Extraits choisis du livre de Peter Gelderloos, L’échec de la non-violence, du Printemps Arabe à Occupy. Ces extraits ont pour vocation de s’opposer aux théories d’une non-violence dogmatique afin de pouvoir respecter la pluralité des modes d’action.
MOTS: Infokiosque fantôme (partout)
Articles
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Pour la pluralité des modes d’action
15 avril 2020, par Peter Gelderloos -
Actions directes et revendications de groupes autonomes sur le territoire allemand
16 janvier 2021, par anonymesDepuis l’Allemagne en 2017-2019, « voici un florilège d’actions directes avec leurs revendications, dont nous espérons qu’elles vous plairont, vous réjouiront, vous inspireront. »
« Les actions ne nous servent pas seulement à communiquer entre nous, mais aussi à faire campagne à notre façon : pour assurer des compas de notre solidarité pratique, pour faire partager nos derniers débats et luttes avec nos voisin·es, ou bien pour faire pression sur des entreprises, sur la "Justice" ou sur l’État. »
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Les ami.es sont le meilleur des remèdes
15 avril 2015, par The Icarus ProjectThe Icarus Project est un réseau international d’entraide en santé mentale radicale.
Il est fait par et pour des personnes aux prises avec des états et des vécus communément étiquetés de "maladies mentales".
Nous préférons voir notre folie comme un don dangereux à cultiver ou dont il faut prendre soin plutôt que comme une maladie ou un désordre qu’il faudrait "guérir" ou "dépasser".
Nous voulons créer de nouveaux éléments de culture et de langage qui s’accordent avec notre manière d’expérimenter le monde plutôt que de faire rentrer nos vies dans un schéma pré-établi.
Nous proposons des espaces pour se rencontrer, apprendre les un.es des autres, s’entraider, créer et lutter ensemble.
Les personnes sous traitement médicamenteux y sont les bienvenues, de même que les personnes qui ne prennent pas de médicaments .
Celles qui usent de catégories diagnostiques pour se définir sont les bienvenues, tout comme celles qui se définissent autrement.
The Icarus Project promeut l’auto-détermination et l’entraide mutuelle.
Ce guide est une invitation détaillée pour prendre part à ce projet. -
Ya du baston dans la taule
26 octobre 2010, par CollectifUne histoire partielle et partiale des luttes anticarcérales en deux temps : un premier volume constitué de récits de mutinerie, où les mutins nous offrent leur point de vue, et deux volumes consacrés à une chronologie de ces luttes des années 1820 à nos jours.
Mettant l’accent sur les luttes collectives, ces brochures répondent à l’envie de lire l’histoire à travers des événements cristallisant les rapports de force qui caractérisent chaque situation de détention. De la réappropriation des lieux à la prise de parole, chacun de ces mouvements représente un obstacle potentiel dans les rouages toujours plus huilés de la machine carcérale. Des mouvements qui, comme les détenus, restent étouffés derrière les murs des prisons, pour en nier la portée. Mais l’union faisant la force et décuplant les volontés, de la sujétion au statut du sujet il y a un fossé que la lutte collective aide parfois efficacement à franchir.Volume 1 : Récits de mutins et d’une mutine
Volume 2 : Chronologie des mutineries dans les lieux de détention français (1820-1987)
Volume 3 : Chronologie des mutineries dans les lieux de détention français (1988-2010) -
Qui est là est là, et qui n’est pas là n’est pas là
30 janvier 2023, par Alfredo CospitoEn prison comme dehors, Alfredo Cospito ne mise que sur l’action, toujours et encore.
« La peur nous empoisonne, les compromis sont ses fruits empoisonnés. Puis, c’est le tour des jolis mots, des jolies théories, les jolies stratégies à long terme, de colorer en rose toute cette merde, nous poussant à la prudence, au "réalisme" politique. Mais malheureusement, même peinte en rose, la merde reste de la merde. »
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Nous fûmes les rebelles, nous fûmes les brigands...
3 juin 2012, par Belgrado PedriniC’est l’histoire d’un jeune homme autodidacte de 18 ans qui s’engage dans la lutte révolutionnaire. Le parti fasciste est alors installé aux commandes de l’Etat italien depuis près d’une dizaine années. C’est l’histoire d’un anarchiste qui s’arme contre lui bien avant 1943, année du débarquement anglo-américain en Sicile, de la chute provisoire de Mussolini et des débuts officiels de la Résistance. Bien avant la fin de la trêve entre le fascisme brun et le fascisme rouge. Celle qui a par exemple conduit le Parti communiste italien, inféodé à Togliatti, à proposer à ses militants d’infiltrer les indispensables structures de masse créées par les fascistes pour un jour les retourner à son propre service.
Un jour… L’attente dans une nuit sans fin, en cette période qui précède le second conflit mondial. Des poignées d’hommes courageux et déterminés sont pourtant prêts à risquer le tout pour le tout plutôt que de continuer à survivre sous un tel régime. Comme sous n’importe quel régime d’ailleurs, dès lors qu’il est placé sous le règne de l’Etat, de l’exploitation ou de la marchandise.Introduction à l’édition française de Nous fûmes les rebelles, nous fûmes les brigants, novembre 2005.
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Société nucléaire
14 mars 2012, par Roger Belbéoch« L’adoption de l’énergie nucléaire tant civile que militaire et sa mise en œuvre rapide se placent dans la logique du développement industriel. Elle mène cette logique jusqu’à un point limite qui confère à cette société certains caractères particuliers permettant de parler de société nucléaire. Que celle-ci s’instaure ou non dépend de forces antagonistes qui freinent ou accélèrent le processus. »
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Emilie Lamotte [1877-1909]
15 juin 2006, par Emilie Lamotte, Shalazz1877-1909 : Emilie Lamotte. Anarchiste, ancienne institutrice, néo-malthusienne, auteure de brochures sur l’éducation et la contraception, d’une pièce de théâtre, rédactrice au Libertaire et L’anarchie, propagandiste, peintre et dessinatrice, milieu-libriste, nomade en roulotte et volage... Voici quelques uns de ses textes sur l’éducation, la contraception, l’amour, parus entre 1905 et 1911, brochures, articles de presse ou pièce de théâtre.
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De la Politique
à la Vie
1er novembre 2009, par Anonyme, Venomous Butterfly et Willful Disobedience, Wolfi LandstreicherDans ce texte sous forme de proposition générale pour une rupture avec la gauche adressée à tous les anarchistes qui ne souhaitent plus attendre de miraculeux lendemains qui chantent, l’auteur trace des pistes claires pour une lutte anti-politique avec pour volonté d’avoir une incidence sur la pensée comme sur les actes.
cette rupture avec la gauche est basée sur la nécessité de libérer la pratique de l’anarchie des confins et des limites de la politique, ce n’est certainement pas pour embrasser la droite ou toute une autre partie du spectre de la politique. Il s’agit plutôt d’une reconnaissance qu’une lutte pour la transformation de la totalité de la vie, une lutte pour reprendre le contrôle de chacune de nos vies dans un mouvement collectif pour la réalisation individuelle, ne peut qu’être entravée par des programmes politiques, des organisations « révolutionnaires » et des constructions idéologique auxquelles il faudrait s’asservir, parce que celles-ci aussi, tout comme l’État et le capital, exigent que nous leur donnions nos vies plutôt que d’en reprendre le contrôle.
Nos rêves sont bien trop grands pour les limites étroites du réalisme politique.
Cela fait déjà depuis trop longtemps que nous aurions du laisser la gauche derrière nous pour continuer sur notre joyeuse voie vers l’inconnu de l’insurrection et la création de vies pleines et auto-déterminées. -
Chronologie étoffée et documentée du MIL [1967-1974]
7 janvier 2006, par André Cortade (signature collective)L’ « agitation armée » du MIL consista, non seulement à diverses expropriations de banques - pour le financement des caisses de soutien (grévistes, prisonniers...) et celui de la « propagande » -, mais aussi - et surtout - à la production de textes critiques vraiment très intéressants.
Ainsi, nous reproduisons quelques uns de ces textes plus ou moins théoriques qui éclairent sur ce qu’était le MIL : communiqués d’expropriation, critique du léninisme et des organisations gauchistes, analyse du contexte espagnol, critique de l’anti-franquisme, méfiance viscérale vis-à-vis des avant-gardismes politico-militaires, texte d’autodissolution...