Reconnaître les autorités, qu’elles soient établies ou tacites, est une difficulté pour tout groupe organisé.
Comment agir sans s’entraver dans des structures aliénantes ? Peut-on se passer de structure ?
MOTS: Iosk Editions (Grenoble)
Reconnaître les autorités, qu’elles soient établies ou tacites, est une difficulté pour tout groupe organisé.
Comment agir sans s’entraver dans des structures aliénantes ? Peut-on se passer de structure ?
5 textes courts pour abandonner l’Amour avec un grand A, l’Amour mièvre, romantique, exclusif, hétéronormé, codé, catégorisé, possessif... Et pour entamer la construction d’une affection abondante, sans dominations et sans dépendances. Petites analyses de la culture de l’Amour, idées pour s’en défaire progressivement...
Comment articuler réflexion, action et ressenti ?
Comment articuler individualité et
collectif ?
Quel degré d’investissement dans un
projet collectif ?
Quel degré de présence sur le lieu ?
Squatter, est-ce un travail ?
La spontanéité : un choix ? Un poids ? Une chimère ?
Quelle répartition des tâches ?
Pourquoi reproduisons-nous des normes ?
Quelle ouverture sur l’extérieur ?
Les chef-fes, comment s’en débarasser ?
Comment s’éloigner de la spécialisation ?
Quelle communication interne des informations ?
Quels moments de discussions/décisions collectives ?
Quelle communication des sentiments ?
Quelle communication vers l’extérieur ?
Comment sortir de la consommation ?
Comment atteindre l’autonomie alimentaire ?
Quels liens ville-campagne ?
Faut-il envisager la légalisation de nos squats ?
Toutes ces questions sont très présentes dans les squats puisqu’elles
touchent à la pratique de l’autogestion. On s’est dit qu’on se sentait un peu
isolé-e-s sur ces réflexions, parce que dans les revues anars et totos et tout
et toute on parle beaucoup de lutte et de théories mais peu de pratiques, et
que même dans les squats le temps ou l’envie de se poser ces questions
en face manquent souvent...
Nicolas Sarkozy est en 2005 le personnage politique préféré des français : « courageux », « efficace », il s’est taillé une réputation de spécialiste des dossiers brûlants. En 2003, il réussit, là où ses prédécesseurs se sont cassés les dents, à créer le Conseil Français du Culte Musulman, et se forge d’un coup une quadruple réputation de négociateur, d’homme à poigne, d’ami de l’Islam et d’homme-providence sur le prétendu problème des banlieues.
Il faudra attendre quelques mois encore pour feuilleter le livre-confidence « la République, les religions l’espérance », co-signé avec MM. Collin & Verdin : une œuvre qui se veut « contribution majeure à la réflexion sur les valeurs fondatrices de la République et l’avenir de la laïcité française » (sic !). En fait, un carnet faussement intime qui expose, outre sa démarche, sa foi et ses grands thèmes de « combat ».
Mais si le ton se veut sincère et le propos de bon sens, les opinions distillées sont inquiétantes : remise en cause de la laïcité, instrumentalisation des cultes et thèmes les plus réactionnaires défilent à grands coups d’amalgames, de clientélisme et de leviers populistes.
L’objectif de cette brochure est d’analyser dans les propos de M. Sarkozy sur quoi reposent ses opinions, et en quels actes elles peuvent être amenées à se traduire. Analyse nécessaire car lorsque l’on apprend qu’en voulant miser sur la religion pour combattre la délinquance, le ministre de l’Intérieur a intronisé la frange fondamentaliste de l’Islam en France, et qu’on découvre cela dans un ouvrage co-écrit par la fine fleur fondamentaliste, - catholique cette fois -, on n’a plus aucun doute sur le fait que Nicolas Sarkozy, potentiel futur chef de l’État, n’est vraiment pas un modéré.
Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas.
Il nous semble fondamental de réfléchir à nos modes de discussion et de prise de décision collective, afin de tendre réellement vers un changement radical de société...
La brochure "débat sur les débats" aborde différents thèmes :
– Les enjeux politiques des débats et discussions : cohérence entre théorie et pratique, rapports de consommation, rapports de genre, rapports de pouvoir, opinions privatisées et opinion publique...
– La prise de décision au consensus
– L’art de discuter : comment élaborer collectivement des théories et une praxis
– Les outils dans un débat : tour de parole, bâton de parole, écoute empathique, petits groupes, banque de questions, gestes, synthèses...
– Les rôles dans un débat : médiatieur/ice, scribe, montre, porte-parole
– Le compte-rendu d’une expérimentation collective (débat sur les débats, mars 2003, festival fraka, Grenoble)
– La communication des ressentis
Le sport, une idéologie beaucoup moins noble qu’on veut le faire croire... Une introduction à la critique politique du sport, de son étroite parenté avec les cultures de la domination et le système capitaliste, est parue dans la revue Quasimodo : nous la republions ici.
« Pourquoi le chômage nous fait si peur ? D’où vient la culture du travail ? Comment s’exprime-t-elle aujourd’hui, quel est son avenir ? Avons-nous besoin du travail pour s’épanouir, pour s’intégrer, pour êtres reconnu-e-s socialement, pour s’enrichir, pour meubler notre temps, pour participer à la vie politique ? Quelques points de vue. »
L’histoire des anarchistes est largement absente des manuels et n’a percé dans le monde universitaire que depuis peu. Les lignes qui suivent donnent un aperçu, quelques bribes, des lignes de force, scandées par des chansons.
"Le 20 février 1999, à Madrid, se réunirent à la première assemblée de refondation de Lucha Autonoma plus de cent personnes, appartenant à 28 collectifs ou réseaux. (...) Le but du processus était d’étudier les pratiques des différents collectifs, de chercher les éléments communs qui favoriseraient les idées, les actions et les formes d’organisation les plus adéquates. On revendiqua sans cesse le principe des assemblées et de l’horizontalité, la nécessité de casser la division entre dirigeant-e-s et dirigé-e-s, la garantie de la participation, dans le respect des différences et de la pluralité. On chercha une coordination sans prétention centralisatrice, qui respecte les différents rythmes et caractéristiques des collectifs, qui réponde aux nécessités et aux attentes de tou-te-s et qui aide à dépasser les erreurs et les défauts que produit l’usure. Dans cet espace de discussion devaient participer non seulement les sept collectifs coordonnés de Lucha Autonoma, mais tous ceux et toutes celles qui se réclamaient (plus ou moins) du mouvement autonome."
Echanges de textes, traduits du castillan au français.
4 petits textes au menu de cette brochure :
– A propos de l’insécurité pose quelques premiers doutes
par rapport à la guerre sécuritaire ambiante
– Le mythe de l’insécurité (ou comment on construit des classes dangereuses)
décortique le discours et les
pratiques sécuritaires
– Le coût d’Etat sécuritaire évoque le juteux marché qui vit de la paranoïa sécuritaire
– Répression des Roms et des Romnis amène un éclairage sur le thème des Rom-ni-s,
victimes parmi d’autres des
lois sécuritaires.