Le 2 décembre 1851, Louis-Napoléon Bonaparte, président de la République française depuis trois ans, refuse de quitter le pouvoir à quelques mois de la fin de son mandat, alors que la Constitution de la Deuxième République lui interdisait de se représenter.
Il dissout l’assemblée, rétablit le suffrage universel masculin et convoque le peuple français à des élections et à la préparation d’une nouvelle constitution pour succéder à celle de la Deuxième République. Si le peuple de Paris réagit relativement peu pour défendre une assemblée conservatrice qui l’a dépouillé d’une partie de ses droits politiques, ce n’est pas le cas dans les zones rurales de près d’une trentaine de départements, en particulier dans les « Basses-Alpes », aujourd’hui les Alpes-de-Haute-Provence.
MOTS: Boîte A Outils Editions (Forcalquier)
Articles
-
Plantons le thym, la montagne fleurira et autres textes
29 juin 2015, par Christian Maurel, Jean Rambaud, Philippe Bourguignon , Pierre Dupont -
L’Organisation Internationale pour les Migrations : une organisation contre les migrant-e-s
7 mai 2004, par Titam.tizaHistorique et actualité de l’OIM (Organisation Internationale pour les Migrations), qui "gère" les flux migratoires notamment au sein des pays riches (mais pas seulement).
-
Zomia ou l’art de ne pas être gouverné
15 juillet 2015, par Jacques BerguerandParu initialement dans Archipel n° 228, juillet-août 2014, il s’agit d’une recension par Jacques Berguerand du livre de James C. Scott dont la traduction en français est parue en février 2013 aux Editions du Seuil sous le titre Zomia ou l’art de ne pas être gouverné.
James C. Scott, né en 1936 et professeur à Yale, se consacre depuis le début des années 1970 à l’analyse des formes de résistance auxquelles les dominé-e-s, les peuples colonisés, les laissés-pour-compte ont eu recours pour contrer la domination de l’État, précolonial, colonial ou postcolonial. -
Medzitlija : Ces réfugié-e-s dont personne ne veut
18 avril 2004, par Titam.tizaL’histoire de près de 700 Rroms fuyant le Kosovo, ou comment l’Union européenne confirme son racisme anti-roms et sa volonté d’empêcher au maximum l’immigration des populations défavorisées.
-
Le temps des bûchers
26 mars 2015, par StarhawkExtrait de Femmes, Magie et Politique, il s’agit d’une analyse de la chasse aux sorcières au travers des thèmes de l’expropriation de la terre, de l’expropriation de la connaissance et de la guerre à l’immanence.
-
qcq Boite A Outils Editions
10 août 2006, par Boite A Outils Editions« Boîte à outils », parce que le capitalisme et le patriarcat ne s’effondreront pas tout seuls et que pour les y aider, il nous semble nécessaire de se doter d’outils d’analyse pour comprendre les mécanismes de leur domination.
Pour cela, nous recherchons et publions des textes, analyses historiques, parfois vus sous des angles différents, qui peuvent nous aider dans une réflexion autonome.
Et parce que nous plaçons l’autonomie en tête des valeurs que nous chérissons, comme mode de lutte et comme mode (...) -
Les radicaux urbains et paysans dans la révolution anglaise (1641-1649)
19 mars 2015, par CollectifQue les Diggers et leur vision d’une société basée sur la propriété collective de la terre et de ses produits, malgré leur faible nombre (la vingtaine de personnes qui accompagnait Winstanley pour squatter St Georges Hill inspira d’autres groupes, mais à peine plus nombreux) et la courte durée de leur expérience (à peine un an) continuent, 360 ans après leur défaite, non seulement à être évoqués, mais aussi à être une inspiration pour nombre de gens et de collectifs semble incroyable.
L’une des explications pourrait être que Winstanley, ainsi que d’autres Diggers restés anonymes, a beaucoup écrit, et que la clarté, l’enthousiasme et la passion de ces textes font toujours sens de nos jours.
Mais aussi que l’un des grands slogans des Diggers appelait avant tout à l’action qu’ils considéraient comme indispensable au point qu’ils affirmaient que la théorie n’était rien si elle n’était pas suivie d’action. Non seulement disaient-ils (et écrivaient-ils) ce qu’ils faisaient, mais ils faisaient aussi ce qu’ils disaient. On peut les considérer comme les précurseurs, aussi bien du squat politique, que de l’action directe non violente, et c’est sans doute ce qui continue de les rendre populaires auprès de générations successives d’activistes.