Le Kiosk Toulouse


programme des soirées au KIOSK Toulouse oct-nov 2011

mis en ligne le 26 septembre 2011 - Le Kiosk Toulouse

Le KIOSK, librairie associative est ouvert
les lundi, mercredi et vendredi
de 17h à 20h

au 3, rue Escoussieres Arnaud Bernard
à TOULOUSE
métro Compans Cafarelli

programme des soirées pour octobre et novembre 2011

LUNDI 10 OCTOBRE 20h30

L’ESPOIR POUR MÉMOIRE de Jorge Amat
1993 - Belgique, Espagne, France, 2 parties de 54 mn

Il y a plus de soixante-dix ans, débutait la guerre d’Espagne. Elle dura
trois ans. Elle déchira l’Europe. De juillet 1936 à mars 1939, 40 000
hommes et femmes partirent aider la République et le peuple espagnol
contre Franco et ses alliés : les États fascistes européens. Ils venaient
de tous les pays, mus par un engagement libre et personnel. Ils
combattirent pour une cause que leurs gouvernements se refusèrent à
soutenir, jusqu’à ce qu’ils subissent à leur tour la menace de la peste
brune.
Ce film donne la parole à une cinquantaine de volontaires des Brigades
internationales, de douze pays différents, afin qu’ils nous parlent de
leur motivation, de leur lutte et de leur destinée.

LUNDI 24 OCTOBRE 20h30

DEUX HOMMES DANS LA VILLE de José Giovanni, avec J. Gabin, A. Delon, G. Deupardeux, V. Lanoux, 1h 40, 1973.

Germain Cazeneuve (Gabin), ancien policier, est devenu éducateur pour délinquants afin de les réinsérer dans la vie active à leur sortie de
prison. Il se porte garant envers Gino Strabbligi (Delon), ancien truand
condamné à douze années de prison pour l’attaque d’une banque. Libéré deux ans d’avance grâce à Cazeneuve, des liens amicaux naissent entre les deux hommes.
Mais un jour la femme de Strabbligi décède. Pour remonter le moral à son protégé, Germain lui trouve un emploi dans une imprimerie à Montpellier, où l’éducateur est muté. Strabliggi y rencontre Lucy, une employée de banque, qui devient sa compagne. Il doit passer souvent au commissariat pour viser périodiquement son interdiction de séjour. Il y rencontre l’inspecteur Goitreau, policier qui l’a autrefois arrêté.
Croyant que l’ex-truand va rechuter, le policier se met à le surveiller...

LUNDI 14 NOVEMBRE 20h30

SYMPHONIE DÉCONCERTANTE

Faire de la musique n’importe comment avec n’importe quoi, voici le sujet de cette émission de L’Oeil du Cyclone, "Symphonie Déconcertante" où l’on découvre des machines délirantes et des compositeurs pour qui tout peut devenir prétexte à faire du bruit.

Suivi de la projection de :

SOUND OF NOISE, un film suédois d’Ola Simonsson et Johannes Stjärne Nilsson, 1h 42mn

L’officier de police Amadeus Warnebring est né dans une illustre famille
de musiciens. Ironie du sort, il déteste la musique. Sa vie bascule le
jour où un groupe de musiciens déjantés décide d’exécuter une œuvre
musicale apocalyptique en utilisant la ville comme instrument de musique…
Il s’engage alors dans sa première enquête policière musicale...
Si l’intrigue policière n’apporte pas grand chose au film, les passages de musiques concrètes où la ville devient le lieu d’un concert-attentat géant sont à tomber.

Un film à voir donc et surtout à écouter.

LUNDI 28 NOVEMBRE 20h30

Présentation du livre :

« GUERRE A L’ÉTAT : Mouvement autonome en Euskal Herria 1980/1992 », Éditions Libertalia.

en présence de l’auteur : Juantxo Estebarranz (sous réserve) et du
traducteur PJ Cournet.

Les années 80 représentent pour l’Espagne la seconde étape de ce que l’on a nommé « la transition démocratique » et son intégration à l’Europe.
Cette période fut l’occasion d’une intense agitation sociale,
particulièrement dans les territoires basques. Outre les mouvements
nationalistes on y vit fleurir tout un mouvement anti-autoritaire,
libertaire, prenant comme esthétique la vague punk qui balayait alors tout le pays. Ce mouvement eut de multiples aspects : squats, radios pirates, fanzines, musique. Il se retrouva mêlé aux luttes ouvrières, étudiantes, féministes,écologistes, antimilitaristes, du logement...De tous les combats politiques ou quotidien.

Il fut en butte tant à la répression de l’État espagnol ou français autant qu’à l’ostracisme ou aux calomnies du mouvement de libération national basque classique.

Le livre évoque cette histoire oubliée, tant par l’historiographie
officielle que par la geste nationaliste, et souvent méconnue par le
public francophone. Loin d’être une glorification ou un objet nostalgique, son but, au-delà de rendre justice aux protagonistes, est de poser cette simple question : « comment ne pas refaire les mêmes erreurs ? »