« Si les citoyennistes peuvent parler de crise, c’est que l’État en a parlé d’abord. Depuis trente ans, la France est, paraît-il, en crise. Cette « crise », bien réelle au début, a bien plutôt été ensuite une façon de justifier l’exploitation. Aujourd’hui, c’est la « reprise » qui joue ce rôle, et les réformistes sont bien embêtés. Les voilà contraints de réajuster leur discours, toujours calqué sur celui de l’État, et ceux qui il y a six mois nous parlaient d’une crise mondiale généralisée nous parlent aujourd’hui de « répartir les fruits de la croissance ». Où est la cohérence ?
Où sont-ils donc, ces keynésiens antilibéraux, ces réformistes sans réformes, ces étatistes qui ne peuvent participer à un État, ces citoyennistes ?
La réponse est simple : ils sont dans une impasse. »