Quelques réflexions autour du fait de se définir comme "pédé". Sur le rapport aux féminismes, notamment par rapport aux questions de statut social, de place et de légitimité dans ces milieux et ces luttes.
Mais aussi , plus en général, des réflexions autour des liens qui existent entre une condition/place sociale et des idées politiques et de comment c’est possible et/ou pertinent de lutter depuis une place de dominant.
Accueil > des brochures > P
P
-
Pédés et féminisme
11 juillet 2017, par p. -
Pourquoi aimes-tu le rose ?
13 juin 2017, par NÉBuleuse des échanges intergalactiquesPeut-être que tu n’aimes pas le rose. Mais si tu es une fille, il y a beaucoup plus de chances que tu aimes cette couleur que si tu étais un garçon.
Tiens, pourquoi ?
Est-ce que le fait de posséder un vagin influence nos préférences pour certaines couleurs ?
Quel est le lien entre notre sexe et nos préférences ou notre personalité ?
Pourquoi les femmes/filles et les hommes/garçons sont-ils différents ? -
Politiques linguistiques et idéal égalitaire
14 mars 2017, par Indice, Noé GaspariniLe but de ce texte est de favoriser une réflexion personnelle ou une discussion collective autour des problèmes de communication dans des groupes qui parlent plus d’une langue.
Diverses stratégies politiques sont envisagées à partir d’exemples réels et de fiction. Il a pour objectif de rendre accessible cette problématique en la vulgarisant sans la simplifier. Il est agrémenté de dessins créés pour l’occasion et d’exemples pris dans des œuvres de fictions afin de donner de l’air aux idées et d’ouvrir vers de nouvelles perspectives.
-
Pour une fois j’ai dit NON
24 janvier 2017, par Black HoodDans cette brochure il est question de viol. Pas d’un viol dans une ruelle sombre, tard le soir, par un inconnu violent et déséquilibré. Non, il y est question d’un viol commis par un « camarade » sur un lieu de lutte.
Au départ, je souhaitais surtout écrire un témoignage, parce que lire d’autres écrits fait partie de ce qui m’a aidé à avancer. Lire que je n’étais pas seule à l’avoir vécu mais surtout ressenti, lire les mots d’autres pour pouvoir trouver les miens.
Témoigner aussi d’une situation qui n’est malheureusement pas unique. Parce que trop d’histoires ressemblent à la mienne mais qu’elles finissent souvent par s’évanouir dans les mémoires et ne restent que des histoires « individuelles ». Alors il était important pour moi de dire, en espérant que cela puisse aider d’autres personnes à ne pas se sentir seules, trouvent la force de réagir (au sens large, ça commence déjà par ne pas rester dans la culpabilisation et essayer d’en parler).
J’ai aussi trouvé important d’ajouter quelques références théoriques pour aider à mieux comprendre certains mécanismes et ainsi peut-être donner des pistes aux survivant.e.s pour avancer et à leurs proches pour les soutenir.Et puis, au fur et à mesure que je décrivais ma relation avec cet homme qui m’a violée, que j’y réfléchissais et en parlais, plein de liens ce sont faits avec mon éducation, la société dans laquelle j’ai grandi, l’intégration de certaines normes en bref avec ce qu’on appelle, je l’ai découvert, la « culture du viol ». Ce ne sont pas « que » des situations individuelles, elles s’inscrivent dans un contexte social sexiste que je tenais donc à repréciser.
En tout cas, j’espère que par ce témoignage et ces réflexions j’ai réussi à transmettre un peu de cette force, cette conviction que ce n’est pas encore perdu, nous sommes nombreus.es, on ne pourra pas nous faire taire, nous ne sommes pas les coupables et nous méritons tou.te.s d’être respecté.e.s et considéré.e.s.
-
Plantons le thym, la montagne fleurira et autres textes
29 juin 2015, par Christian Maurel, Jean Rambaud, Philippe Bourguignon , Pierre DupontLe 2 décembre 1851, Louis-Napoléon Bonaparte, président de la République française depuis trois ans, refuse de quitter le pouvoir à quelques mois de la fin de son mandat, alors que la Constitution de la Deuxième République lui interdisait de se représenter.
Il dissout l’assemblée, rétablit le suffrage universel masculin et convoque le peuple français à des élections et à la préparation d’une nouvelle constitution pour succéder à celle de la Deuxième République. Si le peuple de Paris réagit relativement peu pour défendre une assemblée conservatrice qui l’a dépouillé d’une partie de ses droits politiques, ce n’est pas le cas dans les zones rurales de près d’une trentaine de départements, en particulier dans les « Basses-Alpes », aujourd’hui les Alpes-de-Haute-Provence. -
Pourquoi l’espoir ?
15 juin 2015, par John ZerzanIl est assez à la mode, parmi les anarchistes aussi, de se moquer de la notion d’espoir, de disqualifier explicitement toute chance de victoire finale sur la domination et l’oppression. Desert arbore cette perspective sur sa couverture : « Dans nos cœurs, nous savons tous que le monde ne sera pas "sauvé" », et répète cette déclaration deux fois encore dans les premières pages. La civilisation persistera. Il est temps de renoncer aux « batailles ingagnables ». De cette façon, la misère du choc émotionnel et la désillusion seront évités et nous serons tous beaucoup plus heureux (!). Le groupe mexicain de type Unabomber, Individualidades teniendo a lo salvaje (ITS), affirme aussi fermement qu’il n’y aura pas de victoire. « Nous ne croyons pas que cela soit possible », proclament-ils à plusieurs reprises.
Mais c’est possible. Notre victoire contre la maladie de la civilisation n’est nullement garantie, évidemment, mais elle est clairement possible. Je préfère ce que Kierkegaard a dit de l’espoir : « C’est la passion pour le possible ». Plus audacieux, qu’est-il advenu du « demandons l’impossible » ? Quand nous refusons la victoire, n’en sommes-nous pas au Game Over ?
John Zerzan, Pourquoi l’espoir ?
-
Paranormal Tabou
27 avril 2015, par CollectifLa brochure Paranormal Tabou a été rédigée en 2012 par des féministes transbipédégouines suite à leur implication dans la gestion d’une affaire de violences intracommunautaires.
Elle rassemble trois textes :
- Paranormal Tabou
- Féminisme du ressenti
- Safety is an illusion - Réflexions sur l’accountability -
Premiers pas sur une corde raide
28 septembre 2014, par anonymes« Ainsi, de briser le silence, la
question devient celle de comment
libérer la parole de manière à ce
que chacun.e puisse, vis-à-vis de
son vécu, examiner ses gestes. »Ce texte, publié initialement à Montréal en février 2014, traite de la question des agressions sexuelles et des réponses à leur donner...
-
La Princesse de Clèves, aujourd’hui
11 avril 2014, par Anselm JappeCe texte d’Anselm Jappe, publié en novembre 2007, expose entre autres l’idée que "le dépassement du capitalisme ne peut pas consister dans le triomphe d’un sujet créé par le développement capitaliste lui-même". Selon l’auteur, "la seule chance est celle de sortir du capitalisme industriel et de ses fondements, c’est-à-dire de la marchandise et de son fétichisme, de la valeur, de l’argent, du marché, de l’État, de la concurrence, de la Nation, du patriarcat, du travail et du narcissisme, au lieu de les aménager, de s’en emparer, de les améliorer ou de s’en servir".
-
Petit manuel d’électricité DIY
4 mars 2013, par AnonymeUn guide pratique qui s’adresse surtout à celzéceux qui occupent des maisons vides, souvent restées à l’abandon depuis des années et avec des installations électriques vieilles et dangereuses, et plus largement à toute personne qui veut installer elle-même l’électricité dans sa maison.