BROCHURES

Le militantisme, stade suprême de l’aliénation

« Ce que nous disons des militants est dur et sans appel. Nous ne sommes prêts effectivement à aucun compromis avec eux, ce ne sont pas des révolutionnaires qui se trompent ou des semi révolutionnaires, mais des gens qui restent en deçà de la révolution.
Mais cela ne veut nullement dire que 1° nous nous mettons en dehors de cette critique, si nous tenons à être clairs et nets, c’est d’abord à l’égard de nous-mêmes, et que 2° nous condamnons le militant en tant qu’individu et faisons de cette condamnation une affaire morale.
Il ne s’agit pas de retomber dans la séparation des bons et des méchants. Nous ne sous estimons pas la tentation du : "plus je gueule contre les militants, plus je prouve que je n’en suis pas et plus je me mets à l’abri de la critique !"
 »

Ce texte est un classique de la critique du militantisme gauchiste. Quarante ans plus tard, il reste toujours d’actualité.