Le Rémouleur
Septembre 2013 au Rémouleur (Bagnolet)
mis en ligne le 11 septembre 2013 -
LOCAL AUTO-ORGANISÉ DE LUTTE ET DE CRITIQUE SOCIALE
Le Rémouleur
106 rue Victor Hugo
93170 Bagnolet
(M° Robespierre ou M° Gallieni)
Horaires d’ouverture du local (avec bibliothèque et infokiosque) :
le lundi de 16h30 à 19h30
le mercredi de 16h30 à 19h30
le samedi de 14h à 18h
Entré libre et gratuite.
Le Rémouleur est un lieu ouvert pour se rencontrer, échanger et s’organiser. On peut s’y réunir, boire un café et discuter, lire, écrire des tracts, trouver des infos... S’organiser collectivement, hors des syndicats, des partis et des structures hiérarchiques. Pouvoir se donner des armes pour le futur par la diffusion d’idées et de pratiques, en discutant et en confrontant nos positions politiques. Apporter force et consistance aux luttes présentes et à venir. Parce que nous voulons transformer radicalement cette société, ni plus ni moins ! Tendre vers un monde sans exploitation ni domination, sans État ni frontière, sans argent ni propriété privée...
https://infokiosques.net/le_remouleur
leremouleur@@@riseup.net
S’inscrire à la lettre d’info du local
Tant qu’il y aura de l’argent, il en faudra pour le local !
Nous avons besoin d’argent pour les frais de fonctionnement : loyer, charges, photocopies... N’hésitez pas à venir nous rencontrer au local ou à nous envoyer un chèque à l’ordre de “Plumes” à l’adresse du Rémouleur.
Samedi 7 septembre de 14h à 18h
Permanence “Sans papiers : s’organiser contre les expulsions”
Jeudi 12 septembre à 19h30
Projection du documentaire “Somos viento”, 0h35 et discussion sur les luttes au
Mexique / luttes sociales et défense des terres en Amérique centrale
Après plus de 500 ans de pillage de ses richesses, l’Amérique latine est
une fois de plus le centre d’intérêt de nombreuses multinationales et
de notables locaux. Implantation de mines, de parcs éoliens, d’écotourisme, de barrages... Gouvernements et entreprises ne cessent de voler,
expulser,
séquestrer, assassiner afin de s’enrichir encore et encore.
Face à cette situation, de nombreuses communautés indigènes et paysannes
ainsi que d’autres groupes et individus s’organisent, se mobilisent et
se
soutiennent. Certains collectifs de Oaxaca et du Chiapas mettent en
place
une caravane itinérante afin de faire connaître et participer aux
résistances de ces communautés contre les multiples « megaproyectos »
(méga-projets), de contribuer aux solidarités qui se construisent dans ce
contexte de luttes à travers l’Amérique centrale. Le documentaire "Somos Viento" montre un exemple de méga-projet et de lutte réalisée
par le peuple de l’isthme de Tehuantepec dans l’État de Oaxaca, au
Mexique,
face à l’implantation d’un parc éolien sur leurs terres.
Lundi 16 septembre à 16h30 puis 19h30
Rendez-vous du collectif “Prenons la ville”
Mercredi 18 septembre à 19h30
Assemblée de la “Caisse d’autodéfense juridique collective”
Jeudi 26 septembre à 19h
Permanence “Résister à la psychiatrie” et projection du documentaire “Histoires autour de la folie” (première partie - extraits) de Paule
Muxel
et Bertrand de Solliers, 1993, suivie d’une discussion libre !
Paroles de psychiatrisés et paroles de psychiatres sur la psychiatrie
des
années 1920 aux années 1970. Ou comment faire référence à l’ancien système
asilaire pour affirmer comme Lucien Bonnafé que la “révolution
psychiatrique” a eu lieu !
Dimanche 29 septembre à 18h
Discussion “i-Esclaves” en Chine et exploitation “made in Europe”
Débat organisé par Échanges et Mouvement et animé par un camarade vivant
à
la fois en Europe et en Chine qui apportera des éclairages “de
l’intérieur” sur les luttes ouvrières en Chine et sur la pénétration du
capital chinois dans l’Union européenne.
Mardi 1er octobre à 19h30
Présentation et discussion autour du livre "Frères de la côte - Mémoire en défense des pirates somaliens, traqués par toutes les puissances du monde", abordant
la question des phénomènes de piraterie maritime aujourd’hui, et plus
particulièrement ceux qui sont appelés/qu’on appelle "les pirates
somaliens". Ces pirates sont devenus les ennemis communs à tous les prédateurs du monde.
Un point sera fait sur les procès en cours en France et nous
constaterons
une fois encore que le discours du célèbre pirate Charles Bellamy à son
procès en 1720 garde tout son sens : « Maudit sois-tu, tu n’es qu’un lâche, comme le sont tous ceux qui
acceptent d’être gouvernés par les lois que des hommes riches ont
rédigées afin d’assurer leur propre sécurité. Ils nous font passer pour des
bandits, ces scélérats, alors qu’il n’y a qu’une différence entre eux et
nous, ils volent les pauvres sous couvert de la loi tandis que nous
pillons les riches sous la protection de notre seul courage. »
Et puis le Transfo, espace occupé du 57 avenue de la République, à Bagnolet, est menacé d’expulsion depuis peu. Pour soutenir ce lieu, RDV sur https://transfo.squat.net/, et envoyez un SMS au 06 72 53 02 40 pour être tenu-e au courant de l’expulsion et des rencards qui suivront !
LES COLLECTIFS QUI S’ORGANISENT AU RÉMOULEUR :
Les rendez-vous du collectif "Prenons la ville"
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif "Prenons la ville" propose des moments de rencontres, d’échanges et d’organisation les 1er et 3e lundis de chaque mois au Rémouleur.
L’après-midi, de 16h30 à 19h30 : c’est l’occasion de partager des informations sur le devenir de son logement et du quartier. De trouver des réponses collectives.
Le soir, à partir de 19h30 : une réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons...
Contact : degage-onamenage@@@riseup.net
Permanence "Sans papiers : s’organiser contre l’expulsion"
Chaque 1er samedi du mois, lors des permanences vous pourrez discuter et rencontrer des personnes ayant participé à la brochure « Sans papiers : S’organiser contre l’expulsion. Que faire en cas d’arrestation ? ». Il s’agit d’un guide pratique et juridique, écrit à partir d’expériences de luttes de ces dernières années, pour s’organiser contre les expulsions.
Permanence "Résister à la psychiatrie"
Chaque dernier jeudi du mois, à 19h, il s’agit, à l’initiative du collectif Sans Remède, de créer un moment, un espace ouvert régulièrement où toute personne intéressée par la question de la psychiatrie pourrait venir, soit pour en écouter d’autres, soit pour poser des questions, soit pour s’exprimer elle-même… Ce serait un lieu de rencontre, le lieu où une parole collective sur la psychiatrie pourrait s’élaborer, où un début de réappropriation sociale, et donc politique, de cette question pourrait exister. Dans la médicalisation du monde qui se propage, le pouvoir psychiatrique est en première ligne. Comment résister – aussi – à la psychiatrie ? A chaque permanence, un minimum de support au débat sera proposé : du son, de l’image ou un exposé relativement court (ou une autre forme d’animation). Même si nous essayerons d’apporter des réponses aux questions concrètes, ou d’adresser à des interlocuteurs capables de le faire, cette permanence ne sera pas un lieu alternatif d’aide sociale. Pas plus qu’elle ne sera un lieu alternatif d’accueil ou de soins.
Contact : sans.remede@@@laposte.net
Café des CAFards
Rendez-vous le 1er vendredi de chaque mois, de 16h30 à 19h30.
Nous sommes des centaines de milliers, rien qu’en Ile-de-France, à dépendre des institutions sociales, pour nos revenus, pour le logement, bref pour vivre. Et nous sommes des centaines de milliers à être considérés par la CAF, Pôle-Emploi, ou la Sécu, comme des fraudeurs en puissance, des mauvais pauvres à rééduquer, et à ce titre, contraints de nous soumettre à des contrôles, des humiliations, à l’arbitraire, pour conserver nos maigres allocations.
Au chômage comme dans l’emploi, la culpabilisation, la peur de se faire radier ou virer tend à neutraliser par avance toute forme de défense collective. C’est pour s’opposer à cette politique que les CAFards, collectif de chômeuses et précaires, proposent un rendez-vous ouvert à tous une fois par mois pour échanger nos expériences, débrouiller ensemble des dossiers litigieux, s’organiser pour partager les moyens de se défendre sur les lieux de gestion de la précarité. Pour affirmer d’autres valeurs que celles du travail et du mérite, d’autres désirs que ceux que cette société voudrait nous faire intérioriser.
Là où ils voudraient nous enfermer dans la peur et l’isolement, il nous faut inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité !
Caisse d’autodéfense juridique collective
Tous les 3e mercredis de chaque mois à 19h30
Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense (contacts avocats, argent pour les premières dépenses), partager nos expériences et débattre sur la justice, le droit et la manière de réagir face à la répression.
Contact : cadecol@@@riseup.net
Le local est aussi ouvert les lundis et mercredis de 16h30 à 19h30 et le samedi de 14h à 18h.
Il y a une bibliothèque dont la plupart des livres peuvent être empruntés. Des films sont également accessibles. Des tracts, brochures et affiches ainsi qu’un fond d’archives sont à disposition.