Récits et compilation d’articles d’actions directes contre le nucléaire et le projet d’enfouissement nucléaire à Bure.
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Dans la nuit du...
22 août, par anonymes -
Nolympic City
15 mai, par AnonymeCe texte a été publié en 1991 dans le zine NN, soit Nomen Nescio (« nom inconnu ») la locution latine utilisée aux Pays-Bas par les flics pour désigner une personne sous X. Il fait le récit de luttes qui, entre 1984 et 1986 à Amsterdam, ont chahuté la ville dans sa candidature pour accueillir les JOP d’été 1992.
Le Comité International Olympique (CIO) désigne une ville hôte plusieurs années avant chaque édition. Les sélections pour 92 s’ouvrent donc au milieu de la décennie 1980, période riche en mouvements de contestation très affirmés en Hollande, notamment autour des squats, milieux autonomes et révolutionnaires, contre par exemple la gentrification, l’apartheid ou encore les politiques d’immigration.
La candidature finira par être rejetée, au bout de deux années d’agitations audacieuses.« Nolympics » semble avoir été repris plusieurs fois depuis, pour désigner les antagonismes au CIO dans différentes régions du monde, lorsqu’il compte y mettre les pieds.
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Nos potes violeurs
3 mars, par Tempête MixeurCompilation de textes parus dans le zine Tempête Mixeur en 2021-2022 à propos "des violeurs et des agresseurs dans notre entourage. Qu’est-ce qu’on fait à partir de là ? Comment on gère ces situations, comment on réagit, comment on fait évoluer les choses ? Que viser, à quoi s’attendre ?"
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Ni victimes, ni coupables
3 septembre 2022, par zinetravaildusexeCe zine retrace des expériences de Travailleur∙se du sexe.
"Nos agressions sont souvent réduites à des statistiques, des arguments
pour des abolitionnistes pour gagner le débat de la criminalisation. Nos
expériences sont transformées en arguments pour manipuler. On nous
retire trop souvent la parole en nous infantilisant, en croyant mieux
savoir que nous. Soit nos narrations restent murées dans le silence,
soit elles ne sont pas écoutées car elles ne collent pas avec l’image de
la∙e travailleu∙r∙se du sexe indépendant∙e, libre, épanoui∙e,…Pour les autres on est toujours soit totalement épanoui∙e soit victime,
fort∙e ou abusé∙e. On est toujours fantasmé∙e comme l’un∙e ou l’autre.
Alors qu’en réalité on est généralement tou∙te∙s un peu des deux, ou
même jamais vraiment aucun∙e des deux. Notre vécu est toujours très
nuancé, et se situe plutôt quelque part entre ces deux clichés
réducteurs. L’idée de ce zine c’est de donner un espace pour se
réapproprier le stigmate, ses représentations, ses créations, ses
tabous, souvent associé au travail du sexe et/ou abus (sexuels)…
Raconter les liens ou non liens entre nos agressions et viols et faire
le tapin.Partager ces histoires, nos analyses, nos réflexions, nos témoignages ou
avoir simplement besoin ou envie de crier sa rage, sa haine, sa
tristesse, sa joie, ses peurs, sa colère, son amour,… De raconter et de
visibiliser nos histoires avec nos propres mots, expériences et
réflexions. Une manière de les faire vivre dans leur pluralité comme
quelque chose de concret." -
Notre blé est politique
20 février 2021, par Groupe Blé, Mathieu BrierTexte issu de l’ouvrage "Notre pain est politique".
De la pratique de l’agriculture conventiel à la standardisation des blés, l’industrie boulangère nous gave de produits sans qualités. Pour y faire face, le réseau de semences paysannes, dont fait partie le groupe blé, cultive des blés paysans, partage ses savoirs et défend l’autonomie alimentaire et la biodiversité.
Cette brochure regroupe 4 articles pour saisir les enjeux politiques autour des blé paysans :
1. Semences paysannes : une définition
2. Notre pain est politique : Le groupe blé partage plus que des semences
3. Blés de population VS variétés pures : Différences agronomiques et politiques
4. Démarrer une collection : Fiche pratique à l’attention des jardinier·es et paysannes débutant·es -
Ni normal, ni extraordinaire
26 février 2019, par Des anarchistesRéflexions anarchistes sur comment réagir aux violences patriarcales, et notamment comment ne pas les laisser enfermées dans les domaines du "privé" ou de l’idéologie. Texte rédigé en région parisienne en 2014.
"L’écriture de ce texte a surgi de la nécessité d’aborder la question des violences sexuées (ou plutôt genrées) et sexuelles dans des environnements proches. Il est le fruit de discussions liées à des expériences diverses, mais n’a pas la prétention de fournir des recettes à toute la palette de problèmes auxquels peuvent se trouver confrontées les unes ou les autres. Le choix a été fait de ne pas l’écrire du point de vue de quelqu’une ayant subi une agression, mais dans une perspective plus large. Nous sommes en effet convaincues que ces situations très concrètes, au-delà de l’autodéfense immédiate, nécessitent de traiter les mécanismes généraux qui les sous-tendent. Voici donc une contribution à des réflexions pratiques à approfondir, individuellement et collectivement, au sein des différentes activités et chaque fois où cela fait sens."
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Nous ne voulons plus attendre
5 octobre 2017, par Alfredo Cospito, Anonyme, Conspiration des Cellules de Feu — CCF, Fédération Anarchiste Informelle - Front Révolutionnaire International — FAI/FRI, Nicola Gai, Theofilos Mavropoulos, Un impatientTextes et communiqués autour de l’anarchisme de praxis.
Sommaire
- Introduction
- Première tentative...
- Textes
- Ne dis pas que nous somme peu ; dis seulement que nous sommes déterminés, par la CCF (première génération) et Theofilos Mavropoulos
- L’urgence de l’attaque, par Nicola Gai (emprisonné pour la jambisation d’un responsable du nucléaire italien)
- Interview d’Alfredo Cospito (emprisonné pour la jambisation d’un responsable du nucléaire italien) par la CCF
- Communiqués
- Attaque incendiaire contre une entreprise d’exploitation animale, par la Cellule Anarchiste d’Attaque Incendiaire « Feu et Conscience » - FAI/FRI
- Attaque à l’explosif contre les Forces Aériennes du Chili, par la Cellule Anarchiste d’Attaque Incendiaire « Feu et Conscience » - FAI/FRI
- Face aux attaques du pouvoir, l’offensive continue, par les Individu-e-s pour la Dispersion du Chaos - FAI/FRI
- Projet NEMESIS : une proposition ouverte, par la CCF – FAI/FRI
- Quelques éléments pour une (auto) critique
- La récupération nihiliste suivi de « Communiqué d’actions anarchistes
et réponse aux nihilistes », Anonyme - L’exigence, Anonyme
- La récupération nihiliste suivi de « Communiqué d’actions anarchistes
- Bibliographie et sources
- Introduction
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NO TAV/ZAD Entretien n°11
8 octobre 2016, par Mauvaise Troupe« La Credenza n’est pas un restaurant normal. C’est un restaurant, mais c’est aussi une association, un point de rencontre et d’accueil et c’est devenu un lieu d’élaboration politique. Tu dois être au milieu des gens, et donc pendant que tu manges une pizza, tu peux discuter. [...] Nous l’avons appelée la Credenza, c’est-à-dire à la fois le buffet que l’on trouve dans les cuisines et la croyance. C’est une référence à la règle des Dolciniens qui disait : "de chacun selon ses possibilités, à chacun selon ses besoins." »
Entretien réalisé en plusieurs fois, entre la fin 2014 et le printemps 2016, pour transmettre un morceau de la lutte contre le TGV Lyon-Turin en val de Suse.
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NO TAV/ZAD Entretien n°7
3 octobre 2016, par Mauvaise Troupe"Je ne veux pas perdre ce que nous avons acquis jusqu’à aujourd’hui, je ne veux pas retourner au divan et à la télévision, et aux cartes au bar pour passer le temps en attendant la mort. La vie je veux la vivre jusqu’à la fin, et je la vis en luttant, pas en attendant là. Voir tant d’octogénaires de la vallée marcher, faire des kilomètres, participer à la lutte, être présents, construire, ça montre que c’est bon pour la santé, pour bien vivre le troisième âge !"
Entretien réalisé en italien en octobre 2014 à Bussoleno, pour transmettre un morceau de la lutte contre le TGV Lyon-Turin en val de Suse.
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NO TAV/ZAD Entretien n°5
1er octobre 2016, par Mauvaise Troupe"Moi, c’est pas pour faire l’héroïne, mais j’habitais encore à Asti à ce moment-là. Le soir à neuf heures, je mettais les petites au lit, je partais, et après une heure et demie de route, je venais passer la nuit ici, et à six heures du matin je repartais, car à sept heures les petites se réveillaient. Après quatre jours, je n’arrivais même plus à parler tellement j’étais crevée. Mais ici je me sentais bien, loin je me trouvais inutile. Il fallait que je vienne aider. Je dis toujours que la meilleure pizza que j’aie mangée, c’est celle que j’ai réchauffée une de ces nuits sur des restes de barricades enflammées."
Entretien réalisé en avril 2015, chez Alice à Bussoleno, pour transmettre un morceau de la lutte contre le TGV Lyon-Turin en val de Suse.