Réflexions et témoignages de femmes, sur nos sexualités, nos corps, nos plaisirs, nos blocages, nos aventures heureuses et malheureuses...
MOTS: Les Farfadettes (Nancy)
Articles
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Plaisirs de femmes
16 juin 2009, par Les Farfadettes -
Stella et le débat sur la prostitution
23 septembre 2009, par StellaArticle sur la prostitution, publié en septembre 2002 sur le site de l’association Stella, organisation québecoise de travailleuses/eurs du sexe, ayant pour but l’amélioration des conditions de vie de ces dernier/ères.
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Juste une histoire de fille
18 juillet 2008, par AnonymeCette brochure est un témoignage sur des violences exercées par un homme « anti-sexiste » dans un couple hétéro. Y est racontée cette histoire de couple, comment j’en suis sortie et aussi quelle solution collective a été apportée pour que ces violences soient reconnues et que je puisse tourner la page.
En espérant que ce témoignage ouvre la porte à une prise en charge collective plus systématique de ces situations, trop souvent confinées dans la sphère privée.
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Contre le publisexisme
6 mars 2004, par Collectif antipatriarcat de Lille, Collectif antipub 59Bref décryptage des relations entre publicité et patriarcat.
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La sorcirènecière à l’assaut de patriacatastrophe
22 janvier 2008, par GaëllePetit conte imagé narrant les aventures d’une super-justicière...
Réalisé à Lyon en 1998.
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La menstruation
13 février 2008, par Les FarfadettesRegroupement de trois petits textes sur la menstruation et les alternatives aux produits jetables, une critique du marché de la protection périodique et une petite histoire des règles.
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La conscience de la mestiza
20 février 2015, par Gloria AnzaldúaBercée dans une culture, prise en sandwich entre deux cultures, enjambant les trois cultures et leurs systèmes de valeurs, la mestiza subit une lutte de la chair, une lutte des frontières, une guerre intérieure. [...]
La nouvelle mestiza s’en sort en développant une tolérance pour les contradictions, une tolérance pour l’ambiguïté. [...] Elle a une personnalité plurielle, elle opère selon un mode pluraliste —rien n’est expulsé, le bon le mauvais et le laid, rien n’est rejeté, rien n’est abandonné. Non seulement elle nourrit des contradictions, mais elle transforme l’ambivalence en quelque chose d’autre.
Le travail de la conscience mestiza est de défaire la dualité sujet-objet qui la tient prisonnière [...]. La réponse au problème entre le peuple blanc et les peuples de couleur, entre le genre masculin et le genre féminin, passe par guérir la déchirure qui est au fondement même de nos vies, de notre culture, de nos langues, de nos pensées. Déraciner massivement la pensée dualiste de la conscience individuelle et collective constitue le début d’une longue lutte, mais une lutte qui pourrait, c’est notre plus grand espoir, nous porter vers la fin du viol, de la violence, de la guerre.
[La version originale de ce texte a été publiée en 1987 sous le titre « La conciencia de la mestiza. Towards a New Consciousness » dans le livre de Gloria Anzaldúa : « Borderlands/La Frontera : The New Mestiza » (1987, San Francisco, Aunt Lute Books).] -
Une Question de Classe
27 décembre 2014, par Dorothy AllisonLa première fois que j’ai entendu « ils sont différents de nous, ils n’accordent pas la même valeur que nous à la vie humaine », j’étais au lycée en Floride. L’homme qui parlait était un recruteur de l’armée s’adressant à une bande de garçons, leur expliquant ce qu’était vraiment l’armée et ce à quoi ils devaient s’attendre outre-mer. Un sentiment de colère froide m’avait envahie. J’avais entendu le mot "ils" prononcé sur le même ton dur, avant. "Ils", ces gens là-bas, ces gens ne sont pas nous, ils meurent si facilement, s’entre-tuent si aisément. Ils sont différents. "Nous", j’ai pensé. "Moi."
Ma famille et moi, nous avons toujours été "eux". Qui suis-je ? me demandai-je en écoutant ce recruteur. Qui sont mes semblables ? Nous mourons si facilement, disparaissons si sûrement – nous/elles/eux, les pauvres et les queers. J’ai pressé mes pauvres poings blancs osseux contre ma bouche de lesbienne têtue. La fureur était une bonne sensation, plus forte et plus pure que la honte qui lui succédait, que la peur et l’envie soudaine de courir et de se cacher, de nier, de faire semblant de ne savoir ni qui j’étais ni ce que le monde me faisait.
J’ai grandi dans la pauvreté, la haine, victime de violence physiques, psychologiques et sexuelles, et je sais que souffrir ne rend pas noble. Ça détruit. Pour résister à la destruction, à la haine de soi ou au désespoir à vie, nous devons nous débarrasser de la condition de mépriséE, de la peur de devenir le "eux" dont ils parlent avec tant de mépris. Nous devons refuser les mythes mensongers et les morales faciles. Nous devons nous voir nous-mêmes comme des êtres humains, avec des défauts, et extraordinaires. Nous touTEs – extraordinaires. -
De la misère sexiste en milieu anarchiste
13 février 2008, par Nancy AntisexistCes textes ont étés écrits dans le stress, la précipitation, l’urgence mais surtout la colère...
La colère d’évoluer dans un milieu qui se prétend déconstruit, révolutionnaire, mais au sein duquel se perpétue le sexisme, sexisme d’autant moins dénonçable que personne ne veut admettre son existence.Au mois de novembre 2007, des femmes ont commencé à parler de violences sexistes subies dans le milieu anarchiste. Un groupe mixte s’est constitué de façon formelle (sur la base d’un groupe affinitaire préexistant) dans le but d’agir collectivement sur ces violences, à partir des questions suivantes :
comment faire cesser ces situations ?
comment aider la femme à en sortir ?
comment amener l’homme à remettre en question ses comportements ?
qu’est ce qui est réparateur pour la femme ?Ce groupe a décidé d’intervenir dans des situations de violence particulières, notamment de viol et de violences conjugales. Il a mis en place des confrontations entre agressée et agresseur, des espaces de parole pour réfléchir aux situations de violence rencontrées.
Les textes rassemblés ici ont été distribués à un maximum de personnes dans le milieu anar nancéien, afin de briser le silence et d’amener chacun-e à regarder ce que trop souvent on feint d’ignorer.
Ce que nous voulons, c’est que l’antisexisme cesse de s’arrêter à la dénonciation d’un système abstrait et extérieur à nous, mais qu’il devienne une réalité concrète. Qu’il soit au centre de nos quotidiens, que chacun-e accepte de le regarder en lui/elle-même, chez son ami-e, son amant-e, dans son groupe militant. Et qu’enfin les choses changent.
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qcq Les Farfadettes
14 octobre 2007, par Les FarfadettesFormation d’
Anarkaféministes
Radicales
Farouchement
Autonomes et
Dissidentes
Les Farfadettes, c’est cinq sales féministes radicales qui, dans un moment de grande colère et de désespoir, ont décidé en 2006 de former un groupe affinitaire et non-mixte.
Depuis on fait quoi... on essaie de remuer un peu sur cette thématique : tables de presses, débats, projections, théâtre, self-défense, etc.
Les seules luttes que l’on perd sont celles qu’on abandonne
Contact :
farfadettes at (…)