Le Rémouleur


Juin 2013 au Rémouleur (Bagnolet)

mis en ligne le 9 juin 2013 - Le Rémouleur

LOCAL AUTO-ORGANISÉ DE LUTTE ET DE CRITIQUE SOCIALE

Le Rémouleur 

106 rue Victor Hugo 

93170 Bagnolet 

(M° Robespierre ou M° Gallieni)

Horaires d’ouverture du local (avec bibliothèque et infokiosque) :
le lundi de 16h30 à 19h30
le mercredi de 16h30 à 19h30
le samedi de 14h à 18h

Entré libre et gratuite.

Le Rémouleur est un lieu ouvert pour se rencontrer, échanger et s’organiser. On peut s’y réunir, boire un café et discuter, lire, écrire des tracts, trouver des infos... S’organiser collectivement, hors des syndicats, des partis et des structures hiérarchiques. Pouvoir se donner des armes pour le futur par la diffusion d’idées et de pratiques, en discutant et en confrontant nos positions politiques. Apporter force et consistance aux luttes présentes et à venir. Parce que nous voulons transformer radicalement cette société, ni plus ni moins ! Tendre vers un monde sans exploitation ni domination, sans État ni frontière, sans argent ni propriété privée...

https://infokiosques.net/le_remouleur
leremouleur@@@riseup.net
S’inscrire à la lettre d’info du local

Tant qu’il y aura de l’argent, il en faudra pour le local !
Nous avons besoin d’argent pour les frais de fonctionnement : loyer, charges, photocopies... N’hésitez pas à venir nous rencontrer au local ou à nous envoyer un chèque à l’ordre de “Plumes” à l’adresse du Rémouleur.

Samedi 1er juin de 14h à 18h
Permanence “Sans papiers : s’organiser contre les expulsions”

Lundi 3 juin à 16h30 puis 19h30
Rendez-vous du collectif “Prenons la ville”

Mardi 4 juin à 19h
Projection du documentaire "Harlan County, USA" de Barbara Kopple, 1976, 1h45, VOSTFR
En 1973, les mineurs de Brookside, dans le comté de Harlan (Kentucky), adhèrent au syndicat U.M.W.A. Leurs patrons refusent de signer une convention collective. 
Débute alors une grève de treize mois, qui s’achève sur une victoire très fragile des ouvriers-mineurs. Pendant la durée du conflit, Barbara Kopple a filmé les grévistes, l’entrée des femmes dans le combat, les vieux mineurs atteints de silicose, l’appropriation collective de la question de la violence, la survivance d’une culture autonome populaire. A travers ce film magnifique, ce qui s’offre aux regards c’est ce constat très concret : qu’il n’y a rien de plus étranger à une lutte, quand elle déborde, que sa résolution et sa fin.

Jeudi 6 juin à 19h30
Présentation du n°35 de L’Envolée et projection d’un film fait par des prisonniers sur le thème "Comment imaginez-vous votre sortie de prison ?"
L’Envolée est un journal anticarcéral qui se veut être un lien entre l’intérieur des prisons et l’extérieur. Les textes publiés sont souvent des lettres de prisonniers, des témoignages sur leurs conditions de vie, leurs luttes contre l’administration pénitentiaire mais aussi des comptes-rendus de procès. Ce n° 35 est une transcription d’un procès d’évasion de
trois semaines suivi par l’équipe du journal en soutien avec les accusés et pour donner à lire les propos des évadés, de leurs proches et de leurs avocats.

Vendredi 7 juin de 16h30 à 19h30
Le café des CAFards

Mercredi 12 juin à 19h30
Soirée discussion sur Oakland avant le mouvement Occupy
En 2011, le mouvement Occupy a pris une tournure particulièrement combative à Oakland, dans la baie de San Francisco, en Californie. Cela peut s’expliquer par l’histoire des luttes des années précédentes à Oakland, sur laquelle nous reviendrons en compagnie de camarades américains.

Samedi 15 juin sur la place de la Fraternité, à Bagnolet (ou au Rémouleur s’il pleut)
Repas à prix libre à 20h et projections à la nuit tombée en solidarité avec les Bara, collectif de migrants récemment arrivés en France dormant en ce moment autour du foyer Bara
"Les barbapapas", 0h15
Dessins animés, épisodes sur la ville et les problèmes de logement.
"Miracle à Milan", 1h30, Vittorio de Sica et Cesare Zavattini, 1951, VF
Ça se passe sur un terrain vague dans la banlieue de Milan. Des personnes y vivent et reconstruisent ensemble leurs habitations. Jusqu’au jour où le propriétaire veut les chasser du terrain...

Lundi 17 juin à 16h30 puis 19h30
Rendez-vous du collectif “Prenons la ville”

Mercredi 19 juin à 19h30
Assemblée du collectif "Caisse d’autodéfense juridique collective"

Vendredi 21 juin, départ 19h01 pétantes
"Zoneapolis" (Emile Dajan/Editions Appendices) - Lecture/Balade
« Dans ces zones, on est à Toulouse comme on est à Strasbourg, on est à Lille alors qu’on croit être à Montpellier. On croit être à Paris, à Moscou, à Berlin... alors qu’on est nulle part »
Divagation littéraire et pédestre en compagnie d’Émile Dajan (et de quelques comparses) autour de Zoneapolis, opuscule paru récemment où il explore les ZACs, marges standardisées des villes. Par une description drôle, méthodique et systématique, il fait ressortir la laideur et l’absurdité de ces espaces et de leur fonction. La compulsion qui s’empare des consommateurs, la quête chevaleresque du pauvre Okar de Fourchant (avatar de Carrouf et d’Auchan) font autant rire qu’ils questionnent sur l’uniformisation qui concourt à l’homogénéisation des cultures et des territoires. Aussi, une notice d’outillages nécessaire pour procéder au démontage (partiel) d’un centre commercial standard (40 000 m2) sera fournie gratuitement à chaque participant-e.
Venez nombreu-seu-x !
Et à l’heure dite !

Mercredi 26 juin à 19h30
Soirée discussion sur les Iles Andaman et Nicobar
Les habitants de l’île Sentinelle du Nord refusent tout contact avec le monde extérieur et défendent leur île, avec des lances et des flèches, contre toute personne qui essaie de débarquer. Un peu plus loin, sur l’île de Grande Andaman, d’autres peuples dits "indigènes" sont en butte aux braconniers, au développement du tourisme et à l’action d’un Etat qui prétend les protéger. Soirée de présentation et de discussion autour de la situation des habitants des îles Andaman et Nicobar.

Jeudi 27 juin à 19h
Permanence "Résister à la psychiatrie"
Projection du documentaire "Les jardins d’Abel" de Sergio Zavoli, 1968, 0h27, VOSTFR

Quand il est tourné à Gorizia, en Italie, cela fait 7 ans que Basaglia est le directeur de cet asile et qu’il a entrepris la transformation profonde de l’institution. Par la suite, il passera au niveau supérieur en obtenant la fermeture de tous les asiles du pays.
Suivra une discussion sur tout ce dont vous avez envie de psychiatriquement parler !
Info : la permanence ne sera pas assurée en juillet-août, elle reprendra en septembre !

Vendredi 28 juin à 19h30
Projection de "Remue-ménage dans la sous-traitance", documentaire d’Ivora Cusack, 2008, 1h10, suivie d’une discussion
À Paris, en mars 2002, des femmes de chambre employées par la société Arcade pour travailler dans les hôtels Accor, se mettent en grève. Leurs revendications principales : la baisse des cadences de travail et le paiement de toutes les heures travaillées. La plupart des grévistes sont des mères de famille d’origine africaine qui sont payées à la tâche et non
à l’heure. Elles lutteront pendant un an et obtiendront satisfaction sur la plupart de leurs revendications. Mais en mai 2004, Faty, la déléguée syndicale qui avait joué un rôle prépondérant dans la grève, est licenciée. La lutte reprend autour d’elle.
Sur un temps particulièrement long, ces grévistes entourés par un comité de soutien très actifs vont lutter contre leur exploitation et faire céder pour un temps une entreprise de sous-traitance. Cela s’inscrit dans une période où s’enchaînent les luttes contre les grosses entreprises de restauration, hôtellerie et ménage, des luttes contre l’exploitation des salariés souvent immigrés.

Jeudi 4 juillet à 19h30
Projection du docu-fiction "Enfermés Vivants", de Félix Gonzalez-Debats, 1h30
Deux anciens prisonniers et un acteur sont invités dans un décor de cellule. Tous les trois vont jouer dans une fiction racontant l’histoire de deux taulards dont le quotidien est chamboulé par la venue de Jean, "l’arrivant". Le docu-fiction alterne des scènes où Ben et Franck racontent leur propre expérience de l’enfermement tantôt avec spontanéité, tantôt avec recul, en allant d’anecdotes en réflexions théoriques. Jean s’en nourrira de cette rencontre pour renforcer son personnage fictionnel, mais également pour se forger sa propre opinion sur la prison.


Et puis le Transfo, l’espace occupé du 57 avenue de la République, à Bagnolet est menacé d’expulsion depuis peu. Pour soutenir ce lieu, RDV sur https://transfo.squat.net/, venez aux Transfolies le samedi 15 juin à partir de 13h, et envoyez un SMS au 06 72 53 02 40 pour être tenu-e au courant de l’expulsion et des rencards qui suivront !


LES COLLECTIFS QUI S’ORGANISENT AU RÉMOULEUR :

Les rendez-vous du collectif "Prenons la ville"
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif "Prenons la ville" propose des moments de rencontres, d’échanges et d’organisation les 1er et 3e lundis de chaque mois au Rémouleur. 
L’après-midi, de 16h30 à 19h30 : c’est l’occasion de partager des informations sur le devenir de son logement et du quartier. De trouver des réponses collectives. 
Le soir, à partir de 19h30 : une réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons... 

Contact : degage-onamenage@@@riseup.net

Permanence "Sans papiers : s’organiser contre l’expulsion"
Chaque 1er samedi du mois, lors des permanences vous pourrez discuter et rencontrer des personnes ayant participé à la brochure « Sans papiers : S’organiser contre l’expulsion. Que faire en cas d’arrestation ? ». Il s’agit d’un guide pratique et juridique, écrit à partir d’expériences de luttes de ces dernières années, pour s’organiser contre les expulsions.

Permanence "Résister à la psychiatrie"
Chaque dernier jeudi du mois, à 19h, il s’agit, à l’initiative du collectif Sans Remède, de créer un moment, un espace ouvert régulièrement où toute personne intéressée par la question de la psychiatrie pourrait venir, soit pour en écouter d’autres, soit pour poser des questions, soit pour s’exprimer elle-même… Ce serait un lieu de rencontre, le lieu où une parole collective sur la psychiatrie pourrait s’élaborer, où un début de réappropriation sociale, et donc politique, de cette question pourrait exister. Dans la médicalisation du monde qui se propage, le pouvoir psychiatrique est en première ligne. Comment résister – aussi – à la psychiatrie ? A chaque permanence, un minimum de support au débat sera proposé : du son, de l’image ou un exposé relativement court (ou une autre forme d’animation). Même si nous essayerons d’apporter des réponses aux questions concrètes, ou d’adresser à des interlocuteurs capables de le faire, cette permanence ne sera pas un lieu alternatif d’aide sociale. Pas plus qu’elle ne sera un lieu alternatif d’accueil ou de soins. 

Contact : sans.remede@@@laposte.net

Café des CAFards
Rendez-vous le 1er vendredi de chaque mois, de 16h30 à 19h30. 
Nous sommes des centaines de milliers, rien qu’en Ile-de-France, à dépendre des institutions sociales, pour nos revenus, pour le logement, bref pour vivre. Et nous sommes des centaines de milliers à être considérés par la CAF, Pôle-Emploi, ou la Sécu, comme des fraudeurs en puissance, des mauvais pauvres à rééduquer, et à ce titre, contraints de nous soumettre à des contrôles, des humiliations, à l’arbitraire, pour conserver nos maigres allocations. 
Au chômage comme dans l’emploi, la culpabilisation, la peur de se faire radier ou virer tend à neutraliser par avance toute forme de défense collective. C’est pour s’opposer à cette politique que les CAFards, collectif de chômeuses et précaires, proposent un rendez-vous ouvert à tous une fois par mois pour échanger nos expériences, débrouiller ensemble des dossiers litigieux, s’organiser pour partager les moyens de se défendre sur les lieux de gestion de la précarité. Pour affirmer d’autres valeurs que celles du travail et du mérite, d’autres désirs que ceux que cette société voudrait nous faire intérioriser.
Là où ils voudraient nous enfermer dans la peur et l’isolement, il nous faut inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité !

Caisse d’autodéfense juridique collective
Tous les 3e mercredis de chaque mois à 19h30
Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense (contacts avocats, argent pour les premières dépenses), partager nos expériences et débattre sur la justice, le droit et la manière de réagir face à la répression.
Contact : cadecol@@@riseup.net

Le local est aussi ouvert les lundis et mercredis de 16h30 à 19h30 et le samedi de 14h à 18h.
Il y a une bibliothèque dont la plupart des livres peuvent être empruntés. Des films sont également accessibles. Des tracts, brochures et affiches ainsi qu’un fond d’archives sont à disposition.

Programme de juin 2013 - Affiche A3