Le collectif Ne var ne yok propose dans cette brochure une compilation de 3 entretiens réalisés par ses soins lors d’un séjour à Amed, la « capitale » du Kurdistan en avril 2017. Ces interviews tenteront de mieux appréhender le puissant et multiple mouvement des femmes kurdes en Turquie, véritable « épine dorsale du mouvement kurde au Bakûr » comme le reconnaissent certains hommes là-bas.
MOTS: Infokiosque fantôme (partout)
Articles
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Femmes en lutte au Kurdistan
25 juin 2018, par Ne var ne yok -
Italie 70
24 mars 2008, par Erri De LucaOn voudrait recouvrir les événements de la décennie 1970 et du début des années 1980 en Italie d’une chape de plomb : paralyser l’espoir que certains ont vu, ou vécu, dans cette lutte, enchaîner les ailes des détracteurs, des destructeurs de l’ordre. Surtout, faire croire que ce n’était pas même une révolte, juste quelques petits cailloux pointus, dispersés ça et là, dans les rouages de la machine à huiler.
Et pourtant ces luttes, Erri de Luca l’affirme, c’était « le contraire de un ». C’est son expérience des solitudes qui se rejoignent dans l’unité d’un mouvement autonome dont nous parlent ces textes. Erri de Luca conjugue l’intime au pluriel, et c’est en cela que son expérience personnelle s’inscrit dans un mouvement collectif, dans ce mois de mai qui dura dix ans. -
Et nous serons toujours prêts à nous emparer encore une fois du ciel
23 décembre 2011, par Alfredo M. BonannoOriginellement écrit en mars 1984, ce texte d’Alfredo M. Bonanno parle de bien des sujets, à commencer par celui des lois autour de l’amnistie en Italie dans les années 1970 et 1980. Mais Bonanno va plus loin et aborde aussi des questions comme l’implication des anarchistes dans les luttes, la violence et la lutte armée. Autant de choses qui restent encore aujourd’hui d’actualité.
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Vaginisme - Quelques pistes pour avancer
5 juillet 2015, par vagini AT riseup.netPendant longtemps, pénétration vaginale quasi impossible car trop douloureuse : brûlures. Et même pas de nom pour ça. Un jour : un mot. Vaginisme.
Vaginisme = pénétration difficile voire impossible, toujours douloureuse, car contraction réflexe des muscles de l’entrée du vagin, c’est-à-dire des muscles du périnée.Quelques pistes pour avancer, mieux sentir son corps, en l’occurrence son vagin.
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BIBI à la recherche d’une alternative (identitaire et sexuelle)
3 juillet 2004, par MéméOu comment se dépatouiller des normes sociales, en particulier les normes genrées, sexuées, sexuelles et autres, sans retomber dans de nouvelles normes qui ne sont finalement pas plus satisfaisantes...
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Contre l’Unité
22 février 2010, par CollectifDans ce modeste recueil, on pourra trouver quelques textes, presque toujours liés à des situations et à des contextes particuliers, cependant, si nous les avons réunis ici c’est qu’ils participent tous plus généralement d’une même cohérence antipolitique. "Antipoliquoi ?..." s’exclameront certains. Une nouvelle théorie à la mode chez les anarchistes de salon ? L’antipolitique, peu importe le nom qu’on lui donne (il n’aura de toute manière aucune nécessité), est une tendance réelle au sein du mouvement anarchiste international parmi ceux qui luttent et qui font quotidiennement le choix de ne pas sombrer dans les méandres militarisés de la stratégie et de sa tactique au nom desquelles tant ont retourné leurs vestes, prouvant à ceux qui ne voulaient pas y croire à quel point éthique, idées, désirs, individu et rêves pouvaient être bradés sur l’autel de la reconnaissance, de la représentation et de la médiation.
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Entre mafia et colonialisme : le fardeau du nucléaire italien
2 juin 2021, par Aaared, Catrin Dingler« Début 2021, l’actualité italienne porte à nouveau sur le projet de stocker quelque part les déchets nucléaires du pays. Des associations antinuk pointent notamment le trafic illégal de déchets, ces dernières années, mis en œuvre par l’État italien en collaboration avec la mafia, dans un pays où les centrales nucléaires sont à l’arrêt depuis bientôt 35 ans. En France, à Bure, où l’industrie du nucléaire œuvre avec force pour enterrer les déchets hautement radioactifs, la situation italienne porte à réflexions. L’exemple d’un pays qui galère toujours à trouver une "solution" pour ses déchets produits entre 1966 à 1987 dans 4 centrales, renforce ici le sentiment profondément antinucléaire. Nous espérons également que la lutte à Bure, qui dure depuis 25 ans, donnera de la force aux mouvements antinucléaires italiens pour dénoncer le caractère autoritaire et colonial de l’industrie nucléaire dans son intégralité, de l’extraction de l’uranium à l’imposition d’un centre de stockage national des déchets nucléaires. »
Ce recueil de textes a été initialement publié dans la revue antinucléaire allemande Anti Atom Aktuell, dans le numéro de février 2021 (n°291).
A bas le nucléaire, à bas les frontières !
Sommaire :
- Introduction
- La liste des sites potentiels de stockage final des déchets nucléaires a été publiée. Où se trouvera le site de stockage que personne ne veut ?
- Résistance victorieuse face au dépôt de déchets nucléaires de Scalzano Jonico (Basilicate)
- Projets nucléaires et gestion des déchets nucléaires
- Commerce avec l’Afrique : déchets toxiques et nucléaires contre des armes et de l’argent
- Les déchets toxiques en Méditerranée : loin des yeux, loin du cœur
- Ilaria Alpi et Miran Hrovatin, leur enquête en Somalie leur a coûté la vie en 1994 -
De la nécessité d’une (bonne) traduction
14 janvier 2022, par AnonymeQuelques pistes sur comment s’y prendre pour que la traduction simultanée fonctionne bien et que les personnes "à qui l’on traduit" puissent comprendre et prendre part à la conversation.
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Au centre du volcan
10 mars 2010, par Dominique MiseinAujourd’hui est plus que jamais le temps du mépris. Penser pouvoir s’évader de la vie quotidienne est folie. Et puis, un évadé solitaire finirait de toute façon par mener une triste vie. Vouloir justement détruire la prison pour libérer tout le monde est une barbarie. De quel droit nous immiscerions-nous dans la vie des autres ? Et pourtant. Pourtant, il y a ce point où dérapent le désespoir et l’angoisse de n’avoir que des perspectives incomplètes et provisoires. Où tous deux se renversent dans la détermination d’être soi-même comme individu, sans atermoiements, d’identifier les moyens et les fins, et de fonder la souveraineté de la révolte sur le néant. Quand nous atteindrons ce point, si ce n’est déjà le cas, saurons-nous quoi faire ? Ou bien ferons-nous demi-tour pour retourner à ce que nous ne connaissons que trop bien ?
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Du sang, de la chique et du mollard !
Sur l’ADN
3 août 2009, par anonymesJe perds en moyenne plusieurs dizaines de cheveux par jour,
je ne sais trop combien de poils,
plein de bouts de peau,
quand je parle je postillonne,
je pisse et je chie,
parfois je saigne,
parfois même je fume des clopes.
Au cours d’une journée, je vais dans plusieurs endroits différents,
je rencontre plein de gens
et je suis proche d’une multitude d’objets.
Je dépose un nombre impressionnant de traces Adn
dans ces lieux, sur ces personnes, sur ces objets.
Je recueille au passage involontairement un certain nombre de traces Adn laissées par d’autres gens
et je peux aussi volontairement déplacer des traces Adn d’autres personnes que moi.
Alors, me dire que je suis coupable de quelque chose parce qu’il y a mon Adn quelque part, n’est pas un argument très convaincant.2nde version - septembre 2009