Le Rémouleur
Décembre 2012 au Rémouleur (Bagnolet)
mis en ligne le 27 novembre 2012 - Le Rémouleur
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LE RÉMOULEUR – Local auto-organisé de lutte et de critique sociale
Les horaires d’ouverture du local :
le lundi de 16h30 à 19h30, le mercredi de 16h30 à 19h30 et le samedi de 14h à 18h. SAUF EXCEPTIONNELLEMENT LES 24, 26 ET 31 DÉCEMBRE
Le Rémouleur
106 rue Victor Hugo
93170 Bagnolet
(M° Robespierre ou M° Gallieni)
leremouleur ((A)) riseup . net
S’inscrire à la lettre d’info du local
Lieu auto-organisé de luttes et de critique sociale.
Entrée libre et gratuite.
Avec la ZAD,
Solidarité, résistance & sabotage !
Plus d’infos sur http://zad.nadir.org
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SAMEDI 1er DÉCEMBRE, 14H
Permanence “sans papiers : s’organiser contre les expulsions”
LUNDI 3 DÉCEMBRE, 16h30
Rendez-vous du collectif “prenons la ville”
VENDREDI 7 DÉCEMBRE, 16h30
Café des CAFards
MERCREDI 12 DÉCEMBRE, 19h30
Projection de “Traître Sur Commande” (The Molly Maguires), de Martin Ritt, 1969, VO sous-titrée, 2h.
1876 en Pennsylvanie, des milliers d’hommes sont exploités dans les mines de charbon. La répression de tout syndicalisme par les propriétaires des mines provoque une vague de sabotages et d’agressions contre l’encadrement menée par une organisation clandestine, les “Molly Maguires”. Ce nom est choisi en référence à des groupes qui luttaient contre les grands propriétaires terriens en Irlande, d’où ont émigré les mineurs. La police envoie un détective travailler dans la mine pour infiltrer l’organisation et en arrêter les membres. Un film d’histoire, de lutte et de trahison où les exploités refusent leur statut de victime.
JEUDI 13 DÉCEMBRE, 19h30
Discussion autour du livre “La mémoire et l’oubli” de Roberto
Silvi
Dans la continuité des discussions sur les luttes en Italie dans les années 70’, nous proposons une discussion autour du recueil de textes La mémoire et l’oubli de Roberto Silvi. L’auteur raconte sa traversée de certains groupes de la gauche extra-parlementaire de Naples, à travers des rencontres et des événements marquants de sa vie. Ecrits plus de 10 ans après, dans une période de forte répression étatique, il y dresse son bilan de l’engagement politique dans la lutte armée : des objectifs politiques abstraits qui se sont peu à peu détachés de la pratique politique. Qu’on se le dise : l’erreur n’était pas d’être révolutionnaire, mais il faut questionner ensemble ce qui fait émerger une conviction politique et ce qui la fait mourir, quand celle-ci ne permet plus de fabriquer une solidarité de classe effective.
DIMANCHE 16 DÉCEMBRE, 18h30
Apéro-projections autour de la sortie du livre “A bas les restaurants”.
A l’occasion de la parution en français du comics “A bas les restaurants” (du collectif américain prole.info), nous vous convions à un petit apéro et à deux petites projections ! Autour de cette “critique d’un travailleur de l’industrie de la restauration”, et donc à travers l’angle d’attaque de la restauration, le livre explique simplement comment le capitalisme fonctionne, et comment il génère lui même ce qui peut le détruire : la lutte des classes. Pour illustrer le propos, le film documentaire “Tempête dans un McDo” de Rossalinda Scalzone et Nathalie Boisson (2005) permettra de se remémorer la longue lutte des travailleurs du McDo de Strasbourg-Saint-Denis au début des années 2000 : près d’une année de grève et d’occupation des locaux... L’autre petit film projeté est une surprise !
N’hésitez pas à ramener à grignoter et à boire !
LUNDI 17 DÉCEMBRE, 16h30
Rendez-vous du collectif “prenons la ville”
MARDI 18 DÉCEMBRE, 19H
Projection du documentaire “Les Contis” de Jérôme Palteau,
suivi d’une discussion.
Octobre 2007, les ouvriers de l’usine de pneus Continental à Clairoix (60) acceptent bon gré-mal gré l’accord proposé par la direction de travailler plus afin de pérenniser le site de production jusqu’en 2012. Mars 2009, en pleine crise des subprimes, la fermeture de l’usine est annoncée. Les salariés contestent cette décision et s’organisent. Rapidement les médias font du conflit un symbole de la lutte sociale. Les Contis obtiennent finalement de leur direction un plan social beaucoup plus avantageux que prévu. Ce film témoigne du quotidien de la lutte, de l’organisation collective mise en place, des rapports parfois conflictuels avec les centrales syndicales, des différents moyens d’actions choisis pour maintenir la pression sur la direction,
de l’action juridique au blocage de site en passant par les opérations de communication publique. Ce film permet aussi de débattre sur comment la lutte collective au quotidien modifie les gens individuellement à travers les solidarités qui se créent, les remises en cause de la société et les inquiétudes sur l’avenir.
JEUDI 20 DÉCEMBRE, 19H
Permanence “Résister à la psychiatrie” (Exceptionnellement, elle n’a pas lieu le dernier jeudi du mois)
Projection de “Family life” de Ken Loach, 1971, suivie d’une discussion libre
Familles d’hier et familles d’aujourd’hui… Quelle peut être leur importance dans la sociogenèse de certaines maladies mentales comme disent les médecins mentaux ?
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Café des CAFards
Rendez-vous le 1er vendredi de chaque mois.
Nous sommes des centaines de milliers, rien qu’en Ile-de-France, à dépendre des institutions sociales, pour nos revenus, pour le logement, bref pour vivre. Et nous sommes des centaines de milliers à être considérés par la CAF, Pôle-Emploi, ou la Sécu, comme des fraudeurs en puissance, des mauvais pauvres à rééduquer, et à ce titre, contraints de nous soumettre à des contrôles, des humiliations, à l’arbitraire, pour conserver nos maigres allocations.
Au chômage comme dans l’emploi, la culpabilisation, la peur de se faire radier ou virer tend à neutraliser par avance toute forme de défense collective. C’est pour s’opposer à cette politique que les CAFards, collectif de chômeuses et précaires, proposent un rendez-vous ouvert à tous une fois par mois pour échanger nos expériences, débrouiller ensemble des dossiers litigieux, s’organiser pour partager les moyens de se défendre sur les lieux de gestion de la précarité. Pour affirmer d’autres valeurs que celles du travail et du mérite, d’autres désirs que ceux que cette société voudrait nous faire intérioriser. Là où ils voudraient nous enfermer dans la peur et l’isolement, il nous faut inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité !
Les rendez-vous du collectif « Prenons la ville »
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif « Prenons la ville » propose des moments de rencontres, d’échanges et d’organisation les 1er et 3ème lundis de chaque mois au Rémouleur.
L’après-midi, de 16h30 à 19h30 : c’est l’occasion de partager des informations sur le devenir de son logement et du quartier. De trouver des réponses collectives.
Le soir, à partir de 19h30 : une réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons...
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Permanence « Sans papiers : s’organiser contre l’expulsion »
Chaque 1er samedi du mois, lors des permanences vous pourrez discuter et rencontrer des personnes ayant participé à la brochure « Sans papiers : S’organiser contre l’expulsion. Que faire en cas d’arrestation ? » (brochure en cours de réactualisation du fait de nouvelles lois sur l’immigration). Il s’agit d’un guide pratique et juridique, écrit à partir d’expériences de luttes de ces dernières années, pour s’organiser contre les expulsions.
Permanence « Résister à la psychiatrie »
Tous les derniers jeudi du mois, à 19h, il s’agit, à l’initiative du collectif Sans Remède, de créer un moment, un espace ouvert régulièrement où toute personne intéressée par la question de la psychiatrie pourrait venir, soit pour en écouter d’autres, soit pour poser des questions, soit pour s’exprimer elle-même… Ce serait un lieu de rencontre, le lieu où une parole collective sur la psychiatrie pourrait s’élaborer, où un début de réappropriation sociale, et donc politique, de cette question pourrait exister. Dans la médicalisation du monde qui se propage, le pouvoir psychiatrique est en première ligne. Comment résister – aussi – à la psychiatrie ? A chaque permanence, un minimum de support au débat sera proposé : du son, de l’image ou un exposé relativement court (ou une autre forme d’animation). Même si nous essayerons d’apporter des réponses aux questions concrètes, ou d’adresser à des interlocuteurs capables de le faire, cette permanence ne sera pas un lieu alternatif d’aide sociale. Pas plus qu’elle ne sera un lieu alternatif d’accueil ou de soins.
Contact
“Tant qu’il y aura besoin d’argent, il en faudra pour le local !”
Nous avons besoin d’argent pour les frais de fonctionnement : loyer, charges, photocopies... N’hésitez pas à venir nous rencontrer au local ou à nous envoyer un chèque à l’ordre de “plumes” à l’adresse du Rémouleur.
Par ailleurs, nous cherchons toujours des archives sur les luttes et des livres de critique sociale pour la bibliothèque.