Brochure "mémo" sur la prise en charge des principales blessures en manifestation et en actions militantes, associées aux armes de la police les ayant causé. Version à la fois en Français et en Englais.
MOTS: Infokiosque fantôme (partout)
Articles
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Tuto Medic
9 juin 2023, par anonymes -
Architecture et anarchie
6 février 2015, par Jean-Pierre GarnierÀ l’heure où certains réaffirment, comme les maoïstes en leur temps, vouloir « reprendre la ville », se la « réapproprier » ou l’« auto-gérer », il paraît nécessaire de reproduire des textes comme celui-ci. Nous rappelant, à travers la question de l’architecture, qu’il n’y a rien à se réapproprier dans ce monde, et renvoyant à leur véritable origine – le citoyennisme – toutes les illusions participatives des démocrates en tout genre. Après tout, que vient faire le re de « réapproprions-nous la ville », « reprenons la ville » ou « reclaim the street ». À quel moment les villes nous ont-elles appartenu ? Lorsque l’humanité fut chassée de ses terres pour habiter les villes construites comme des camps pour fixer et concentrer la main d’œuvre sous bonne garde ? Nous les avons construites, oui, en des temps immémoriaux ou récemment, mais nous ne les avons pas dessinées, nous ne les avons pas pensées, et elles n’ont pas été construites pour nous servir, mais pour servir les puissants et leur maintien de l’ordre, donc pour nous asservir. (Extrait de l’introduction)
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Gouttes de soleil dans le labyrinthe de béton
18 septembre 2023, par Groupe Révolutionnaire CharlatanNotes sur le soulèvement de juin-juillet 2023 dans les quartiers ghettoïsés de France suite à l’assassinat par la police de Nahel à Nanterre.
Sommaire :
- Embrasement
- La clarté dans la confusion
- Consummitum Est
- Tout nier devient vital
- La partie qui abolit le tout -
Le désespoir vert nourrit le fascisme rouge
26 février 2022, par KlokkeblomstTraduction du texte "Green Desperation fuels Red Fascism, Andreas Malm’s authoritarian leftist agenda", publié par Klokkeblomst durant l’été 2021, ce texte présente une critique du léninisme vert développé par Andreas Malm.
Sommaire :
- Solutions ?
- La justice climatique est anti-autoritaire
- Les nombreux visages de l’autorité
- Le léninisme, pourquoi pas ?
- Malm & l’Etat
- C’est sûr que ça ne sera pas télévisé
- La ligne de fond -
Oaxaca 2006 : entretien avec L., activiste autonome
2 mai 2010, par CollectifOaxaca, 2006 : une grève de profs qui installent un campement dans le
centre-ville, une attaque de la police contre ce campement, la population qui
se solidarise et repousse l’attaque... C’est le point de départ d’une lutte qui
dura presque six mois. Une lutte multiforme, contre un gouverneur haï, et
contre tout un système social et économique invivable. Une lutte à laquelle
prirent part des secteurs extrêmement variés de la population : indigènes et
punks, femmes au foyer, profs, étudiant-es, pères de familles...
Les formes d’organisation et d’action aussi bien que les enjeux sont
multiples. L’APPO, Assemblée populaire des peuples d’Oaxaca, qui fédère
le mouvement, se veut une organisation d’organisations, sur des bases
autogestionnaires et assembléistes.
Des radios, et même une chaîne de télé, sont prises par les insurgé-es,
et défendues avec rage (une attaque de flics contre la radio Universidad est
repoussée après sept heures de combat). La ville se couvre de barricades.
De la défense contre les raids meurtriers de pistoleros à l’apprentissage de la
prise de décision collective, c’est toute la vie quotidienne qui est bouleversée.
Pour des militant-es autonomes, comment se fondre dans un tel mouvement ? Comment y participer, quelle place y prendre ?
L. nous raconte ici ce qu’il a vécu pendant ces mois d’insurrection. Ce
qui nous intéresse dans ses propos, ce n’est pas le récit d’une révolution
exotique. C’est au contraire ce qui nous concerne directement, ce en quoi
nous pouvons nous reconnaître, et ce qui pourra enrichir nos pratiques de
lutte.Extrait du livre ¡ Duro Compañer@s ! Récits d’une insurrection mexicaine de Pauline Rosen-Cros, paru en 2010 aux éditions Tahin-Party.
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À propos de la destruction de la culture des éléphant·e·s
22 juillet 2021, par Charles SiebertTexte qui parle de l’évolution de la culture des éléphant.es et du rapport éléphant.es / humain.es ces dernières années.
"Nous pensons que la mise en captivité ou le massacre de n’importe quelle espèce animale est problématique. Au delà des éléphant·e·s, une lutte doit être portée de manière générale contre tout lieu d’enfermement ou d’exploitation animale (zoo, élevage,...), ou contre tout contrôle animal systématique (chasse, urbanisation,…) et pour libérer des territoires pour les autres espèces animales. Ces analyses produites sur les éléphant·e·s seraient intéressantes à faire pour d’autres espèces, notamment sur la question de traumatisme à l’échelle de l’espèce, ou œuvrant à la considération de révoltes de certains animaux contre la destruction humaine.
Les images ont été prises de la mise en page de millefolium ou sur internet." -
Retour sur la manif du 22 février 2014 à Nantes contre l’aéroport et son monde
8 juin 2017, par anonymesCette brochure a été écrite pour que cette manif du 22 février 2014 en soutien à la ZAD ne reste pas dans les mémoires comme une réaction des manifestant-es face à des provocations policières, comme une lutte parcellaire qui aurait réussi à fédérer du monde, mais bien comme un rendez-vous donné pour attaquer les keufs et les vitrines du capitalisme, un rendez-vous pour empêcher la construction d’un aéroport et pour vomir cette horrible démocratie bourgeoise.
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Psychologie du crime de l’exploitation animale
6 janvier 2005, par Philippe LaporteL’urbanisme moderne exporte les abattoirs vers la périphérie des villes pour éloigner des regards les crimes traditionnellement commis envers les animaux.
Le métier de bourreau a toujours été un métier méprisé, comme si la société avait honte de ce qu’elle fait. Mais pour cesser de commettre ce crime collectif nous devrions reconnaître qu’il en est un.
Ce qui augmenterait encore notre sentiment de culpabilité, c’est pourquoi nous le faisons rarement.
Défenseur de la cause animale, l’auteur, après avoir pratiqué un militantisme accusateur, en appelle aujourd’hui à une nouvelle façon de militer moins culpabilisante et plus au fait des facteurs psychologiques.
[4ème de couverture du livre.] -
Révolution bourgeoise et luttes de classes en France, 1789-1799
8 avril 2015, par Sandra C.L’histoire grand public montre la Révolution française comme un moment de violence extrême et aveugle exercé par les classes populaires manipulées par des leaders révolutionnaires, tout en focalisant sur l’épisode fatidique de la Terreur vue comme une dérive regrettable. Loin de ces clichés servant des intérêts de classe, les faits montrent comment les travailleurs urbains et ruraux ont mené des luttes autonomes pour un monde meilleur dépassant ainsi le contenu bourgeois de la Révolution, et forgeant des expériences pour les combats à venir.
Cette approche de la période révolutionnaire française entend rappeler que la lutte des classes n’est pas un concept construit de toute pièce. Aujourd’hui, face aux ravages du capitalisme, qui puise ses racines dans ce moment-charnière que constitue la fin du XVIIIe siècle, les prolétaires d’ici et d’ailleurs ne peuvent rien attendre d’un réformisme qui n’en finit pas de nous resservir les mêmes recettes miracles pour « humaniser » ce système.
Cette brochure constitue la 1ère partie d’un travail sur la Révolution française et couvre la période 1789-1792, de la crise de l’Ancien Régime à la chute de la monarchie. La période qui suit la chute de la monarchie jusqu’au coup d’État du 18 brumaire fera l’objet d’une autre publication, à suivre...
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Autour de la « catastrophe » Katrina à la Nouvelle-Orléans
29 mai 2007, par CollectifCatastrophe humaine, catastrophe sociale... Catastrophe où le plus grand nombre se retrouve - semble-t-il - complètement paumé. Où de grandes difficultés à s’organiser pour l’immédiate survie se font sentir. Et où aller s’entasser dans le SuperDôme - gracieusement mis à disposition par les autorités - devient l’unique solution.
Quelques-uns cependant, tenteront de s’organiser par eux-mêmes, à trois ou quatre amis, ou bien à plusieurs dizaines, pour assurer récupération de denrées alimentaires et d’eau potable. Certains refuseront d’être parqués par l’armée et préféreront, les armes à la main parfois, s’organiser pour fuir la zone sinistrée.
Seulement, l’Etat capitaliste par son infinie nécessité de contrôler les flux - de marchandises et de travailleurs -, imposera une répression féroce à celles et ceux qui pratiqueront l’auto-organisation. Le premier objectif sera de protéger la marchandise avec autorisation de tuer les pillards. Ensuite, il s’agira de gérer les flux de populations et empêcher physiquement ceux qui veulent fuir par leurs propres moyens. Le tout dans un black-out médiatique digne de l’Irak.
« 300 soldats de la garde nationale viennent juste de rentrer d’Irak. Ils ont une certaine expérience des combats. Ils rétabliront l’ordre dans les rues. Ils ont des M-16 prêts à tirer. Ces troupes savent comment tirer et tuer et elles sont plus que jamais prêtes à le faire. »
La gouverneure de Luoisiane, Kathleen Blanco, septembre 2005.