Pour passer à l’action directe en manif :
– Intelligence tactique
– Connaissance du terrain
– Décentralisation et groupes d’affinités
– Communication
– Mobilité
– Spontanéité
– Tactiques pour éviter l’arrestation
MOTS: Mouvance autonome
Articles
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Appel pour l’action directe
8 juin 2003, par Anonyme -
Des bouts du mouvement lycéen 2005 - Paris
26 août 2005, par CollectifUn des buts de cette brochure, au-delà de la volonté de témoigner / participer à l’histoire des luttes sociales, est d’inciter à agir, à ne pas rester passif ou isolé face au pouvoir. Celui-ci cherche à nous diviser : les lycéen-ne-s dans une case, les intermittent-e-s du pestacle dans une autre, les retraité-e-s encore dans une autre, les profs, les fonctionnaires, les chômeur-euse-s, les squatteur-euse-s, les sans-papiers, etc., en gros c’est chacun-e sa merde et plus ou moins chacun-e pour sa gueule, dans sa « corporation ». Ce mouvement lycéen a dépassé, par ses pratiques, son énergie, ses envies, le cadre strict des revendications lycéennes. C’était chouette, joyeux, enthousiasmant. Tout cela le sera encore plus quand il ne s’agira plus d’un mouvement « lycéen » ou « étudiant » ou même contre telle ou telle réforme, contre tel ou tel gouvernement, mais carrément pour un autre monde, d’autres modes de vie, d’autres pratiques collectives. Le mouvement lycéen a aussi démontré qu’il était possible de ne pas céder au chantage de la répression, et que l’action directe restait LE moyen de pression le moins sclérosant, celui qui permet de vivre pleinement nos luttes, sans délégation de pouvoir ni récupération politique. La rue reste un lieu privilégié pour les luttes sociales.
Pour ces raisons très subjectives, les textes mis en avant dans cette brochure sont avant tout des récits de manifs et autres actions. Ceux-ci peuvent être inspirants, motivants, en tout cas ils témoignent d’une possibilité d’agir, sans forcément avoir une expérience folle des manifs sauvages, par exemple... Ensuite, un texte revient sur la fameuse manif parisienne du 8 mars, et un autre sur certaines des raisons pour lesquelles il peut être intéressant de participer aux luttes lycéennes, notamment quand soi-même on n’est pas (ou plus) lycéen-ne.
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Empire et ses pièges
21 février 2008, par Claudio AlbertaniVoici un article qui lance une critique contre la pensée de Negri d’une manière relativement calme et documentée, pour ceux que la nouvelle gauche italienne n’enthousiasme pas, ni le salaire garanti et autres détournements de la lutte. Vous aurez ici aussi une bonne introduction au contexte historique de l’Italie des années 1970, bouillonnantes de débats passionnants et d’engagements dont il nous reste beaucoup à découvrir.
Vous avez deux couvertures au choix... et hop !
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Auto-réductions !
19 janvier 2009, par anonymes, Tout doit partir« Le Parti communiste (PCI) et les syndicats appellent la population à se serrer la ceinture, mais les comités autonomes répondent que les prolétaires n’ont pas à se sacrifier pour la bonne marche de l’économie, et défendent plutôt le vol et l’auto-réduction. L’auto-réduction, ça consiste à refuser ensemble de payer le prix demandé pour différents services, l’électricité, le téléphone, les transports, les loyers, et même la nourriture et les autres biens de consommation. On paye soit l’ancien prix (lorsqu’il augmente), soit moitié prix, soit rien du tout. »
Italie, années 70’s -
Sous le tapis le pavé
11 janvier 2013, par Collectif Sous le tapis le pavéDe la remarque insistante en soirée à une agressivité latente, d’un machisme gentiment étouffant à une main au cul, les violences sexistes sont multiples et prennent plusieurs formes. Elles se cachent et se déchaînent aussi dans l’intimité, au sein des couples.
Comment parler de ces violences dans nos milieux ?
Comment dire : mon copain m’enferme, me bat, m’insulte, oui mon copain, qui est aussi votre pote, avec qui vous militez depuis des années… Vivre et militer ensemble, cela crée des liens particuliers, avec des codes et des principes tacites.
Que faire quand on apprend telle ou telle histoire sordide, qu’on reçoit telle ou telle confidence ?
Que faire en collectif ?
Nous voulons que le sujet des violences sexistes dans nos milieux ne soit plus un tabou, un sujet négligé, dont les femmes parlent entre elles en sourdine, comme si elles étaient, somme toute, les seules concernées.
Pour nous ces violences ne sont pas des histoires de « vie privée », elles résultent d’une société sexiste où règne des rapports de domination : ces violences sont des actes de contrôle récurrents sur les femmes.
On parle toujours des femmes victimes de violence, comme si leur seul rôle à jouer était passif. Pour nous les femmes résistent à ces violences, chaque jour, en tout lieu, dans la rue et dans leur maison. Nous voulons parler de femmes résistantes.Ce recueil a été réalisé par le collectif non-mixte femmes-trans* SOUS LE TAPIS LE PAVÉ à Lausanne, suite à un travail en commun entre 2011 et 2012.
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« L’Insurrection qui vient », construction identitaire et alternative existentielle
28 décembre 2009, par Alain C.Ce texte n’est pas une étude critique des thèses exposées dans le livre L’insurrection qui vient, ni une tentative de « démontage théorique » de celui-ci. L’idée m’est d’abord venue de l’aborder ainsi, et je ne suis sans doute pas le seul. Bien des choses avancées dans ce livre pourraient en effet être discutées. Mais rapidement, j’ai eu le sentiment de l’inutilité de cette démarche. Ce sentiment, cette intuition plutôt était celle de l’impossibilité du dialogue avec ce livre, ou d’un dialogue toujours rompu en un point déterminé. J’ai eu le sentiment décourageant que ce texte ne pouvait pas être critiqué : il m’a semblé qu’autre chose était en jeu, qui n’était pas quelque chose dont on puisse discuter, pas une simple divergence de vues, que ce qui était central dans le texte n’était pas ce qui y était affirmé, mais l’affirmation elle-même.
Cette volonté rageuse d’affirmation, c’est ce qui donne sa force au texte, mais aussi sa raideur, c’est ce qui le rend imperméable au dialogue. Je n’y vois pas seulement un effet de style, mais une structure profonde, propre à tous les énoncés doctrinaux.
Il m’est donc apparu ceci : si L’insurrection qui vient défend bien des idées, une vision du monde ou un projet politique, ce qu’expose ce texte est toujours conditionné par l’affirmation d’une identité. C’est sous cet angle que je l’aborderai.Alain C.
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Black Bloc(s), au singulier ou au pluriel... mais de quoi s’agit-il donc ?
11 septembre 2003, par AnonymeQu’est-ce qu’un black bloc ? Voici un historique, axé sur le renouvellement de cette pratique, notamment en Amérique du Nord, depuis les années 1990 jusqu’à l’été 2000 (en passant, bien sûr, par les journées de Seattle en 1999).
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ADN : Au-Delà du "Non"
25 janvier 2009, par AnonymeOn assiste déjà aux tentatives d’assimiler toute la lutte autour des sans-papiers à une atteinte à l’autorité de l’État (que ce soit l’hébergement de personnes sans-papiers ou le mouvement contre les centres de rétention), et on se souvient que le prélèvement ADN a commencé à faire parler de lui avec le fichage des faucheurs d’OGM. Ces deux exemples prouvent, s’il en était besoin, que les pratiques policières qui s’expérimentent aujourd’hui au nom de la lutte antiterroriste ont vocation à être appliquées à la gestion de tout mouvement qui s’oppose d’une manière ou d’une autre aux autorités...
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L’autonomie dans la lutte de classe suivi de Autonomie ouvrière et groupes autonomes
16 août 2009, par Henri Simon, Un militant de "Camarades"Les voies de l’autonomie dans la lutte de classe sont impénétrables, tout au moins pour ceux qui ne veulent pas la voir là où elle se trouve. On pourrait dire que cette autonomie, c’est-à-dire ce qui se dégage comme tel de la lutte de classe et non ce qui est préconçu dans la tête de quelque idéologue, est protéiforme - changeant constamment de forme, de registre et de niveau d’attaque, car elle trouve en face d’elle, selon les nécessités du capital, des constructions répressives et/ou intégrantes tendant à empêcher et/ou dévier le cours qu’elle tendrait à prendre naturellement.
Voici deux textes, datant respectivement de 2001 et de 1977, tentant d’analyser les possibilités d’autonomie dans la lutte de classe, en particulier au sein des mouvements de salarié-e-s et des groupes politiques révolutionnaires.
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Actions directes et revendications de groupes autonomes sur le territoire allemand
16 janvier 2021, par anonymesDepuis l’Allemagne en 2017-2019, « voici un florilège d’actions directes avec leurs revendications, dont nous espérons qu’elles vous plairont, vous réjouiront, vous inspireront. »
« Les actions ne nous servent pas seulement à communiquer entre nous, mais aussi à faire campagne à notre façon : pour assurer des compas de notre solidarité pratique, pour faire partager nos derniers débats et luttes avec nos voisin·es, ou bien pour faire pression sur des entreprises, sur la "Justice" ou sur l’État. »