Bande-dessinée anti-psychiatrique.
"la psychiatrie est là pour donner caution à ce tour de passe-passe qui consiste à individualiser des problèmes collectifs"
Dr Eric Daviller
Le schizophrène, le Yogi, le chaman et la commissaire.
MOTS: Antipsychiatrie
Bande-dessinée anti-psychiatrique.
"la psychiatrie est là pour donner caution à ce tour de passe-passe qui consiste à individualiser des problèmes collectifs"
Dr Eric Daviller
Le schizophrène, le Yogi, le chaman et la commissaire.
Petite BD de folie qui aborde les moments où le mental prend le pouvoir.
A la fin de la BD vous trouverez les conseils et astuces de l’auteure
pour faire face à ces situations.
Quatre petits extraits de ce petit bouquin très clair, encore inédit en français, qui expose les principes de base de l’antipsychiatrie et répond aux questions ou critiques sur le sujet.
En attendant une traduction complète du livre...
Document explicatif et militant autour de la schizophrénie et du handicap psychique :
« Vous avez ou vous allez peut-être connaître une dépression dans votre vie, vous connaissez probablement une personne neuro-atypique (autiste, TDAH, HPI...) et vous serez certainement confronté.e.s à une personne en crise psychotique un jour ou l’autre, sans même parler des bouffées délirantes aiguës ou crises de décompensation, très similaires, qui peuvent toucher n’importe qui.
Voilà pourquoi je souhaite écrire ceci, pour expliquer clairement ce qu’est la schizophrénie, comment elle s’exprime, comment la considérer, l’accepter, et aider les personnes qui en souffrent. Non pas du point de vue d’un parent, d’un psychiatre ou d’un militant valide sur la question, mais de mon point de vue de patient, concerné et militant, alimenté par les questionnements et problèmes rencontrés par mes proches en se trouvant face à ce trouble, et par mes lectures et recherches sur le sujet. »
Sommaire :
- Qu’est-ce que la schizophrénie ?
- Le quotidien d’une personne schizophrène
- Qu’est-ce qu’il est possible de faire pour aider une personne schizophrène ?
- Vivre avec sa schizophrénie
« En anglais, le mouvement pour l’abolition fait généralement référence aux luttes anticarcérales. Ce mouvement recouvre les luttes contre les prisons, le système pénal, les forces de l’ordre et l’industrie qui tire profit de ce système. Ces luttes visent ainsi à mettre fin aux pratiques d’enfermement, de punition, de coercition, de contrôle social et de ségrégation. Il s’agit également d’expérimenter des façons non-oppressives de répondre aux besoins de sécurité, de résolution de conflits et de gestion de crises. Cependant, l’abolition est aussi un objectif central pour l’antipsychiatrie et l’antivalidisme, puisque la fin de l’institutionnalisation des personnes handies et psychiatrisées est une condition essentielle à notre émancipation. (...)
Les recoupements entre les luttes antipsychiatriques et antivalidistes et les luttes anticarcérales sont multiples. La psychiatrie a un fonctionnement carcéral, tandis qu’en prison et centre de rétention, l’usage répressif des médicaments psychiatriques est banalisé. En outre, non seulement la police et les prisons sont en soi une source de traumatismes et de handicaps, mais on retrouve aussi en prisons un nombre considérable de gens qui sont là parce que leurs difficultés psychologiques ont été criminalisées. »
"Rien sur nous sans nous" est une brochure rassemblant des textes qui parlent de pair-aidance, d’approche respectueuse d’une personne traumatisée, d’automutilation, de comment gérer les flashbacks, de trigger ("déclencheur").
"Je résume ?
Le psychiatre qui m’a suivi pendant mon hospi en clinique psy pour
anorexie était un crevard ; la clinique n’a fait que remplir la mission
de rendre mon corps de nouveau appréciable pour que des mecs puissent
l’utiliser ; aujourd’hui encore reste imprimée l’idée que je pourrais
« contaminer » des gentes si j’en parle. Et en plus, quand je veux en
parler, je ne trouve pas beaucoup d’écrits théoriques féministes
là-dessus pour m’adosser à du solide.
Une fois la colère redécouverte après de nombreuses années, je me suis
dit qu’il fallait que j’écrive tout ça, puisqu’en parler ça reste
compliqué. Donc j’écris ce dont je me souviens des conditions pratiques
de mon hospitalisation et j’écris ce que je pense, au prisme du
féminisme, de la façon dont a été pris en charge le « soin » dans la
clinique. C’est pas très rigolo, c’est empreint de domination
patriarcale. Mais peut-être que si on est plusieurs à en parler on
pourra faire un truc ensemble ?
En quelques points :
1. Mon vécu à l’HP et autour
2. Des points qui me posent problème
2.1 Il faut d’abord faire attention à soi pour faire attention aux autres
2.2 Ça ne sert à rien de recherche l’origine de l’anorexie
2.3 Normes physiques
2.4 L’art-thérapie
2.5 Norme hétérosexuelle et hétéropatriarcat
2.6 Le corps contrôlé par moi même ?
3. Une conclusion ?"
"Ce texte est une brève introduction au problème de la coercition psychiatrique. Il présente la situation actuelle, critique les principaux mythes utilisés pour justifier le recours à la coercition contre les psychiatriséEs et propose quelques alternatives pour sortir du système psychiatrique en construisant des solidarités collectives autour de la souffrance psychique qui permettraient de véritablement prendre soin de nous.
Par coercition psychiatrique nous entendons toutes les formes de contraintes utilisées en psychiatrie : les formes manifestes de coercition comme l’enfermement en institutions, les contraintes mécaniques ou chimiques, les chambres d’isolement, les soins à domicile obligatoires, les tutelles, mais aussi les formes plus imperceptibles de fabrique du consentement des psychiatriséEs (relations de pouvoir, manipulations, pressions, chantages, menaces, persuasions, etc.). Toutefois, ce texte est loin de faire le tour de la question, nous n’aborderons ici qu’une partie des formes les plus manifestes de la coercition psychiatrique."
Attaché à ce texte, vous retrouverez aussi l’affiche et le tract comme matériel de lutte contre la psychiatrisation sous contrainte.
« J’écris ces réflexions et histoires personnelles pour celleux qui luttent contre leurs
tendances dépressives, pour celleux qui veulent comprendre, pour celleux qui veulent aider. »
Sommaire :
- Pourquoi cette brochure ?
- Lexique dépressif personnel
- Quelques histoires personnelles
- Ce que j’apprécie chez une personne qui m’écoute
- Dépressions et institutions
- Quelques ressources
Depuis le 19e siècle, le regard de la société sur la jeunesse s’est transformé. Quelles que soient les stratégies employées par les dirigeants successifs, la logique est restée la même : préserver les intérêts des classes possédantes.
Ce texte a été publié à l’origine en février 2006 sur Indymedia-Nantes à l’occasion d’une occupation de chantier de construction de la nouvelle prison pour mineur-e-s, à Orvault (banlieue nantaise). Cette prison pour mineur-e-s est entrée en fonctionnement en septembre 2008.