Texte sur la nécessité d’en finir avec la gauche pour en finir, par exemple, avec le capitalisme...
MOTS: Infokiosque fantôme (partout)
Articles
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Nous voulons détruire la gauche
10 janvier 2004, par Catta -
Lettres depuis la prison de Silvia, Billy, Costa et Marco
7 septembre 2011, par CollectifA la suite de rappels relatifs aux arrestations et incarcérations de Silvia, Billy, Costa et Marco, plusieurs de leurs lettres de prison sont ici réunies avec l’objectif de visibiliser leurs luttes depuis derrière les barreaux...
Face à l’enfermement, la correspondance est un des moyens les plus importants pour rester actif-ve-s, pour continuer à participer aux luttes en développant un lien entre dedans et dehors. La solidarité est notre arme !
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Notre planète est une prison
5 octobre 2009, par Comité anti-expulsion, Coordination internationale contre l’enfermement et l’univers carcéral, l’Envolée journal, l’Envolée radio, Secours rouge« Aujourd’hui, la lutte contre toutes formes de répression et contre l’instauration d’une société carcérale devient un aspect fondamental de chaque forme de résistance, parce que chacun d’entre nous s’y trouve confronté dans toute sa violence dès que s’ébauche une perspective collective de changement social ou une simple rébellion. Parce que
le capital et ses États déploient tous leurs moyens pour maintenir leur domination. »Texte collectif rédigé en novembre 2003.
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La guerre pour l’imagination
12 avril 2016, par La CavaleNotre environnement change à toute allure. Et lentement mais sûrement, de façon presque inaperçue, nous aussi changeons en même temps. L’environnement nous change. Il influence nos faits et gestes, la conception de notre temps, nos mouvements, nos désirs et nos rêves.
Regarde cette ville. C’est un endroit qui se trouve constamment en état de changement. Le pouvoir y érige de nouveaux centres commerciaux et des prisons, y occupe les quartiers avec des milliers de nouvelles caméras et des commissariats supplémentaires, y construit des lofts pour les riches et pousse les pauvres en dehors de la ville, y étend les transports en commun pour que tout le monde puisse toutefois arriver chaque jour à l’heure à sa place dans l’économie.[Repris de La Cavale.]
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NO TAV/ZAD Entretien n°11
8 octobre 2016, par Mauvaise Troupe« La Credenza n’est pas un restaurant normal. C’est un restaurant, mais c’est aussi une association, un point de rencontre et d’accueil et c’est devenu un lieu d’élaboration politique. Tu dois être au milieu des gens, et donc pendant que tu manges une pizza, tu peux discuter. [...] Nous l’avons appelée la Credenza, c’est-à-dire à la fois le buffet que l’on trouve dans les cuisines et la croyance. C’est une référence à la règle des Dolciniens qui disait : "de chacun selon ses possibilités, à chacun selon ses besoins." »
Entretien réalisé en plusieurs fois, entre la fin 2014 et le printemps 2016, pour transmettre un morceau de la lutte contre le TGV Lyon-Turin en val de Suse.
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Ça m’gratte la chatte
30 septembre 2017, par Des filles de BrocéliandeL’envie de faire cette brochure est partie d’un parcours personnel (le mien) autour
des mycoses, que j’ai partagé avec les copines du groupe de self-help dont je fais
partie. Depuis maintenant trois ans, nous approfondissons nos connaissances, nous expérimentons autour de la naturopathie et de l’auto-médication par les plantes, et plus particulièrement sur la sphère gynéco, dans une envie de réappropriation du
savoir sur nos corps mais aussi, pour le plaisir que cela donne de comprendre ce
qui se passe en nous et donc d’être plus à même de trouver des remèdes et des
chemins de guérison.Sommaire :
- Pourquoi cette brochure ?
- Définitions
- Prévention des infections- Les différentes causes pouvant provoquer une mycose vaginale
- Prise d’antibiotiques
- Alimentation
- Psycho/Sexo
- Sexualité
- Autres
- Témoignages
- Proposition de traitement
- Mises en garde et précautions avant de faire le traitement
- Les différentes phases du traitement
- Hygiène intime pendant le traitement
- Phase attaque
- Phase de cicatrisation
- Phase de consolidation
- Après guérison
- Faut-il continuer le traitement ?
- Les grosses irritations
- Les produits et huiles de base du traitement
- Recette de baume gynéco
- Recette de yaourt maison
- Bibliographie et sources -
Je suis l’ennemi de la propriété individuelle
14 décembre 2009, par Clément DuvalLe 12 janvier 1887, le jury de la Seine condamne Clément Duval, un serrurier de 37 ans, à la peine de mort. Membre fondateur du groupe La Panthère des Batignolles, il a cambriolé le 4 octobre 1886 un hôtel particulier de la rue Monceau, y a dérobé pour quinze mille francs d’argenterie et de bijoux avant d’y mettre le feu. Le 17 octobre, les agents de la Sûreté tentent de s’emparer de lui alors qu’il se rend chez un receleur. Au cri de “au nom de la loi, je vous arrête”, il répond “au nom de la liberté, je te casse la tête !” avant de planter un couteau dans le corps du brigadier Rossignol. C’est donc pour vol, incendie et tentative de meurtre qu’il est condamné à mort avant que sa peine ne soit commuée le 28 février aux travaux forcés à perpétuité. Dans cette brochure, sa déclaration devant la cour d’assises, le 11 janvier 1887, à l’époque distribuée dans la rue à 50 000 exemplaires.
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La société de l’avenir,
suivi de L’âge de l’ersatz,
suivi de Où en sommes-nous ?
26 avril 2004, par William MorrisCes textes sont trois conférences que William Morris a données entre 1887 et 1894. L’ensemble de ces trois textes peut apporter une critique de la société industrielle, de la consommation, du progrès, du travail, de l’activisme(!) dont le point le plus interpellant est que l’on pourrait les calquer à notre époque sans enlever une miette du fond. Quand bien même on puisse avoir des divergences avec son point de vue, il paraît d’une déconcertante actualité... Il y a de quoi se poser des questions...
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NO TAV/ZAD Entretien n°1
27 septembre 2016, par Mauvaise Troupe« Alors je commence à laisser mes compagnons de cellule, mais je te jure que ça me plaisait pas parce qu’on était... Ce détenu et moi, on espérait tous les deux sortir, alors j’ai commencé à saluer les uns et les autres, à un moment on entend crier : "Nucera, tu veux sortir ou rester là ?", et je réponds : "vous m’avez emmené ici, vous m’avez fait rencontrer plein d’amis et maintenant vous voulez me chasser dehors sans que je les salue ! Si vous voulez fermer les cellules, fermez-les, je resterai encore une nuit ici, mais je dois tous les saluer avant de m’en aller." »
Entretien réalisé le 14 avril 2015 au bar de Bussoleno, pour transmettre un morceau de la lutte contre le TGV Lyon-Turin en val de Suse.
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Aux vagabonds, aux chômeurs, aux déshérités, aux miséreux...
8 octobre 2013, par Lucy ParsonsOriginalement publié dans le numéro du 4 octobre 1884 du journal anarchiste Alarm, ce texte fut distribué sous forme de tract par l’International Working People’s Association, organisation anarchiste dont le but était de reprendre là ou la première AIT (1864-1877) s’était arrêtée, et à laquelle appartenaient Albert Parsons (compagnon de Lucy), August Spies, et d’autres anarchistes emprisonnés et exécutés à la suite de la tentative insurrectionnelle de Haymarket à Chicago en 1886. D’origine afro-américaine, mexicaine et indienne Creek, Lucy nait en 1853 et grandit dans un ranch au Texas où elle est esclave, elle participera toute sa vie au combat anarchiste, jusqu’à sa mort dans l’incendie de sa maison à Chicago le 7 mars 1942.