1877-1909 : Emilie Lamotte. Anarchiste, ancienne institutrice, néo-malthusienne, auteure de brochures sur l’éducation et la contraception, d’une pièce de théâtre, rédactrice au Libertaire et L’anarchie, propagandiste, peintre et dessinatrice, milieu-libriste, nomade en roulotte et volage... Voici quelques uns de ses textes sur l’éducation, la contraception, l’amour, parus entre 1905 et 1911, brochures, articles de presse ou pièce de théâtre.
MOTS: Hobolo (Paris)
Articles
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Emilie Lamotte [1877-1909]
15 juin 2006, par Emilie Lamotte, Shalazz -
À l’air libre - S’opposer à la répression
16 juin 2008, par anonymes, un ami de Ludd– "À l’air libre. Notes sur la répression et ses contours"
– "S’opposer à la répression. Réflexe conditionné ou mouvement volontaire ?"2 textes italiens des dernières années qui tentent d’amener une analyse critique sur les luttes "anti-répression" en Italie.
Ces derniers temps, l’Etat italien utilise à tour de bras l’outil antiterroriste local, à savoir l’accusation d’"association subversive, et mène régulièrement des coups de filets anti-anarchistes...
Comment résister à la pression ? Comment continuer la lutte subversive ?... Quelques pistes dans ces deux textes.
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We want to riot not to work [Brixton, 1981]
5 novembre 2007, par Collectif Riot Not To Work" Avant 1981 la violence de masse contre la police résultait généralement de mobilisations autour de revendications spécifiques, habituellement négociées par des organisations politiques ; les armes étaient limitées pour quiconque était prêt à en venir aux mains (pavés, bouteilles, bâtons, pierres). En 1977, par exemple, quand la police a tenté de protéger la marche du Front National dans Lewisham au Sud Est de Londres, elle a attaqué les anti-fascistes ce qui a conduit à une émeute durant laquelle la police utilisa pour la toute première fois en Angleterre des boucliers anti-émeutes. En avril 1981 cependant, ces boucliers prirent feu quand les émeutiers de Brixton utilisèrent des Molotov pour la première fois comme arme de rue. Cette émeute, et la vague nationale qui suivit trois mois après, sont issues d’un conflit de longue date avec la présence policière comme telle, et non d’une demande de négociation pour une issue « politique » au conflit. "
Sommaire :
1. "C’était ce qu’il fallait faire"
2. La classe impossible
3. De l’attaque à la défense à... -
La société contre l’État
1er mars 2009, par Pierre Clastres3 textes de Pierre Clastres :
• Introduction de l’édition de Marée Noire.
• L’anthropologie politique, une interview de 1974.
• La question du pouvoir dans les sociétés primitives.
• La société contre l’État (chapitre 11).
• Repères biographiques
• Bibliographie -
17 juin 1953, insurrection ouvrière en Allemagne de l’Est
8 février 2007, par A. Vega, Cajo BrendelLes 16 & 17 juin 1953 éclate une insurrection ouvrière à Berlin-Est, qui se répand rapidement dans toute l’Allemagne de l’Est.
A l’origine : des ouvriers du bâtiment qui travaillent sur la Stalinallee et qui dénoncent l’augmentation des cadences dans les usines et les chantiers, à salaire constant.Un des événements majeurs du xxème siècle, où le capitalisme d’Etat du "bloc de l’Est" perd, aux yeux de beaucoup, sa façade dite "communiste"...
sommaire
1/ Emeute à Berlin. Les journées de Berlin-Est racontées par des anarchistes qui y prirent part. Contre-courant n°11, 1953.
2/ L’insurrection ouvrière en Allemagne de l’Est. Lutte de classe contre le bolchevisme. Cajo Brendel, Echanges & Mouvement, 1980.
3/ Signification de la révolte de juin 1953 en Allemagne Orientale. A. Vega, Socialisme ou Barbarie n°13, mars 1954. -
Auto-réductions !
19 janvier 2009, par anonymes, Tout doit partir« Le Parti communiste (PCI) et les syndicats appellent la population à se serrer la ceinture, mais les comités autonomes répondent que les prolétaires n’ont pas à se sacrifier pour la bonne marche de l’économie, et défendent plutôt le vol et l’auto-réduction. L’auto-réduction, ça consiste à refuser ensemble de payer le prix demandé pour différents services, l’électricité, le téléphone, les transports, les loyers, et même la nourriture et les autres biens de consommation. On paye soit l’ancien prix (lorsqu’il augmente), soit moitié prix, soit rien du tout. »
Italie, années 70’s -
Notes sur l’écologisme d’État et le capitalisme vert
8 mars 2009, par Collectif contre la société nucléaireSi l’on critique le Grenelle de l’environnement aujourd’hui ou que l’on se bat contre les THT, par exemple, c’est pour tenter de soulever un peu, avec nos peu de forces et sans trop d’illusions, toute la merde qui est derrière. Nous prenons la peine et le temps de nous arrêter sur ce Grenelle du conditionnement alors qu’il est déjà loin dans l’actualité médiatique car nous refusons tout ce qu’il porte de résignation, de mensonge, de séparation et, déjà, de matraque. Parce qu’il va nous être décliné dans les prochaines années, pour les autres questions séparées qui constituent les agendas des techniciens du pouvoir : Grenelle du logement, Grenelle de la précarité, Grenelle des banlieues, Grenelle de l’insertion... Parce ce qu’il sanctionne la mise en place de formes de despotisme aggravé, à l’échelle mondiale, justifiées comme toujours par la protection que l’État est censé apporter aux individus en échange de leur subordination.
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Chronologie des derniers évènements dans les centres de rétention
20 mars 2008, par anonymesSommaire
•1• Chronologie des derniers évenements dans les centres de rétention. (20 décembre 2007 - 8 mars 2008)
•2• Ils disent que c’est un centre de rétention, mais c’est une prison. Interview de « X se disant Samir » à la sortie du centre de rétention de Lyon. Mars 2007
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qcq hobolo (Paris)
12 mai 2006, par hoboloDécembre 2009 :
hobolo n’est plus, vive hobolo !
les archives papier d’hobolo Les archives ne sont plus mises à jour... et l’envoi des brochures désirées lors des "commandes" de plus en plus aléatoire... -
Demain l’usine
10 avril 2009, par Jacques Mucchielli, Léo Henry« Lundi après-midi, tu n’arrêtes pas de tourner la tête
vers la pendule de l’atelier. Tu te demandes si tu oseras
le faire. Si tu arrêtes le travail et que la plupart
des autres continuent, est-ce que tu ne vas pas te faire
virer ? Et si tout le monde hésite comme toi, est-ce que ça
va marcher ? Tu retournes le problème dans ta tête comme
si c’était un simple cas de conscience, une affaire entre
toi et toi seule. Comme si c’était la même chose que ne pas
chauffer toutes les pièces de ta maison pour faire des
économies d’énergie.Mais ce n’est pas la même chose. Tu n’es pas un individu
seul, ta décision n’a rien de personnel. Elle change quelque
chose, parce qu’elle ne fait pas de toi juste quelqu’un
de plus, un chiffre parmi ce nombre qui n’a jamais aucune
prise sur rien. Aujourd’hui tu peux décider, tu peux faire
partie d’une force collective, tu peux avoir prise sur ta
réalité, sur ta situation.À l’heure dite il y a un instant de flottement. Tous lèvent
la tête de leurs machines, vous vous regardez en hésitant. Il te semble que le bruit des autres ateliers s’est
atténué. Un ouvrier se lève de sa chaise à quelques mètres
de toi. Et, lentement, chacun abandonne son poste sans
rien dire, dans un silence incroyable. Tu te rends compte
que tu es debout toi aussi, que tu te diriges vers la pointeuse.
Tu ne t’es pas levée la première. Mais je me suis levée. »Demain l’usine est une nouvelle extraite de Yama Loka Terminus – dernières nouvelles de Yirminadingrad , de Léo Henry & Jacques
Mucchielli, paru à L’Altiplano en juin 2008.