, 1983
C’est à tout le monde de donner du soin, de l’attention du temps et de l’énergie pour prendre en charge les violences interpersonnelles perpétrées au sein de nos communautés. Voici quelques pistes pour une prise en charge volontaire par le biais de rôles définis et clairement partagés afin d’éviter que tout le monde (ou personne) s’en mêle ! Le but est de nous outiller collectivement pour que plus de monde s’empare de ces questions et que chacun·e prennent ses responsabilités.
Devenez / redevenez / restez plus fortes, plus autonomes et plus responsables dans cette communauté qui vous / nous est essentielle !
Pour nous, ces outils devraient être toujours en chantier, toujours adaptés, toujours améliorés... Si vous le souhaitez, faites-nous part de vos pratiques ou de vos critiques à timeaftertime
[à] riseup.net
Les trois couleurs au bout du nez
Tendu par un fil de fer barbelé
il affirmait qu’il remontait le moral des troupesIl est crevé
Asticots jusqu’au bout
Dévorez cette charogne
et que ses os soient les sifflets de la révolution
Peau de tigre, in Je ne mange pas de ce pain-là.
Recueil de poèmes à couteaux tirés avec tous les pouvoirs, écrits de 1926 à 1936 et publié peu avant le départ de leur auteur pour l’Espagne révolutionnaire.
Sommaire (19 des 28 poèmes du recueil d’origine)
- Pour que monsieur Thiers ne crève pas tout à fait
- Le tour de France cycliste
- Louis XVI s’en va à la guillotine
- Le cardinal Mercier est mort
- Nungesser und Coli sind verreckt
- Le pouvoir temporel du pape
- Jeanne d’Arc
- Le congrès eucharistique de Chicago
- La mort de la mère Cognacq
- Le pacte des quatre
- La loi Paul Boncour
- Briand crevé
- Peau de tigre
- La mort héroïque du lieutenant Condamine de la Tour
- Vie de l’assassin Foch
- Petite chanson des mutilés
- Macia désossé
- La peste tricolore
- 6 décembre
Devant la fatigue de la lutte, combien ferment les yeux, croisent les bras, s’arrêtent, impuissant et découragés. Combien, et des meilleurs, sont tant lassés qu’ils quittent la vie, ne la trouvant pas digne d’être vécue. Quelques théories à la mode et la neurasthénie aidant, des hommes considèrent la mort comme la suprême libération.
Contre ces hommes, la société sort des arguments clichés. On parle du but « moral » de la vie : on n’a pas le « droit » de se tuer, les douleurs « morales » doivent être supportées « courageusement », l’homme a des « devoirs », le suicide est une « lâcheté », le partant est un « égoïste », etc. – toutes phrases à tendances religieuses et qui n’ont aucune valeur dans nos discussions rationnelles.
Qu’est donc le suicide. Le suicide est l’acte final d’une série de gestes que nous faisons tous plus ou moins selon que nous réagissons contre le milieu ou que le milieu réagit contre nous.
Extrait de l’Anarchie, 25 avril 1907.