Petite bande dessinée sur le viol : "Un viol, c’est une relation sexuelle non consentie, avec ou sans pénétration, avec ton/tes compagnons, avec un inconnu, avec ou sans violence physique. Le viol, ce n’est pas seulement l’image stéréotypée d’un gros méchant qui nous poursuit avec une arme dans une rue sombre, mais c’est aussi un moment où on n’entend pas notre NON".
MOTS: Violences patriarcales, autodéfense féministe
Articles
-
Le viol c’est quoi ?
28 juin 2007, par Des féministes libertaires nantaises, Narjo KKG -
Le viol ordinaire
18 septembre 2008, par AnonymeIl est question dans ce texte de viol ordinaire, « une forme de "viol doux" (pourrait-on dire), un de ces viols qui se cachent dans les relations amicales, amoureuses, conjugales. C’est peut-être la plus répandue des formes de viols. Et aussi celle dont on ne parle pas beaucoup parce que ce n’est pas un de ces viols de parkings ultra violents, où un inconnu use de sa force physique pour nous soumettre à ce qu’il veut en nous tabassant. C’est le viol sournois, le viol déguisé en amour, le viol de la soirée entre copains, le viol du foyer, le viol du petit copain… »
-
Sensations volées
14 janvier 2019, par Anonyme"De nombreux textes circulent aujourd’hui sur la drague lourde, le viol, les insultes subies par les femmes... Dans les infokiosks, dans les débats, la question du consentement se diffuse et tant mieux. Les institutions elles-mêmes s’emparent de ce sujet.
Mais concernant ce que peuvent subir les enfants au niveau sexuel, je trouve rien. On a bien parfois des brochures sur l’oppression des adultes sur les enfants. Mais souvent (pas toujours, heureusement), ce thème est porté par des abrutiEs qui confondent non-oppression et négation des besoins particuliers des enfants, et pensent que ne rien interdire suffit à assurer l’égalité. L’oppression est plus sournoise que ça. On peut manipuler sans donner d’ordres ni d’interdits (...).
Lorsqu’il y a « affaire de pédophilie », tout le monde est scandalisé. On agit, on s’occupe des victimes, on punit l’agresseureuse. Très bien. Mais après ? Qu’est-ce qu’on fait pour créer les conditions favorables pour que ça ne se reproduise plus ? Plus jamais ? Pour que les enfants n’aient plus à subir des intrusions sexuelles (physiques, verbales, visuelles...) ?"
Cette brochure est constituée d’un récit critique à la première personne, environ 25 ans plus tard, de violences sexuelles subies avant l’âge adulte.
-
Premiers pas sur une corde raide
28 septembre 2014, par anonymes« Ainsi, de briser le silence, la
question devient celle de comment
libérer la parole de manière à ce
que chacun.e puisse, vis-à-vis de
son vécu, examiner ses gestes. »Ce texte, publié initialement à Montréal en février 2014, traite de la question des agressions sexuelles et des réponses à leur donner...
-
Pour une fois j’ai dit NON
24 janvier 2017, par Black HoodDans cette brochure il est question de viol. Pas d’un viol dans une ruelle sombre, tard le soir, par un inconnu violent et déséquilibré. Non, il y est question d’un viol commis par un « camarade » sur un lieu de lutte.
Au départ, je souhaitais surtout écrire un témoignage, parce que lire d’autres écrits fait partie de ce qui m’a aidé à avancer. Lire que je n’étais pas seule à l’avoir vécu mais surtout ressenti, lire les mots d’autres pour pouvoir trouver les miens.
Témoigner aussi d’une situation qui n’est malheureusement pas unique. Parce que trop d’histoires ressemblent à la mienne mais qu’elles finissent souvent par s’évanouir dans les mémoires et ne restent que des histoires « individuelles ». Alors il était important pour moi de dire, en espérant que cela puisse aider d’autres personnes à ne pas se sentir seules, trouvent la force de réagir (au sens large, ça commence déjà par ne pas rester dans la culpabilisation et essayer d’en parler).
J’ai aussi trouvé important d’ajouter quelques références théoriques pour aider à mieux comprendre certains mécanismes et ainsi peut-être donner des pistes aux survivant.e.s pour avancer et à leurs proches pour les soutenir.Et puis, au fur et à mesure que je décrivais ma relation avec cet homme qui m’a violée, que j’y réfléchissais et en parlais, plein de liens ce sont faits avec mon éducation, la société dans laquelle j’ai grandi, l’intégration de certaines normes en bref avec ce qu’on appelle, je l’ai découvert, la « culture du viol ». Ce ne sont pas « que » des situations individuelles, elles s’inscrivent dans un contexte social sexiste que je tenais donc à repréciser.
En tout cas, j’espère que par ce témoignage et ces réflexions j’ai réussi à transmettre un peu de cette force, cette conviction que ce n’est pas encore perdu, nous sommes nombreus.es, on ne pourra pas nous faire taire, nous ne sommes pas les coupables et nous méritons tou.te.s d’être respecté.e.s et considéré.e.s.
-
Un corps de femme
31 mai 2019, par gangstarsUne brochure pour les filles au collège qui essaie de rassembler tout ce
que j’aurais voulu savoir à cette période de ma vie sur le corps des
femmes : puberté, sexualité, règles, poils, seins et soutien-gorges, le
corps d’une femme dans la société et les médias, aimer et connaitre son
corps... -
Les violences conjugales
13 février 2008, par CollectifLe couple hétéronormé est le bastion de la violence machiste. En son sein se perpétuent les mécanismes de la domination masculine, bien à l’abri derrière la frontière de l’intime. Si nous voulons changer les rapports sexistes qui sous-tendent tout notre système social, nous devons nous montrer particulièrement attentifs/ves à ce qui se cache dans le « privé ».
Parce que nous sommes tou-te-s imprégné-e-s des constructions sociales qui font de nous des hommes ou des femmes, nous les reproduisons tou-te-s. A chacun-e de nous d’accepter de les regarder, de les remettre en cause dans nos propres relations comme dans celles de notre entourage. -
Ni normal, ni extraordinaire
26 février 2019, par Des anarchistesRéflexions anarchistes sur comment réagir aux violences patriarcales, et notamment comment ne pas les laisser enfermées dans les domaines du "privé" ou de l’idéologie. Texte rédigé en région parisienne en 2014.
"L’écriture de ce texte a surgi de la nécessité d’aborder la question des violences sexuées (ou plutôt genrées) et sexuelles dans des environnements proches. Il est le fruit de discussions liées à des expériences diverses, mais n’a pas la prétention de fournir des recettes à toute la palette de problèmes auxquels peuvent se trouver confrontées les unes ou les autres. Le choix a été fait de ne pas l’écrire du point de vue de quelqu’une ayant subi une agression, mais dans une perspective plus large. Nous sommes en effet convaincues que ces situations très concrètes, au-delà de l’autodéfense immédiate, nécessitent de traiter les mécanismes généraux qui les sous-tendent. Voici donc une contribution à des réflexions pratiques à approfondir, individuellement et collectivement, au sein des différentes activités et chaque fois où cela fait sens."
-
Combien de fois quatre ans ?
25 novembre 2008, par AnonymeEn 2000, j’ai été violée par un mec qui gravite dans le milieu militant/squat/punk.
Je me suis longtemps demandée ce que je pouvais faire, et là, huit ans après, j’ai eu envie de publier ces 3 textes.
Les deux premiers se ressemblent beaucoup, ils ont pourtant été écrits à 4 ans d’intervalle.
Le troisième est sorti comme ça, très vite.
Je ne sais pas encore quelles vont être les suites de tout ça, ça me fait du bien de sortir toute cette merde. -
Dangerous Space
17 septembre 2017, par anonymes, Joie de vivre, Untorelli PressPublié la première fois en anglais en 2012, Dangerous Space présente une praxis insurrectionnelle contre le genre.
« Il n’y a pas d’espace que nous puissions créer, dans un monde aussi endommagé que celui dans lequel nous vivons, qui soit exempt de violence. Le fait même que nous pensions cela possible parle plus de nos privilèges que quoi que ça soit d’autre. Notre seule autonomie réside dans la façon dont nous négocions et utilisons nous-mêmes le pouvoir et la violence. »