A toute idée présente et à venir, salut ! L’autorité a régné si longtemps sur les hommes, elle a tellement pris possession de l’humanité, qu’elle a laissé partout garnison dans son esprit. Aujourd’hui encore, il est difficile, autrement qu’en idée, de la saper de fond en comble. Chacun des civilisés est pour elle une forteresse qui, sous la garde des préjugés, se dresse en ennemie sur le passage de la liberté, cette envahissante amazone.
Texte paru dans Le Libertaire n°12, en avril 1859.
Accueil > des brochures > A
A
-
A bas les chefs !
16 décembre 2011, par Joseph Déjacque -
L’amour nuit gravement…
22 avril 2011, par CollectifCe petit recueil propose quelques stimulations pour réfléchir à la question de l’amour, une contribution à un débat (à construire) afin de trier les choses de l’amour qui nous sont trop souvent présentées en kit : soit tu prends tout, soit la solitude éternelle te guette !
-
Abandonner l’activisme ?
3 février 2011, par Andrew X., J. Kellstadt, Undercurrent1. Pratique et idéologie dans le mouvement de l’action directe
2. Abandonnez l’activisme
3. De la nécessité et de l’impossibilité d’abandonner l’activismeCes 3 textes du début des années 2000 abordent les questions de l’activisme, du militantisme et de la politique. Sans réponses tranchées, ils expriment la nécessité de réfléchir sur ses propres pratiques "politiques". Que ce soit pour celles et ceux qui se revendiquent de l’activisme ou bien pour celles et ceux qui s’en dédouanent...
-
Aux Errants
21 juillet 2010, par AnonymePersonne n’émigre pour le plaisir — c’est une vérité très simple que beaucoup veulent cacher. Si une personne laisse de bon gré sa terre et les siens, on ne l’appelle pas un migrant mais un touriste ou un voyageur. La migration, c’est un déplacement forcé, c’est errer à la recherche de meilleures conditions de vie.
Sommaire :
- La création du clandestin, la création de l’ennemi
- L’accueil d’un camp de concentration
- Un nouveau déracinement
- Guerre civile
- Deux issues possibles
- Une machine qu’on peut briser"Aux errants" a été édité la première fois en juin 2002 par Stranieri Ovunque (Turin) puis traduit de l’italien et publié dans Cette Semaine en août-septembre 2002.
-
Analyse d’un dossier d’instruction antiterroriste
9 mai 2010, par anonymesCes quelques pages traitent du dossier d’instruction judiciaire sur ce qui fut, en janvier 2008, la première affaire traitée par une juridiction antiterroriste concernant ce que policiers, juges et médias nomment « la mouvance anarcho-autonome », plus spécifiquement dans cette histoire « la mouvance anarcho-autonome francilienne ».
... Transmettre quelques infos sur les tactiques des flics et sur leurs possibilités techniques. L’objectif étant bien-sûr d’inciter d’autres à en faire de même car collectiviser ces infos ne peut que nous renforcer afin d’être prudents dans nos actes politiques sans tomber dans la paranoïa.
-
Au centre du volcan
10 mars 2010, par Dominique MiseinAujourd’hui est plus que jamais le temps du mépris. Penser pouvoir s’évader de la vie quotidienne est folie. Et puis, un évadé solitaire finirait de toute façon par mener une triste vie. Vouloir justement détruire la prison pour libérer tout le monde est une barbarie. De quel droit nous immiscerions-nous dans la vie des autres ? Et pourtant. Pourtant, il y a ce point où dérapent le désespoir et l’angoisse de n’avoir que des perspectives incomplètes et provisoires. Où tous deux se renversent dans la détermination d’être soi-même comme individu, sans atermoiements, d’identifier les moyens et les fins, et de fonder la souveraineté de la révolte sur le néant. Quand nous atteindrons ce point, si ce n’est déjà le cas, saurons-nous quoi faire ? Ou bien ferons-nous demi-tour pour retourner à ce que nous ne connaissons que trop bien ?
-
A chacun le sien...
23 décembre 2009, par anonymesAvant de vous assommer avec des listes fastidieuses de vautours trouvées dans le domaine public (presse, rapports d’ONG, Journal Officiel, tracts, rapport de la Cour des Comptes) et compilées par thèmes, nous avons décidé de vous engloutir de quelques dates historiques sur la banalité des camps, puis de brèves données juridiques et techniques sur le dispositif actuel.
Se battre contre la « machine à expulser » peut offrir une perspective commune à beaucoup d’exploités et d’enragés : lutter contre un monde qu’on ne veut pas intégrer et qui nous offre une place toujours plus étroite (à travers des boulots de galériens, des logements pourris, une survie extra-légale misérable et l’enfermement) entre le marteau et l’enclume.
-
Après avoir tout brûlé...
1er décembre 2009, par anonymesCette brochure est une correspondance à propos de stratégies et émotions révolutionnaires. A partir de la résistance face au sommet de l’Otan en avril 2009, elle ouvre un débat sur des formes d’organisation et d’intervention autonomes et directes, sur ce que l’on peut y vivre et y porter.
Au sommaire : une lettre et des morceaux choisis de réponses, suivis en annexe du communiqué "Otan en emportent les blacks blocs".
-
À l’assaut des centres de rétention
27 novembre 2009, par anonymes– Toucher au cœur - À propos des rackets sur les immigrés.
– À l’assaut de Ceuta et Melilla.
– Beau comme des centres de rétention qui flambent.
– À ceux qui ne sont pas restés au chaud pendant la tempête.Ces 4 textes sont tirés de la revue À Corps Perdu n°1, décembre 2008.
-
L’Anarchisme contre l’antifascisme
19 octobre 2009, par Alfredo M. Bonanno, Antoine Gimenez, Belgrado Pedrini, Emilio Strafelini, Non Fides, Severino Di GiovanniL’anti-fascisme est la lutte contre l’un des différents modes de gestion de l’État et de la domination. Il se place aux cotés de l’anti-théocratisme, l’anti-démocratisme, l’anti-républicanisme etc. Il n’est qu’un composant minimal parmi tant d’autres de l’anti-autoritarisme. Si nous décidons cependant de prendre la plume contre l’anti-fascisme d’un point de vue anarchiste, ce n’est pas par amour du fascisme, mais bien par haine de tous les modes de gouvernement de l’État, du pouvoir et de ses ennemis qui ne souhaitent que le gerer ou le remplacer par un autre.
L’anti-fascisme a trop souvent servi d’excuse à des unions sacrées et des fronts unis d’alliances contre-nature, il a trop souvent servi à renforcer la succession du fascisme par d’autres sociétés de domination, telles que la démocratie. Lorsque l’anti-fascisme n’est que l’autre nom de la défense de l’existant, il n’est qu’un autre adversaire du projet anarchiste.C’est pourquoi nous opposons ici l’anarchisme à l’anti-fascisme.