Texte publié dans la revue Le Sauvage en septembre-octobre 1973, mais d’une actualité étonnante quant à la place de la bagnole dans nos vies et dans nos villes.
MOTS: Ecologie radicale
Articles
-
L’idéologie sociale de la bagnole
25 mai 2015, par André Gorz -
Trainstopping, intervention dans les transports ferroviaires
6 mai 2020, par anonymesCette brochure accompagnant à l’origine une exposition permanente installée pas très loin de Bure, est un manuel revenant sur les différentes formes de lutte contre les transports nucléaires.
"L’exposition est consacrée au thème à multiples facettes du blocage et du sabotage des voies ; la résistance à l’un des points les plus sensibles de la logistique atomique. D’un point de vue artistique, nous documentons diverses formes d’action et techniques qui ont été conçues et développées au fil du temps par des personnes résistantes. L’exposition aborde également des questions telles que la sécurité, la responsabilité et la possibilité de communiquer sur de telles actions."
-
Nous sommes la nature qui dérange
18 janvier, par Julien DidierQu’est-ce que les écologistes ont à apprendre des luttes queer et vice-versa ? Pourquoi les personnes LGBTQI+, et leur culture, semblent si absentes des mouvements écologistes et pourquoi est-il fondamental de penser l’écologie depuis l’expérience des personnes minorisées ?
Ce texte écrit par Julien Didier, membre du cercle coeur de Mycélium et militant queer et ecologiste, cherche à explorer les croisements entre les luttes queer/LGBTQI+ et les luttes écologistes, nous invitant à nous rendre curieux.se.s et à élargir nos manières de penser la lutte « pour la défense du vivant ».
Avec des apports de la justice environnementale, de l’écoféminisme ou de « biologie queer », il nous invite à repenser les liens à tisser entre ces deux mouvements, tout en repensant la manière dont on parle de nature, du vivant, mais aussi de soin, de plaisir et d’activisme.
-
Friteuse Magazine - Spécial Filtration, trois recettes faciles
30 novembre 2008, par Les ateliers permanentsCette petite brochure sur des restitutions d’expériences sur la filtration des huiles végétales
recyclées n’est pas exhaustive.Elle représente quelques techniques simples et efficaces qui ont fait leurs preuves.
Elle se veut aussi entrer en complément des brochures déjà existantes, en particulier de
« Mécanique des fleurs » dans sa dernière édition diffusée par le réseau Pétales.Ce qui est génial dans l’aventure huileuse, c’est qu’il y a autant de méthodes de filtration que
d’utilisa-teurs-trices. C’est pourquoi ce petit bout de papier doit être pris plus comme un
guide de recettes de cuisine accessible à tou-te-s que comme une bible pompeuse.Si tu trouves ça trop nase, tu peux toujours t’en servir pour allumer un feu, en
l’imbibant d’huile au préalable, ou participer à son amélioration.
Si tu kiffes, alors photocopie, diffuse, mais surtout mets les mains dedans, essaie, améliore les recettes. -
Comment composter sa merde sans paniquer
16 août 2018, par Tom et Julie« On a eu l’idée de faire un texte qui explique comment composter
sa merde, (...) dans le but de ne pas paniquer. On habite dans des
maisons où on utilise / veut utiliser des toilettes-composts, et on n’a pas
tou.te.s la même vision. On a expérimenté, on a lu de l’info pour mieux
comprendre et mieux le faire, et pour avoir des arguments légaux devant la
municipalité. (...) Et surtout, on veut défaire des mythes autour des toilettes-compost. »Au programme de cette brochure québecoise, des réflexions sur pourquoi composter sa merde, sur la vie du caca dans nos sociétés, sur les toilettes "alternatives", et des plans pour auto-construire ses propres chiottes et créer des composts de qualité.
-
Motocyclistes au RSA
20 avril 2022, par moto-rsa"En Europe, la moto est majoritairement vue comme un loisir mécanique coûteux (ou une nuisance selon les points de vue). D’autres envisagent son côté pratique pour aller travailler dans les centres-villes surchargés. De ce fait, elle est utilisée massivement dans les « pays en développement », malgré un code de la route, une formation et un état des chaussées bien moins adaptés qu’en France. Sa pratique n’est donc a priori pas incompatible avec de faibles revenus. De même, tandis que nous rechignons à faire du vélo au quotidien en invoquant le mauvais temps, les pays nordiques l’utilisent largement. Nous essaierons donc ici de nous demander la raison de nos choix de mobilité en les comparant par exemple à ceux d’autres cultures.
L’objectif de cette brochure est d’appréhender les avantages et inconvénients de la moto – entre autres outils de mobilité – pour déconstruire notre rapport passionnel à l’automobile. Les aspects économiques, notamment, pourraient permettre d’identifier des manières de redonner autonomie de mouvement et d’action à des personnes dans la précarité financière. Le rapport à l’écologie dans le domaine des transports, source majeure de brouhaha médiatique et politique dont nous sommes tout·es les riverain·es excédé·es, sera lui aussi abordé.
Enfin, quelques indications pratiques sur comment s’équiper, s’autonomiser dans la réparation et l’apprentissage, lorsqu’on a plus de temps que d’argent à donner à un assureur ou un·e garagiste. Et comme la moto n’est pas une fin en soi, nous essayerons de trouver des pistes pour identifier des nouveaux moyens de déplacements appropriables et abordables par tout·e un·e chacun·e."
-
Ah ! Ça INRA, ça INRA … !
25 septembre 2023, par Z (revue)De la création du maïs hybride au décollage des premiers drones de surveillance des cultures, l’Institut national de recherche agronomique est au cœur de l’uniformisation du vivant et de l’industrialisation de l’agriculture. Histoire d’une institution qui a sacrifié les paysans à l’agronomie moderne.
Texte publié en 2015 dans le n°9 de la revue Z "Toulouse, San Francisco, Bangalore"
-
Campagnes à vendre
26 avril 2013, par André DréanDans le passé, la France a été l’État le plus centralisé d’Europe, dont la grande majorité de la population était composée de paysans parcellaires. Mais, n’en déplaise aux nostalgiques, le capitalisme a depuis longtemps modifié la structure de la société campagnarde. Elle n’a plus grand-chose à voir, sauf parfois dans quelque vallée enclavée de haute montagne, avec les images d’Epinal. Deux guerres mondiales, puis l’accumulation forcenée du capital dès les années 50, sous l’égide de l’Etat et par le biais des plans d’aménagement du territoire national, l’ont labourée en profondeur.
-
La nef des fous
21 décembre 2007, par Theodore KaczynskiPar cette petite fable écrite en 1998, Theodore Kaczynski (aka Unabomber) invite à la réflexion sur la parcellisation des luttes qu’il opposerait à une vue plus globale de l’état "catastrophique" du monde. Il suggère également le dépassement de la lutte revendicative par la pratique sans concession de l’action directe...
-
ZAD/NO TAV Entretien n°4
1er octobre 2016, par Mauvaise Troupe« C’était le jour où il y avait le bordel dans la forêt de Rohanne. Et ce que j’y ai vu, la violence des flics, ça m’a énervée propre et net. Et depuis ça n’a pas arrêté de m’énerver. Ça ne m’a pas lâchée, ce jour-là je me suis dit : "Non mais faut faire quelque chose". Du coup, comme il y avait eu l’annonce dans le journal qu’il y avait un comité de soutien qui se créait à Blain... »
Entretien réalisé en présence de Jill, habitante de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, dans sa cabane, en février 2015.