Le Rémouleur
Novembre 2011 au local Le Rémouleur (Bagnolet)
mis en ligne le 2 novembre 2011 - Le Rémouleur
Salut,
voilà le programme de novembre !Nous en profitons pour vous signaler les nouveaux horaires d’ouverture du local :
le lundi de 16h30 à 19h30, le mercredi de 16h30 à 19h30 et le samedi de 14h à 18h.
L’entrée reste libre et gratuite, comme d’hab !
**************************************************************************************************************
Le Rémouleur
106 rue Victor Hugo
93170 Bagnolet
(M° Robespierre ou M° Gallieni)
leremouleur ((A)) riseup . net
S’inscrire à la lettre d’info du local : https://lists.riseup.net/www/subscribe/leremouleur/
**************************************************************************************************************
Rassemblement contre le projet de rénovation urbaine du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet
Samedi 12 novembre – 15h - Place de la Fraternité (M° Robespierre)
Ce rassemblement sera l’occasion de discuter, d’échanger des informations et d’exprimer collectivement son opposition au nouveau plan d’urbanisme. Cette initiative fait suite à une réunion publique qui a eu lieu le 18 octobre dernier dans le Bas-Montreuil au cours de laquelle une cinquantaine de personnes se sont retrouvées pour discuter de ce plan qui a déjà entrainé des expulsions, qui prévoit d’autres destructions d’immeubles sans relogement pour tous et une augmentation du prix des loyers, le tout sans en informer les premiers concernés, c’est-à-dire les habitants du quartier.
Après la balade, ça sera l’occasion de se réchauffer autour d’une soupe et d’un film :
projection de La Ville-Bidon de Jacques Baratier
Samedi 12 novembre – 18h30
C’est l’histoire de Créteil avant le « Soleil ». Le maire veut construire la ville nouvelle sur un bidonville occupé par une décharge et un bidonville en bord d’un marécage. Aidé d’une bande de vautours composé d’architectes, de promoteurs immobiliers, d’urbanistes, le maire va tout faire pour faire accepter le nouveau projet et surtout expulser les derniers habitants du terrain et leur proposer un relogement dans la cité de transit en face. Mais, malgré l’offre d’une vie plus confortable, trois jeunes ferrailleurs refusent d’abandonner leurs caravanes et leur liberté.
Rencontre avec des personnes participant au journal l’Envolée
pour la présentation du n°31
Mercredi 16 novembre – 19h30
L’Envolée est un journal critique du système carcéral et judiciaire, et du monde qui le génère. Ce n’est pas le premier, ni le seul ; il s’inscrit dans l’histoire de la critique sociale abordée sous l’angle du châtiment, de la discipline, de la prison.
Ce nouveau numéro du journal revient sur la supercherie du trentième anniversaire de l’abolition de la peine de mort car si la guillotine a disparu, la peine de mort lente s ‘applique toujours dans les prisons à travers l’allongement des peines, les quartiers d’isolement ou la rétention de sûreté. Le journal parle également de la situation des prisons pour mineurs (les EPM) où plusieurs actes de révoltes ont eu lieu au printemps dernier.
Deuxième partie du cycle de discussion sur le nucléaire
Mardi 22 novembre – 19h
Après la première partie, consacrée à la catastrophe de Fukushima, nous proposons de revenir sur la situation du nucléaire militaire et civil, y compris médical, en France, sur les objectifs fixés par l’Etat pour le maintenir et même le développer, à l’échelle nationale et internationale.
Cette perpétuation nécessite que les institutions d’Etat, les trusts nucléaires, les partis et les associations écologistes avec lesquelles ils collaborent, organisent la domestication des esprits jusque dans les salles de classe. Cela afin de faire accepter l’inacceptable : la survie dans le monde nucléarisé, même au prix de quelques réformes de détail - comme les moratoires sur les installations les plus délabrées proposés par les écologistes – qui ne changent rien à l’essentiel et sont destinées à neutraliser à l’avance les tentatives d’opposition conséquente.
Projection du film l’Esquive d’Abdellatif Kechiche
Dimanche 27 novembre – 19h
En passant par la pièce de théâtre de Marivaux de 1730 “Le jeu de l’amour et du hasard” qui expose comment même l’amour est déterminé par des conditions sociales, le film montre que toujours en 2003 dans une banlieue parisienne, la société de classes reste une prison, avec ses codes et ses gardes.