« À l’origine, nous voulions écrire une brochure pour nous définir
politiquement (en tant que squat queerféministe et antiraciste) et
raconter l’histoire de notre lutte afin qu’elle contribue, comme
d’autres brochures l’ont fait pour nous, à la (trans)formation de futurs
collectifs. Entretemps, un conflit larvé a fini par faire éclater le
collectif en deux groupes. Nous, le groupe restant, avons alors choisi
de profiter du répit pour retrouver le but initial du squat où ses
membres y partagent le temps et les moyens pour créer, se reposer,
bricoler, jouer, organiser des actions, lire, réfléchir...
Pour comprendre ce qui est parti en sucette, nous avons eu besoin de
mettre sur papier notre histoire. Comment n’avons-nous pas pu voir les
problèmes dès le début ? Comment les a-t-on niés ? Comment avons-nous
tenté de les résoudre ? Avons-nous appris de nos erreurs ? Qu’est-ce que
toi, lecteurice, tu peux tirer de nos leçons ? Nous racontons ce qui
nous a valu de nombreuses nuits d’insomnie, de disputes, de larmes et de
nerfs tendus. Toute ressemblance avec des situations ou des personnes
existantes ou ayant existé est volontaire. »
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S
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Squatter ou sauver ? Il faut choisir
28 novembre 2022, par Sauver ou squatter -
Solidarité avec Ivan ! Liberté pour toutes et tous !
20 juillet 2022, par anonymes, Des anarchistesBrochure produite en solidarité avec Ivan, un compagnon anarchiste incarcéré en juin 2022 à Villepinte, accusé d’incendies de véhicules.
Sommaire :
- Lettre d’Ivan depuis la prison de Villepinte (15 juin 2022)
- Chronologie de quelques incendies de véhicules en France, entre mai 2021 et mai 2022 (juillet 2022)
- Nique la diplomatie, les médias et le nucléaire ! Vive l’Attaque ! (juin 2022)
- Le feu de la Saint-Jean à Bonnefoy (juillet 2022)
- Il n’y a pas d’incendiaire isolé.e (juillet 2022) -
Sans droit ni titre, vraiment ?
31 janvier 2022, par sansdroitnititre[at]riseup.netGuide d’auto-formation juridique sur le squat en France, étape par étape.
« Nous occupons des logements vides, nous ne
payons pas de loyer, nous habitons des lieux
dans lesquels nous construisons nos histoires.
Cette brochure, produit d’une écriture collective,
existe parce qu’il est nécessaire de forger nos
propres outils pour nous défendre et défendre
nos lieux de vie. Elle s’inspire de nos expériences
locales marseillaises mais s’inscrit dans le cadre
de la loi française. » -
Sabotage d’un poste électrique
26 décembre 2021, par AnonymeLa revendication du sabotage d’un parc électrique en Ardèche développe quelques éléments critiques du "monde électrique".
« S’en prendre aux infrastructures est une garantie bien plus importante pour que le monde électrique cesse de nous accaparer et de nous imposer son règne de vitesse.
Débrancher ce monde électrique, c’est alors révéler l’ampleur de ce qu’il touche et régit.
Débrancher ce monde électrique, c’est prendre acte qu’il est de plus en plus difficile d’agir et de penser par nous même en dehors de son emprise et qu’il devient alors de plus en plus important de le faire.
Débrancher ce monde électrique, c’est tenter de créer une réaction en chaîne, touchant l’ensemble des infrastructures et des choses qui fonctionnent grâce à l’électricité (réseaux numériques, de communication, bancaires, étatiques, industries et entreprises, infrastructures militaires et policières…).
Débrancher ce monde électrique, c’est nous en prendre au mythe de l’énergie propre qui se cache derrière le nucléaire.
Débrancher ce monde électrique, c’est tenter de faire un pas dans l’inconnu. » -
Sachez que je n’attends rien de votre institution
21 décembre 2021, par L.Le 18 février 2017, à Bure, un cortège de 400 personnes attaque collectivement l’écothèque de l’Andra en faisant tomber ses grilles. L. est arrêté et inculpé de participation masquée à un attroupement, dégradation ou destruction des grilles et rébellion. Ce qui suit est la retranscription précise de son procès, le 6 juin suivant, au tribunal de grande instance de Bar-le-Duc (Meuse).
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Se faire mal
16 octobre 2021, par The Icarus Project"L’auto-blessure est un comportement courant dans nôtre société. Seules
quelques unes de ses formes sont vues comme problématiques. La honte
empêche un échange ouvert sur les expériences. « Se faire mal » est un
carnet de travail qui a pour but d’encourager la réflexion et de faire prendre
conscience de différents aspects de l’auto-blessure dans une perspective
non-coercitive, auto-compassionnelle, et de réduction des risques." -
Suis-je asexuel-le, aromantique, aroace ?
5 mai 2021, par Loustoñ, mai"Ce fanzine s’adresse aux personnes qui se sont un jour posé ces questions : "est-ce que je suis asexuel-le ? Aromantique ? Les deux ?". Les parcours pour en arriver à se les poser sont variés et les doutes, multiples. Que ce soit à la suite d’échecs relationnels répétés, d’une lassitude, d’un inconfort par rapport au couple ou au sexe, ou lié à des questionnements plus précoces au moment de commencer sa vie affective et sexuelle ; que l’on soit un homme, une femme ou non-binaire, il y a toujours un petit quelque chose, une voix dans notre tête qui nous fait nous dire que non, finalement on ne doit pas être concerné-e parce que je ne peux pas être aro/ace et faire tel chose/avoir fait tel chose, penser tel chose. Parce que l’on a peur, qu’on ne sait pas à quoi pourrait ressembler notre vie "en tant qu’asexuel-le/aromantique/aroace", parce que l’on a peur d’être seul-e à jamais."
Sommaire :
Préambule
– Qu’est-ce que la norme hétéro et l’injonction à l’hétérosexualité ?
– Pourquoi c’est mal vu de ne pas être hétéro ? .
– Être aro/ace et non-blanc·he
– Pourquoi l’asexualité et l’aromantisme sont associés à des maladies ?
– Signes que le désir que je ressens vient de l’injonction à l’hétérosexualité
– Je suis gay/lesbienne/bi·e et je me questionne sur le fait que je sois aro/ace
– Être asexuel·le mais pas aromantique, ou aromantique mais pas asexuel·le
– Asexualité/aromantisme et culpabilité : est-ce que je suis dans un environnement où je peux me questionner ?
– Des vidéos, podcasts et articles pour aller plus loin -
Stérilisation chirurgicale à visée contraceptive
23 mai 2020, par anonymesDevant la quantité de fausses informations qui courent et tous les à prioris existants au sujet de la stérilisation à visée contraceptive est née l’initiative d’écrire ce petit guide. Il fait exclusivement référence au fonctionnement français, n’ayant pas assez d’informations à partager à propos d’autres pays et législations.
Le but ici, c’est d’offrir un support dans la démarche de stérilisation chirurgicale, en expliquant les différentes options et les droits qui les accompagnent, dans une optique bienveillante et inclusive.
Brochure écrite par une personne qui ne fait pas parti du milieu médical et qui fait des retours d’expérience personnels.
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Si c’est contraint, c’est pas du soin
16 octobre 2019, par Zinzin Zine"Ce texte est une brève introduction au problème de la coercition psychiatrique. Il présente la situation actuelle, critique les principaux mythes utilisés pour justifier le recours à la coercition contre les psychiatriséEs et propose quelques alternatives pour sortir du système psychiatrique en construisant des solidarités collectives autour de la souffrance psychique qui permettraient de véritablement prendre soin de nous.
Par coercition psychiatrique nous entendons toutes les formes de contraintes utilisées en psychiatrie : les formes manifestes de coercition comme l’enfermement en institutions, les contraintes mécaniques ou chimiques, les chambres d’isolement, les soins à domicile obligatoires, les tutelles, mais aussi les formes plus imperceptibles de fabrique du consentement des psychiatriséEs (relations de pouvoir, manipulations, pressions, chantages, menaces, persuasions, etc.). Toutefois, ce texte est loin de faire le tour de la question, nous n’aborderons ici qu’une partie des formes les plus manifestes de la coercition psychiatrique."
Attaché à ce texte, vous retrouverez aussi l’affiche et le tract comme matériel de lutte contre la psychiatrisation sous contrainte.
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Sur quelques vieilles questions d’actualité parmi les anarchistes, et pas seulement
8 mai 2019, par AnonymeRéflexions sur la violence et sur la pertinence ou non des revendications d’actions directes, particulièrement d’un point de vue anarchiste.
Mais quand on ne veut représenter personne, ni se poser comme contrepoids de quelqu’un, pourquoi diffuser des communiqués ? Si on pense que les actions offensives contre le pouvoir doivent de toute façon avoir pour horizon la révolution sociale et ne pas en être la parodie sous forme de lutte armée contre l’État (lottarmatismo), quel peut être le but d’une organisation armée spécifique ?