"Depuis 2009, aménageurs et urbanistes rouennais·es tentent à tout prix de transformer une friche industrielle entourée d’usines pétrochimiques en vitrine de la métropole durable. Enquête sur la spéculation des sols pollués."
MOTS: Environnement
Articles
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Le blanchiment des terres
8 mars 2021, par Laura Pandelle -
Petite description de la technopole montpelliéraine
27 mars 2007, par NadarlanaLa pharmacie est une spécialité bien pratique : elle associe des compétences informatiques, robotiques, agronomiques et génétiques qui ont également leurs propres applications.
Sommaire :
– Une histoire d’amour entre pouvoir, recherche et entreprises
– L’industrie pharmaceutique aux commandes
– Vive le cancer et la génétique !
– « La logique du profit n’exclut pas la logique humaniste »
– Des applications agricoles et de contrôle socialEt comme cette brochure date un peu, et en attendant une vraie version actualisée, je vous met en documents pdf à télécharger, trois brochures intermédiaires, prolongements de celle-ci :
Montpellier, une économie du cancer. Comment la ville se plie en quatre pour l’industrie pharmaceutique, les empoisonneurs de l’agroalimentaire, les géants de l’informatique et les start-ups des technologies de contrôle. (printemps 2009)
Le G20 sur la recherche agricole à Montpellier : se faire du beurre sur le dos des crève la dalle. (septembre 2011)
Montpellier, la ville qui aime la surveillance et le contrôle. (décembre 2011)
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Autour de la « catastrophe » Katrina à la Nouvelle-Orléans
29 mai 2007, par CollectifCatastrophe humaine, catastrophe sociale... Catastrophe où le plus grand nombre se retrouve - semble-t-il - complètement paumé. Où de grandes difficultés à s’organiser pour l’immédiate survie se font sentir. Et où aller s’entasser dans le SuperDôme - gracieusement mis à disposition par les autorités - devient l’unique solution.
Quelques-uns cependant, tenteront de s’organiser par eux-mêmes, à trois ou quatre amis, ou bien à plusieurs dizaines, pour assurer récupération de denrées alimentaires et d’eau potable. Certains refuseront d’être parqués par l’armée et préféreront, les armes à la main parfois, s’organiser pour fuir la zone sinistrée.
Seulement, l’Etat capitaliste par son infinie nécessité de contrôler les flux - de marchandises et de travailleurs -, imposera une répression féroce à celles et ceux qui pratiqueront l’auto-organisation. Le premier objectif sera de protéger la marchandise avec autorisation de tuer les pillards. Ensuite, il s’agira de gérer les flux de populations et empêcher physiquement ceux qui veulent fuir par leurs propres moyens. Le tout dans un black-out médiatique digne de l’Irak.
« 300 soldats de la garde nationale viennent juste de rentrer d’Irak. Ils ont une certaine expérience des combats. Ils rétabliront l’ordre dans les rues. Ils ont des M-16 prêts à tirer. Ces troupes savent comment tirer et tuer et elles sont plus que jamais prêtes à le faire. »
La gouverneure de Luoisiane, Kathleen Blanco, septembre 2005. -
NO TAV/ZAD Entretien n°5
1er octobre 2016, par Mauvaise Troupe"Moi, c’est pas pour faire l’héroïne, mais j’habitais encore à Asti à ce moment-là. Le soir à neuf heures, je mettais les petites au lit, je partais, et après une heure et demie de route, je venais passer la nuit ici, et à six heures du matin je repartais, car à sept heures les petites se réveillaient. Après quatre jours, je n’arrivais même plus à parler tellement j’étais crevée. Mais ici je me sentais bien, loin je me trouvais inutile. Il fallait que je vienne aider. Je dis toujours que la meilleure pizza que j’aie mangée, c’est celle que j’ai réchauffée une de ces nuits sur des restes de barricades enflammées."
Entretien réalisé en avril 2015, chez Alice à Bussoleno, pour transmettre un morceau de la lutte contre le TGV Lyon-Turin en val de Suse.
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À la poubelle le recyclage !
13 novembre 2021, par Anonyme« Poubelle jaune, poubelle verte, poubelle bleue... À grands renforts de sermons, on nous chante les louanges d’une "citoyenneté moderne" associée à un geste : le tri des déchets, considéré comme la garantie de sauver une planète dégradée de toutes parts. Mais les choses sont-elles si simples ? (...)
Dans de nombreux espaces, endroits, dire que l’on est contre, voire même anti-recyclage, peut être incompris. L’idée de se positionner comme tel est un peu "provoc’", mais dans l’idée de susciter un débat, une discussion autour de cet éco-geste, rarement remis en question.
Le fait de devoir recycler serait une évidence, une hégémonie, et rencontrer des personnes se positionnant contre cette idée interroge. »Sommaire :
- Histoire du recyclage
- L’industrie du recyclage (Le recyclage, complice de la culture du « tout-jetable » / Le travail fantôme / La Chine ne voulait plus être la poubelle du monde / Déferlement de déchets plastiques en Asie du Sud-Est / Les « pays en voie de développement » se rebiffent / Constat amer / Et le recyclage, ce n’est pas si simple… / Le Système technicien et le recyclage / Mauvaise foi industrielle… et politicienne)
- Ecolabel (PEFC Gardien de l’équilibre forestier financier / Le PEFC est le « verdissement » du pillage des forêts primaires)
- Tactique sournoise (Le mensonge du colibri / La désillusion d’une start-up de l’économie circulaire)
- Anecdote
- Astuce
- Autogestion des déchets ?
- Bibliographie & filmographie -
Aveux complets des véritables mobiles du crime commis au CIRAD le 5 juin 1999
16 septembre 2006, par René RieselVoici le texte lu par René Riesel lorsqu’il passa en comparution devant le tribunal correctionnel de Montpellier en février 2001 pour avoir réalisé une des premières destructions d’OGM en France.
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ZAD/NO TAV Entretien n°4
1er octobre 2016, par Mauvaise Troupe« C’était le jour où il y avait le bordel dans la forêt de Rohanne. Et ce que j’y ai vu, la violence des flics, ça m’a énervée propre et net. Et depuis ça n’a pas arrêté de m’énerver. Ça ne m’a pas lâchée, ce jour-là je me suis dit : "Non mais faut faire quelque chose". Du coup, comme il y avait eu l’annonce dans le journal qu’il y avait un comité de soutien qui se créait à Blain... »
Entretien réalisé en présence de Jill, habitante de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, dans sa cabane, en février 2015.
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Contester ou cogérer ?
23 octobre 2020, par Anonyme, Des habitant⋅e⋅s du TarnÀ la suite d’une introduction qui se penche sur l’histoire de la cogestion (réformiste) comme stratégie d’intégration (para)étatique des dynamiques contestataires (révolutionnaires), ce texte fait une analyse de la lutte contre le projet de barrage du Testet, à partir d’un récit chronologique de 2011 jusqu’à 2017.
« Comment penser les rapports, dans les luttes territoriales actuelles, entre leurs deux composantes essentielles, les forces de contestation (radicale) et les visées de cogestion (citoyenne) ? Ces deux attitudes peuvent-elles, comme on le souhaite souvent la bouche en cœur, se combiner et se renforcer, à quelles conditions et jusqu’à quel point ? Quels sont les dangers de ce genre d’alliance, et peut-on s’en prémunir ? Comment les autorités tirent-elles parti de cette division, et comment pouvons-nous en tirer parti ?
L’histoire de la lutte contre le barrage du Testet dans la forêt de Sivens (Tarn), et de l’évolution de sa composition, peut nous donner des éléments de réponse. Après une première phase de constitution de l’opposition, et de coopération étroite entre ses deux principales composantes, la violence croissante de la lutte sur le terrain a fait monter la tension entre elles. Finalement, l’État a repris la main sur le terrain en jouant la double stratégie de la carotte participative (pour la frange cogestionnaire de l’opposition) et du bâton répressif (pour ses éléments contestataires). »Sommaire :
- Intro
- La cogestion se sait impuissante et suscite la contestation
- Les tensions montent de toutes parts
- La carotte de la démocratie participative et le bâton des milices fascistoïdes
- La composition explosive des luttes territoriales
- Bonus : Tract « Après les pyromanes, les pompiers ? Les dessous du "projet de territoire" de Sivens » -
Servitude écologique
16 avril 2012, par CollectifComme la plupart des idéologies, l’écologisme tente de tout ramener à un
problème de mauvaise gestion et évite de toucher aux réelles causes des
problèmes. Jamais ses défenseurs ne font le lien entre comment les hommes
sont traités et comment tout ce qui les entoure est traité. Comme toute
idéologie, l’écologisme sépare toutes les questions, refuse de voir la
cohérence qui existe entre l’exploitation de l’homme par l’homme et
l’exploitation de la “nature” par l’homme. C’est pourtant le même rapport
de domination, d’exploitation, de destruction. -
Pied à terre
26 mars 2021, par Radiaction"Ce contre quoi nous luttons : les EPR, un grand projet inutile de plus, le renouvellement de la filière électronucléaire dès 2020. Nous ne voulons pas d’une société industrielle renouvelable à l’infini, ni du projet fou de produire toujours plus d’énergie soit-disant décarbonée. Le nucléaire est le principal soutien de l’ébriété énergétique de notre société, de ses pratiques écocides, de la destruction de nos habitats fragiles.
Ce pour quoi nous luttons : les terres. La filière électronucléaire s’est développée par l’accaparement des terres, la colonisation de nos modes de vie et l’aménagement de territoires totalement dépendants de la rente énergétique. Nous voulons construire des autonomies politiques et énergétiques soutenables dans le temps et, pour nous libérer, se réapproprier les terres."
Sommaire :
Intro
I Accaparement des terres électronucléaire
II Néolibéralisation du renouvelable, sanctuarisation du nucléaire
III Deux nouveaux EPR dans le Bugey
IV Le Bugey, pays d’eaux entre le nord et le midi
V « L’émirat » de Saint-Vulbas
VI Une « cathédrale » nucléaire malade en zone inondable
VII Future plaque tournante des convois radioactifs
VIII Abada ! Le Bugey en luttes
IX Aux racines de l’écologie radicale antinucléaire