« Le Parti communiste (PCI) et les syndicats appellent la population à se serrer la ceinture, mais les comités autonomes répondent que les prolétaires n’ont pas à se sacrifier pour la bonne marche de l’économie, et défendent plutôt le vol et l’auto-réduction. L’auto-réduction, ça consiste à refuser ensemble de payer le prix demandé pour différents services, l’électricité, le téléphone, les transports, les loyers, et même la nourriture et les autres biens de consommation. On paye soit l’ancien prix (lorsqu’il augmente), soit moitié prix, soit rien du tout. »
Italie, années 70’s
MOTS: Grèves et luttes des classes
Articles
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Auto-réductions !
19 janvier 2009, par anonymes, Tout doit partir -
Nous ne revendiquons rien
26 mai 2010, par Johann Kaspar« Les luttes au contenu insurrectionnel aux États-Unis sont passées de revendiquer quelque chose (années 1880-1940), à revendiquer tout (années 1960 à 70), jusqu’à ne rien revendiquer (1992 à nos jours). [...]
Ce changement pratique délocalise le pouvoir d’écrire l’histoire, passant de ceux qui réconcilient les conflits à ceux qui les rendent irréconciliables. La compréhension actuelle de l’histoire est représentée sous les formes par
lesquelles les luttes ont aujourd’hui lieu, et ces formes sont marquées par un ensemble d’actes de violence sociale sans revendications, contre le capital dans toutes ses manifestations. »Brochure proposée par les éditions Senonevero.
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Luttes sociales en Irak
18 juillet 2009, par anonymes, Firestarter Press, Nicolas Dessaux, Solidarité Irak, WildcatAu sommaire :
1/ Irak : un siècle de guerre et de rébellion
2/ Témoin oculaire à Halabja
3/ La lutte des classes en Irak : un entretien avec un vétéran
4/ 10 jours qui ébranlèrent l’Irak
5/ L’insurrection de mars 1991 au Kurdistan
6/ Un aperçu des luttes sociales en Irak (2003-2006)
7/ Luttes sociales et féministes dans l’Irak occupé (juin 2004)
8/ Mythes et réalités de la résistance irakienne (octobre 2004)
9/ Comment combattre l’occupation en Irak ? (décembre 2005) -
De l’esclavage au salariat, deux facettes d’une même exploitation
17 janvier 2012, par CollectifCette brochure est un recueil de textes divers qui analysent de manière critique le passage de l’esclavage à l’exploitation salariée. Ils tirent leurs réflexions de contextes différents, que ce soit la Russie en 1861 ou les Etats-Unis en 1988. Ils tentent de montrer que l’abolition de l’esclavage n’a pas été qu’une tentative humaniste mais a surtout été une manière de changer le mode d’exploitation de ceux qui devinrent de véritables esclaves salariés tout en présentant une soupape de sécurité en réponse à des troubles croissants.
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En grève jusqu’à la retraite !
3 décembre 2010, par anonymes« Que nous ayons l’espoir de nous retrouver un jour enfin à la retraite, ou, au contraire, que nous ayons la certitude que nous n’en aurons jamais, une chose est sûre : ce que nous voulons c’est simplement être en grève jusqu’à la retraite ! Car nous ne voulons plus trimer, nous ne voulons plus nous faire exploiter, ni survivre avec les miettes que nous laissent les patrons et l’État. Au contraire, nous voulons détruire le Capital et ses flics, pour que d’autres possibles s’ouvrent à nous, pour que des horizons nouveaux se dessinent... »
Extrait de En grève jusqu’à la retraite !, journal francilien de lutte contre le Capital et contre l’État (novembre 2010).
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Contre le mythe autogestionnaire
6 avril 2011, par Des prolétairesA travers l’analyse des exemples-phares autogestionnaires que sont l’Espagne en 1936, l’atelier Lip à Besançon en 1973 et l’Argentine depuis décembre 2001, notre volonté est de montrer en quoi la perspective de gestion des processus productifs et d’échange est un arrêt du processus révolutionnaire, un renforcement de l’ordre établi qui renvoie le prolétariat à la seule place que lui laisse le capital, celle de producteur de valeur quitte à lui laisser le rôle de gestionnaire pendant un temps ! Les expériences alter éco sympa en pleine paix sociale n’ont rien de contradictoire, elles sont des entreprises capitalistes sans ambiguïté. Ce qui nous questionne, c’est l’antagonisme qui traverse tout mouvement de classe dans sa dynamique combative, vivante et donc profondément contradictoire (...).
A travers la critique de l’autogestion, l’enjeu de cette analyse du processus révolutionnaire est de nous permettre de mieux saisir où nous en sommes aujourd’hui, à travers toutes nos forces et nos contradictions internes. -
A bas les restaurants
26 novembre 2012, par prole.info« Y’en a marre ! Ce sera le dernier client chiant. Le dernier connard de gérant. La dernière engueulade avec un collègue. Le dernier plat puant de moules. La dernière fois que tu te brûles ou te coupes parce que tu es dans le speed. La dernière fois que tu te promets que tu donnes ta démission demain et que tu te retrouves à promettre la même chose, deux semaines plus tard. Un restaurant est un endroit misérable. »
« Notre lutte n’est pas contre le geste de couper des légumes, de laver la vaisselle, de verser de la bière ni même de servir de la nourriture à d’autres personnes. Elle est contre la façon dont tous ces actes se rassemblent dans un restaurant, séparés d’autres actes, pour faire partie de l’économie et faire croître le capital. Le point de départ et de fin de ce processus est une société de capitalistes et de personnes obligées de travailler pour eux. Nous voulons une fin à cela. Les luttes des travailleurs de restaurant visent ultimement à créer un monde sans
restaurants et sans travailleurs. »Abolish Restaurants a été publié en 2006 sur le site américain prole.info. Déjà traduit dans une dizaine de langues, nous avons voulu diffuser ce texte en version française.
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Révolution bourgeoise et luttes de classes en France, 1789-1799
8 avril 2015, par Sandra C.L’histoire grand public montre la Révolution française comme un moment de violence extrême et aveugle exercé par les classes populaires manipulées par des leaders révolutionnaires, tout en focalisant sur l’épisode fatidique de la Terreur vue comme une dérive regrettable. Loin de ces clichés servant des intérêts de classe, les faits montrent comment les travailleurs urbains et ruraux ont mené des luttes autonomes pour un monde meilleur dépassant ainsi le contenu bourgeois de la Révolution, et forgeant des expériences pour les combats à venir.
Cette approche de la période révolutionnaire française entend rappeler que la lutte des classes n’est pas un concept construit de toute pièce. Aujourd’hui, face aux ravages du capitalisme, qui puise ses racines dans ce moment-charnière que constitue la fin du XVIIIe siècle, les prolétaires d’ici et d’ailleurs ne peuvent rien attendre d’un réformisme qui n’en finit pas de nous resservir les mêmes recettes miracles pour « humaniser » ce système.
Cette brochure constitue la 1ère partie d’un travail sur la Révolution française et couvre la période 1789-1792, de la crise de l’Ancien Régime à la chute de la monarchie. La période qui suit la chute de la monarchie jusqu’au coup d’État du 18 brumaire fera l’objet d’une autre publication, à suivre...
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Denain, Longwy nous montrent le chemin
3 février, par Organisation Communiste LibertairePubliées en supplément à la revue Front Libertaire des luttes de classes n°107 (26 mars 1979), ces quelques pages reviennent sur la journée historique du 23 mars 1979, quand la jonction entre autonomes et sidérurgistes a mis la police en déroute à Paris.
Sommaire :
- Du 8 mars à Denain... au 23 mars à Paris
- Ce qui s’est passé ce jour-là...
- Qui sont les provocateurs ?
- Manif à Denain
- Notre point de vue sur la chose
- Non à la répression -
La Guerre Sociale
15 octobre 2008, par CollectifRecueil de textes du journal révolutionnaire du début du XXème siècle.
Ces textes et illustrations ont été publiés dans « La Guerre Sociale, un journal contre », ouvrage paru en 1999 aux éditions des nuits rouges et réalisé par Raoul Villette. Exceptées la préface et certaines notes, toute la brochure est issue du bouquin, et nous ne pouvons que conseiller sa lecture, pour une vue plus complète des articles du journal, et pour la documentation sur le contexte historique.
Les articles, rédigés entre 1906 et 1910, sont présentés ici dans l’ordre chronologique.