ailleurs
Avignon : Projection-débat sur Action Directe, le samedi 17 février 2007
mis en ligne le 14 février 2007 - liberad84 at no-log.org
Dans le cadre de la campagne pour la libération des prisonniers
d’Action Directe :
Projection du film « Joelle Aubron, Mon parcours militant de
l’autonomie à
Action Directe », suivi d’une discussion. Le samedi 17 février, à 18 h,
Bar « la Bibliothèque », 125 rue Carreterie, Avignon.
Dans cette vidéo tournée au printemps 2005, Jöelle (1959-2006) sans
chercher à faire l’histoire politique de ces 25 dernières années ni celle
d’Action directe, livre d’un trait le regard qu’elle porte sur son
parcours singulier. Elle espérait également fournir un outil de lutte
dans
la revendication de libération de ses camarades. Elle laisse en tout cas
la trace du courage dont elle faisait preuve pour affronter le passé
comme
l’avenir.
LIBERTÉ POUR LES PRISONNIERS D’ACTION DIRECTE !
Les militants d’Action Directe, Jean-Marc Rouillan, Nathalie Ménigon,
Georges Cipriani et Régis Schleicher sont aujourd’hui incarcérés pour des
faits ayant eu lieu il y a une vingtaine d’années. S’inscrivant dans la
lignée des mouvements révolutionnaires des années 1970, leur organisation
revendiquait de nombreuses actions anticapitalistes et
anti-impérialistes.
Après avoir été jugés par des tribunaux d’exception, tous ont connu des
conditions d’emprisonnement particulièrement difficiles : années
d’isolement total, courriers censurés, régulièrement bloqués,
communication avec l’extérieur entravée, permis de visite délivrés au com
pte-gouttes et seulement à la famille pendant des années etc.
Georges, Nathalie et Jean-Marc ont terminé depuis 2 ans la peine de
sûreté
de 18 ans qui accompagnait leur condamnation à la prison à perpétuité ;
Régis depuis 7 ans. Ils peuvent donc sur le plan juridique bénéficier
d’une libération conditionnelle, mais leurs demandes ont toutes été
rejetées par différentes juridictions.
Plus que jamais, seules des considérations politiques les maintiennent en
prison. Derrière ces refus successifs de les libérer est posée la
question
incessante de leur repentir. Tant qu’ils ne se renieront pas, ils ne
sortiront pas. Après les avoir condamnés pour leurs actions, l’Etat veut
leur faire payer leurs idées, leur engagement politique, en refusant leur
libération. Il veut faire d’eux un exemple. Son objectif demeure inchangé
: leur disparition par la stratégie de la mort lente.
Quelle que soit notre analyse de leurs activités passées, exigeons la
libération dans les plus brefs délais des prisonniers d’Action Directe.