Le Rémouleur


Février 2013 au Rémouleur (Bagnolet)

mis en ligne le 1er février 2013 - Le Rémouleur

LE RÉMOULEUR – Local auto-organisé de lutte et de critique sociale

Les horaires d’ouverture du local (avec bibliothèque & infokiosque) :
le lundi et le mercredi de 16h30 à 19h30, et le samedi de 14h à 18h.

Le Rémouleur
106 rue Victor Hugo
93170 Bagnolet
(M° Robespierre ou M° Gallieni)

https://infokiosques.net/le_remouleur
leremouleur ((A)) riseup . net

S’inscrire à la lettre d’info du local

Entrée libre et gratuite.

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VENDREDI 1er FÉVRIER, DE 16h30 À 19h30
Café des CAFards

SAMEDI 2 FÉVRIER, 14H
Permanence “Sans papiers : s’organiser contre les expulsions

LUNDI 4 FÉVRIER, DE 16H30 À 19H30
Rendez-vous du collectif “Prenons la ville”

JEUDI 7 FÉVRIER, 19H
Quelques nouvelles du petit rectangle
Collage de récits subjectifs pour une promenade sociale à travers le Portugal en crise.

MERCREDI 13 FÉVRIER, 19H30
Soirée sur la ville : projection de deux courts-métrages
"L’amour existe" de Maurice Pialat, 1960, 0h20, VOFR
« Longtemps, j’ai habité la banlieue. Mon premier souvenir est un souvenir de
banlieue. Aux confins de ma mémoire, un train de banlieue passe, comme dans un
film ».
"... Enfants des courants d’air" d’Edouard Luntz, 1959, 0h26, VOFR
Encore la fin des années 1950. On est dans la Zone, aux Portes de Paris, à la
Plaine-Saint-Denis. Ce sont des enfants qui habitent dans un bidonville.
A cette occasion, nous présenterons le collectif « Prenons la ville », qui s’organise
contre la restructuration actuelle du quartier où se trouve le Rémouleur.

JEUDI 14 FÉVRIER, 19H
Présentation du n°34 de L’Envolée, journal anti-carcéral
Discussion avec les membres parisiens du collectif "L’Envolée", autour de la sortie du nouveau numéro. Constitué principalement de lettres de l’intérieur des prisons, le n°34 fait un premier bilan des plateformes de revendications des prisonniers sorties en 2012. Cette soirée sera aussi l’occasion de discuter de la diffusion du journal auprès des détenus et de leurs proches, un des principaux objectifs de ce numéro.

LUNDI 18 FÉVRIER, 16H30 ET 19H30
Rendez-vous du collectif “Prenons la ville”

MERCREDI 20 FÉVRIER, 19H30
Réunion de la Caisse d’auto-défense juridique et collective
Cette caisse est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense (contacts avocats, argent pour les premières dépenses), partager nos expériences et débattre sur la justice, le droit et la manière de réagir face à la répression.

VENDREDI 22 FÉVRIER, 19H30
Projection et discussion autour du documentaire "Histoires d’A" de
Charles Belmont et Marielle Issartel, 1973, 1h25, VOFR
"Histoires d’A", parce qu’en 1973, date de sortie du film, il n’était pas
possible de l’intituler "Histoires d’Avortements". L’avortement est
illégal en France et des centaines de milliers de femmes avortent
clandestinement chaque année. Ce film raconte la lutte pour la liberté
d’avortement et de contraception, la liberté pour les femmes de choisir un
enfant "si je veux, quand je veux". Il décrit les actions du Groupe
d’Information Santé, du Planning Familial et du MLAC qui pratiquent
clandestinement des avortements par aspiration et qui tentent de
démédicaliser cette pratique tout en déculpabilisant les femmes. Il
critique enfin la condition féminine qui fait de la femme, une épouse, une
mère et une ménagère et dont l’homme dispose, et plus généralement le
système social : "Pourquoi faire des lardons si c’est pour les envoyer à
la mine ?!". Ce film, tourné à l’initiative du GIS, est interdit jusqu’en
1974 et il a donné lieu à des affrontements avec la police dans les lieux
qui le diffusaient illégalement.

LUNDI 25 FÉVRIER, 19H30
Projection du documentaire "Des terroristes à la retraite", de Mosco Boucault, 1985, 1h24, VOFR
Sept combattants des FTP-MOI (Francs tireurs partisans - Main d’oeuvre
immigrée) témoignent de leurs actions menées contre les occupants
allemands à Paris et en région parisienne pedant l’année 1943. En
novembre, 68 membres du Groupe Manouchian sont arrêtés. 22 d’entre eux,
rendus tristement célèbres par l’Affiche Rouge, seront fusillés au
Mont-Valérien le 21 février 1944. Le 5 mai 1944, Olga Bancic est décapitée à Stuttgart. Le film revient sur les circonstances obscures de leurs arrestations ainsi que sur la mise en cause de la responsabilité du PCF dans la destruction du groupe

JEUDI 28 FÉVRIER, 19H
Permanence "Résister à la psychiatrie"
Projection de "Elle s’appelle Sabine"
, de Sandrine Bonnaire, 2007, 1h25, VOFR
suivie d’une discussion libre !
Aussi bouleversant que dérangeant, ce documentaire a été réalisé par la
comédienne sur la vie de sa sœur diagnostiquée autiste. A travers un
montage de scènes quotidiennes dans un foyer d’accueil et d’images
d’archives personnelles rassemblées pendant plus de 20 ans, "Elle
s’appelle Sabine" évoque le destin tragique d’une personnalité aux dons
multiples broyée par un système de prise en charge inadapté. Derrière cette histoire portée à la connaissance publique, se profilent toutes celles de personnes ressemblant à Sabine qui, dans l’ignorance générale, ont été et sont maltraitées parce que trop
différentes.

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Les rendez-vous du collectif « Prenons la ville »
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif « Prenons la ville » propose des moments de rencontres, d’échanges et d’organisation les 1er et 3e lundis de chaque mois au Rémouleur.
L’après-midi, de 16h30 à 19h30 : c’est l’occasion de partager des informations sur le devenir de son logement et du quartier. De trouver des réponses collectives.
Le soir, à partir de 19h30 : une réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons...
Contact

Permanence « Sans papiers : s’organiser contre l’expulsion »
Chaque 1er samedi du mois, lors des permanences vous pourrez discuter et rencontrer des personnes ayant participé à la brochure « Sans papiers : S’organiser contre l’expulsion. Que faire en cas d’arrestation ? ». Il s’agit d’un guide pratique et juridique, écrit à partir d’expériences de luttes de ces dernières années, pour s’organiser contre les expulsions.

Permanence « Résister à la psychiatrie »
Chaque dernier jeudi du mois, à 19h, il s’agit, à l’initiative du collectif Sans Remède, de créer un moment, un espace ouvert régulièrement où toute personne intéressée par la question de la psychiatrie pourrait venir, soit pour en écouter d’autres, soit pour poser des questions, soit pour s’exprimer elle-même… Ce serait un lieu de rencontre, le lieu où une parole collective sur la psychiatrie pourrait s’élaborer, où un début de réappropriation sociale, et donc politique, de cette question pourrait exister. Dans la médicalisation du monde qui se propage, le pouvoir psychiatrique est en première ligne. Comment résister – aussi – à la psychiatrie ? A chaque permanence, un minimum de support au débat sera proposé : du son, de l’image ou un exposé relativement court (ou une autre forme d’animation). Même si nous essayerons d’apporter des réponses aux questions concrètes, ou d’adresser à des interlocuteurs capables de le faire, cette permanence ne sera pas un lieu alternatif d’aide sociale. Pas plus qu’elle ne sera un lieu alternatif d’accueil ou de soins.
Contact

Café des CAFards
Rendez-vous le 1er vendredi de chaque mois, de 16h30 à 19h30.
Nous sommes des centaines de milliers, rien qu’en Ile-de-France, à dépendre des institutions sociales, pour nos revenus, pour le logement, bref pour vivre. Et nous sommes des centaines de milliers à être considérés par la CAF, Pôle-Emploi, ou la Sécu, comme des fraudeurs en puissance, des mauvais pauvres à rééduquer, et à ce titre, contraints de nous soumettre à des contrôles, des humiliations, à l’arbitraire, pour conserver nos maigres allocations.
Au chômage comme dans l’emploi, la culpabilisation, la peur de se faire radier ou virer tend à neutraliser par avance toute forme de défense collective. C’est pour s’opposer à cette politique que les CAFards, collectif de chômeuses et précaires, proposent un rendez-vous ouvert à tous une fois par mois pour échanger nos expériences, débrouiller ensemble des dossiers litigieux, s’organiser pour partager les moyens de se défendre sur les lieux de gestion de la précarité. Pour affirmer d’autres valeurs que celles du travail et du mérite, d’autres désirs que ceux que cette société voudrait nous faire intérioriser. Là où ils voudraient nous enfermer dans la peur et l’isolement, il nous faut inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité !

“Tant qu’il y aura de l’argent, il en faudra pour le local !”
Nous avons besoin d’argent pour les frais de fonctionnement : loyer, charges, photocopies... N’hésitez pas à venir nous rencontrer au local ou à nous envoyer un chèque à l’ordre de “plumes” à l’adresse du Rémouleur.

Le Rémouleur est un lieu ouvert pour se rencontrer, échanger et s’organiser. On peut s’y réunir, boire un café et discuter, lire, écrire des tracts, trouver des infos ...
S’organiser collectivement, hors des syndicats, des partis et des structures hiérarchiques. Pouvoir se donner des armes pour le futur par la diffusion d’idées et de pratiques, en discutant et en confrontant nos positions politiques.
Apporter force et consistance aux luttes présentes et à venir. Parce que nous voulons transformer radicalement cette société, ni plus ni moins ! Tendre vers un monde sans exploitation ni domination, sans État ni frontières, sans argent ni propriété privée...

Flyer du programme du Rémouleur (février 2013)
Affiche du programme du Rémouleur (février 2013)