"… Parent.e.s, vous devez écouter
quand nous coupons les ponts
il ne s’agit pas de vous
mais de nous
mais de notre (sur-)vie
nous voulons une vie
faite de relations avec des gens
qui nous font du bien
qui ne renient pas notre amour-propre
qui nous soutiennent tel.les quel.les
et non avec des gens
qui veulent décider à notre place
qui nous font violence
qui ne nous croient pas … "
MOTS: Violences patriarcales, autodéfense féministe
Articles
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Aimer ses parents n’est pas un devoir.
30 mars, par melitruc -
Nos potes violeurs
3 mars 2024, par Tempête MixeurCompilation de textes parus dans le zine Tempête Mixeur en 2021-2022 à propos "des violeurs et des agresseurs dans notre entourage. Qu’est-ce qu’on fait à partir de là ? Comment on gère ces situations, comment on réagit, comment on fait évoluer les choses ? Que viser, à quoi s’attendre ?"
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Soutenir un-e survivant-e d’agression sexuelle
12 juin 2010, par CollectifSi vous êtes une personne qui vit et évolue sur cette planète, vous connaissez quelqu’un qui a survécu à une agression sexuelle. Le nombre de femmes, hommes et personnes trans (c’est-à-dire des personnes qui ne rentrent pas dans un système de genre binaire mâle/femelle) qui subissent des agressions sexuelles est inconnu, ceci à cause des phénomènes de silence culturel, mise en doute de la parole de la personne, et de la peur d’encore plus de violence autour du viol.
La liste de principes qui va suivre a été faite dans le but de vous aider à soutenir quelqu’un dans son processus « d’aller mieux », au cas où vous vous trouveriez dans une situation où vous pourriez le faire.
Neuf principes pour le soutien aux survivant-e-s :
1/ La santé et la sécurité d’abord
2/ Restaurer le choix
3/ Croire
4/ Se taire et se laisser guider
5/ Pas de violence supplémentaire
6/ Connaître ses limites
7/ Rester impliqué-e et rester flexible
8/ Il ne s’agit pas de vous. Il ne s’agit pas de vous. Il ne s’agit pas de vous
9/ Travailler pour comprendre le processus de survie -
Pour une fois j’ai dit NON
24 janvier 2017, par Black HoodDans cette brochure il est question de viol. Pas d’un viol dans une ruelle sombre, tard le soir, par un inconnu violent et déséquilibré. Non, il y est question d’un viol commis par un « camarade » sur un lieu de lutte.
Au départ, je souhaitais surtout écrire un témoignage, parce que lire d’autres écrits fait partie de ce qui m’a aidé à avancer. Lire que je n’étais pas seule à l’avoir vécu mais surtout ressenti, lire les mots d’autres pour pouvoir trouver les miens.
Témoigner aussi d’une situation qui n’est malheureusement pas unique. Parce que trop d’histoires ressemblent à la mienne mais qu’elles finissent souvent par s’évanouir dans les mémoires et ne restent que des histoires « individuelles ». Alors il était important pour moi de dire, en espérant que cela puisse aider d’autres personnes à ne pas se sentir seules, trouvent la force de réagir (au sens large, ça commence déjà par ne pas rester dans la culpabilisation et essayer d’en parler).
J’ai aussi trouvé important d’ajouter quelques références théoriques pour aider à mieux comprendre certains mécanismes et ainsi peut-être donner des pistes aux survivant.e.s pour avancer et à leurs proches pour les soutenir.Et puis, au fur et à mesure que je décrivais ma relation avec cet homme qui m’a violée, que j’y réfléchissais et en parlais, plein de liens ce sont faits avec mon éducation, la société dans laquelle j’ai grandi, l’intégration de certaines normes en bref avec ce qu’on appelle, je l’ai découvert, la « culture du viol ». Ce ne sont pas « que » des situations individuelles, elles s’inscrivent dans un contexte social sexiste que je tenais donc à repréciser.
En tout cas, j’espère que par ce témoignage et ces réflexions j’ai réussi à transmettre un peu de cette force, cette conviction que ce n’est pas encore perdu, nous sommes nombreus.es, on ne pourra pas nous faire taire, nous ne sommes pas les coupables et nous méritons tou.te.s d’être respecté.e.s et considéré.e.s.
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Comment ne pas être relou à une fête
26 juin 2021, par seum« Lui c’est Bob. Il est souvent sympa. Mais des fois, Bob, il fait un peu n’imp... »
Quelques exemples pratiques pour ne pas être relou pendant les fêtes.
NB : ça marche aussi dans des cadres non-festifs. -
Non c’est non
20 février 2009, par Irene ZeilingerManuel d’autodéfense émotionnelle, mentale, verbale et physique pour femmes.
En tant que femmes, nous sommes tous les jours les cibles d’interpellations, de harcèlement, d’agressions verbales, physiques ou sexuelles, plus ou moins graves, plus ou moins violentes, au travail, dans l’espace public et privé. Souvent, nous ne savons comment réagir, comment dire non, et comment faire comprendre que lorsque nous disons non, c’est non.
L’autodéfense pour femmes, qui n’a rien à voir avec du kung-fu, ce sont tous les petits et grands moyens de se sentir plus fortes, plus sûres de soi et plus aptes à se protéger et à se défendre dans toutes les situations de la vie quotidienne, que ce soit au niveau mental, emotionnel, verbal ou en dernier recours physique. -
De la culture du viol et des généralités abusives
23 septembre 2022, par dcaius« J’ai pris connaissance du texte “Nous sommes touTEs des survivantEs, nous sommes touTEs des agresseurSEs” qui a été partagé plusieurs fois lors de conflits concernant des agressions sexuelles ou viols. Il y a des critiques à faire au texte en lui-même, mais aussi à la manière dont ce texte peut être (et a été) instrumentalisé pour esquiver des responsabilités. »
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Les monologues du vagin
30 janvier 2008, par Eve EnslerVoici le lieu pour penser à nos vagins, pour apprendre grâce à ceux des autres femmes, pour écouter des histoires et des points de vue, pour répondre à des questions et pour nous en poser. Voici le lieu pour s’affranchir des mythes, de la honte et de la peur. Voici le lieu pour s’entraîner à dire le mot, parce que, comme chacun sait, c’est le mot qui fait avancer et c’est le mot qui rend libre. "VAGIN".
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Auto-défense verbale féministe
16 décembre 2023, par Séverine"Le mec qui te siffle dans la rue. L’autre qui commente comment t’es habillé-e, comment t’es trop bonne ou trop gros-se. Celui qui prend toute la place dans le bus, en concert ou dans les débats. L’autre qui t’insulte, te bouscule, te regarde d’un air supérieur du genre « femme, pousse-toi, tais-toi, ou souris-moi car le monde m’appartient et tu es là à ma disposition ». Les mains au cul, aux nichons. Être pris-e par la main, par l’épaule, par la taille alors que t’as pas envie de ça. Des propos qui mêlent sexisme et racisme. Tes parents qui te demandent quand est-ce que tu vas te marier et avoir des enfants. Les « bonjour, Messieurs Dames, euh pardon Mesdames ». Le médecin qui veut absolument que tu prennes des hormones parce que t’as trop de poils pour une fille. Etc, etc.
Il y a plein de situations où on a envie de réagir (et on le fait et on a bien raison !), parfois physiquement et parfois la parole suffit. Mais, merde ! Des fois, on trouve pas les mots, ou on en trouve, mais on repart avec l’impression d’avoir dit un truc tout pourri, qui n’a servi à rien voire qui n’a fait qu’empirer les choses. En discutant avec des copines et après différents ateliers d’autodéfense féministe, on s’est plusieurs fois dit que c’était super de s’échanger nos techniques d’autodéfense verbale, mais que c’était dommage de ne pas les avoir écrites quelque part pour pouvoir les réutiliser, se les approprier ou les transformer à sa manière.
Je me suis dit que je ferais bien une brochure qui rassemble toutes les techniques verbales, phrases simples ou percutantes, silences efficaces, etc. qu’on a l’un-e ou l’autre expérimentés.
Donc j’ai lancé un appel pour recueillir des phrases et autres réactions verbales qui ont marché (c’est à dire qui ont permis d’arrêter ou prévenir une agression, qui ont remis les pendules à l’heure, ou qui au moins ont donné la satisfaction d’avoir réagi, de pas s’être écrasé-e-s) en pensant à tout type de situation de violence misogyne, machiste, sexiste, lesbophobe, transphobe que ce soit dans la famille, dans les milieux militants, au boulot, dans la rue, chez le/a gynéco, à la caf, dans les relations affectives et/ou sexuelles, etc. "
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Inceste
7 juin 2019, par anonymes"On est trois à écrire/récolter d’autres contributions/mettre en page. (...) On fait partie du milieu féministe radical et on trouve que le sujet de l’inceste n’est (quasi) jamais abordé alors on fout les pieds dans l’plat ! (...) Parce qu’on parle beaucoup de viols/agressions sexuelles mais quand ça arrive quand tu es enfant, quand ça arrive par quelqu’un.e de ta famille, ça fait d’autres enjeux, et qu’ils sont peu pris en compte quand on parle en général de viol, ou de riposte par exemple."
Sommaire :
- La première fois que j’ai parlé
- Sans nom ou presque (partie 1)
- Ta famille fait du déni ?
- Sans nom ou presque (partie 2)
- Portrait de famille
- Pourquoi c’est dur de parler ?
- Des billes si un.e ami.e te parle de son histoire d’inceste
- Sans nom ou presque (partie 3)
- Taper sur des casseroles
- Epilogue
- Ressources