Le Rémouleur
Novembre 2012 au Rémouleur (Bagnolet)
mis en ligne le 28 octobre 2012 - Le Rémouleur
LE RÉMOULEUR – Local auto-organisé de lutte et de critique sociale
Les horaires d’ouverture du local :
le lundi de 16h30 à 19h30, le mercredi de 16h30 à 19h30 et le samedi de 14h à 18h.
Le Rémouleur
106 rue Victor Hugo
93170 Bagnolet
(M° Robespierre ou M° Gallieni)
leremouleur ((A)) riseup . net
S’inscrire à la lettre d’info du local
Lieu auto-organisé de luttes et de critique sociale.
Entrée libre et gratuite.
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JEUDI 1er NOVEMBRE, 19H30
Discussion sur "La montée de l’extrême droite en Grèce, comme outil de contre révolte et de division des luttes sociales"
Depuis la révolte de décembre 2008, l’intensification de la crise et l’adoption des mesures d’austérité, un grand mouvement de contestation surgit en Grèce, mettant un point final à l’illusion de la paix sociale des 30 dernières années. Au delà de la violence répressive et officielle de l’État, une des réponses du Système est de faire renaître ses vielles alliances avec des groupuscules d’extrême droite, aux logiques paramilitaires. Une alliance qui rappelle la guerre civile grecque de la fin des années 40…
VENDREDI 2 NOVEMBRE, 16H30
Café des CAFards
SAMEDI 3 NOVEMBRE, 14H
Permanence « sans papiers : s’organiser contre les expulsions »
SAMEDI 3 NOVEMBRE, 19H
Discussion autour du livre "Pouvoir Ouvrier à Porto Marghera"
de Devi Sacchetto et Gianni Sbrogiò, publié aux Editions Les nuits rouges, en présence des auteurs.
Dans la continuité des discussions sur les luttes en Italie dans les années 70’, discussion autour du livre Pouvoir Ouvrier à Porto Marghera qui relate l’expérience de l’autonomie ouvrière en Italie, entre 1968 et 1980, celle du Comité ouvrier de la Montedison de Porto Marghera et des autres comités ouvriers de la Vénétie, qui se transformeront en Assemblée Ouvrière Territoriale à partir de 1972.
Leurs perspectives politiques sont issues d’un long travail d’enquêtes mené par les prolétaires et par des camarades du groupe Potere Operaio, travail qui leur permet de s’approprier pratiquement et théoriquement le fonctionnement de l’usine. Partant de la nocivité de leur travail les ouvriers en viennent à critiquer les conséquences de la production sur la vie de la région, à refuser l’aspect mortifère du capital, et à remettre en cause le travail salarié. Ils interviennent également à l’extérieur de l’usine sur les questions du transport, du logement, de la réduction des factures d’électricité, de la vie chère.
La discussion sera précédée de la projection d’un film accompagnant le livre.
LUNDI 5 NOVEMBRE, 16H30
RDV du collectif « Prenons la ville »
JEUDI 15 NOVEMBRE, 19H
Permanence « Résister à la psychiatrie »
(Exceptionnellement pour novembre, elle n’a pas lieu le dernier jeudi du mois)
Projection de "La tête contre les murs" de Georges Franju (et Jean-Pierre Mocky), 1959.
Suivie d’une discussion sur tout ce dont vous avez envie de parler !
Ce film, bien que datant un peu, pose de vraies questions sur la psychiatrie asilaire, dont certaines restent d’actualité alors que l’asile a prétendument disparu.
LUNDI 19 NOVEMBRE, 16H30
RDV du collectif « Prenons la ville »
JEUDI 22 NOVEMBRE, 19H
Projection de « Projet N » de Alain Cazuc, 56 mn
Depuis deux ans maintenant, à Montreuil, des adultes qui ne sont pas des parents passent deux jours par semaine avec un groupe d’enfants. Ce que l’on appelle parfois une crèche sauvage. Nous l’avons dénommé la Zinka, c’est un mot arabe qui désigne un espace habité par les enfants, un espace intermédiaire de jeu et rencontre entre le foyer et la rue. Cette démarche de crèche n’est pas qu’un arrangement pratique, c’est aussi un espace d’échange, une expérience.
De là émergent des sommes de questions autour desquelles nous voulons nous réunir et échanger. Les expériences de Fernand Deligny dans les Cévennes font écho à nos interrogations sur le rapport à l’autre. Le projet N tourné en 1978 par Alain Cazuc retrace à sa manière l’accueil d’enfants autistes dans les montagnes des Cévennes. Le silence, l’action et l’espace pour rythmer le quotidien d’enfants que leur différence menait à l’enfermement.
DIMANCHE 25 NOVEMBRE, 17h CINÉ-CLUB
Projection de “The Magdalen Sisters”, de Peter Mullan, Franco-britannique, 2002, VO sous-titrée, 1h59.
En Irlande, dans les années 1960, quatre femmes se retrouvent pour des motifs divers dans les couvents des sœurs Marie-Madeleine. Elles devront, dans cette institution, expier par la prière et le travail, leurs pêchés supposés. Car lorsqu’on entre dans ces établissements créés au 19e siècle pour purger la société irlandaise de ses fautes, on ne peut en sortir que transfiguré. Des histoires de femmes, de luttes et d’espoir dans une Irlande suffocante. Le dernier de ces couvents a fermé ses portes le 25 septembre 1996.
MERCREDI 28 NOVEMBRE, 19H30
Projection de « Come-back Africa », fiction-documentaire de Lionel Rogosin, Vostf.
Pour poursuivre la discussion sur l’Afrique du sud.
Ce film a été tourné pendant l’Apartheid en 1958 au cœur de Johannesbourg.
"Paysan zoulou fuyant la famine, Zacharia arrive à Johannesburg en quête d’un travail pour subvenir aux besoins de sa famille. Employé à la mine d’or, il espère ainsi obtenir un permis de résidence en ville mais constate très vite qu’on l’a mal informé. Aspirant à un travail moins aliénant, Zacharia occupe plusieurs tâches clandestines successives, se heurtant chaque fois à la ségrégation et au racisme banalisé de ses employeurs blancs. Lorsque sa femme et son enfant le rejoignent, ils s’installent ensemble à Sophiatown, ghetto de la communauté noire, en espérant pouvoir trouver rapidement une situation stable…"
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Café des CAFards
Nous sommes des centaines de milliers, rien qu’en Ile-de-France, à dépendre des institutions sociales, pour nos revenus, pour le logement, bref pour vivre. Et nous sommes des centaines de milliers à être considérés par la CAF, Pôle-Emploi, ou la Sécu, comme des fraudeurs en puissance, des mauvais pauvres à rééduquer, et à ce titre, contraints de nous soumettre à des contrôles, des humiliations, à l’arbitraire, pour conserver nos maigres allocations.
Au chômage comme dans l’emploi, la culpabilisation, la peur de se faire radier ou virer tend à neutraliser par avance toute forme de défense collective. C’est pour s’opposer à cette politique que les CAFards, collectif de chômeuses et précaires, proposent un rendez-vous ouvert à tous une fois par mois pour échanger nos expériences, débrouiller ensemble des dossiers litigieux, s’organiser pour partager les moyens de se défendre sur les lieux de gestion de la précarité. Pour affirmer d’autres valeurs que celles du travail et du mérite, d’autres désirs que ceux que cette société voudrait nous faire intérioriser. Là où ils voudraient nous enfermer dans la peur et l’isolement, il nous faut inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité !
Rendez-vous le 1er vendredi de chaque mois.
Les rendez-vous du collectif « Prenons la ville »
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif « Prenons la ville » propose des moments de rencontres, d’échanges et d’organisation les 1er et 3ème lundis de chaque mois au Rémouleur.
L’après-midi, de 16h30 à 19h30 : c’est l’occasion de partager des informations sur le devenir de son logement et du quartier. De trouver des réponses collectives.
Le soir, à partir de 19h30 : une réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons...
Contact : degage-onamenage(((A)))riseup(.)net
Permanence « Sans papiers : s’organiser contre l’expulsion »
Chaque 1er samedi du mois, lors des permanences vous pourrez discuter et rencontrer des personnes ayant participé à la brochure « Sans papiers : S’organiser contre l’expulsion. Que faire en cas d’arrestation ? » (brochure en cours de réactualisation du fait de nouvelles lois sur l’immigration). Il s’agit d’un guide pratique et juridique, écrit à partir d’expériences de luttes de ces dernières années, pour s’organiser contre les expulsions.
Permanence « Résister à la psychiatrie »
Tous les derniers jeudi du mois, à 19h, il s’agit, à l’initiative du collectif Sans Remède, de créer un moment, un espace ouvert régulièrement où toute personne intéressée par la question de la psychiatrie pourrait venir, soit pour en écouter d’autres, soit pour poser des questions, soit pour s’exprimer elle-même… Ce serait un lieu de rencontre, le lieu où une parole collective sur la psychiatrie pourrait s’élaborer, où un début de réappropriation sociale, et donc politique, de cette question pourrait exister. Dans la médicalisation du monde qui se propage, le pouvoir psychiatrique est en première ligne. Comment résister – aussi – à la psychiatrie ? A chaque permanence, un minimum de support au débat sera proposé : du son, de l’image ou un exposé relativement court (ou une autre forme d’animation). Même si nous essayerons d’apporter des réponses aux questions concrètes, ou d’adresser à des interlocuteurs capables de le faire, cette permanence ne sera pas un lieu alternatif d’aide sociale. Pas plus qu’elle ne sera un lieu alternatif d’accueil ou de soins.
Contact : sans.remede(((A)))laposte(.)net
“Tant qu’il y aura besoin d’argent, il en faudra pour le local !”
Nous avons besoin d’argent pour les frais de fonctionnement : loyer, charges, photocopies... N’hésitez pas à venir nous rencontrer au local ou à nous envoyer un chèque à l’ordre de “plumes” à l’adresse du Rémouleur.
Par ailleurs, nous cherchons toujours des archives sur les luttes et des livres de critique sociale pour la bibliothèque.