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Bruxelles : Agenda du local Acrata pour fin juin

mis en ligne le 11 juin 2011 - Lokaal Acrata

A vos agendas, voici notre programme pour juin :

Projection “Over the Edge”
Jeudi 16 juin 2011, à 20h
Quelque part à Suburbia. Comme dans beaucoup de nouveaux quartiers résidentiels, c’est l’ennui qui règne. Les parents au travail du matin au soir, les enfants enfermés dans les écoles. Heureusement qu’avec un peu de créativité et d’audace, on peut encore imaginer quelque chose à faire. Ce qui ne plaît pas vraiment aux professeurs, ni à l’assistante sociale, ni aux parents et encore moins à la police. Mais peu à peu, ceux-ci perdent le contrôle. “They were old enough to know better, but too young to care. And now this town is... over the edge.
Ce film est sorti en 1979 avec une affiche bizarre, style horreur/zombie. La compagnie de production du film avait peur et voulait éviter qu’un jeune public vienne voir le film. A cette période, des projections de films autour des bandes de jeunes provoquaient des émeutes dans les salles. Seuls certains cinémas acceptèrent de projeter ce film. C’est seulement des années plus tard que le film a eu une vraie distribution et qu’il a atteint une sorte de prestige culte.

Repas de soutien aux publications
Jeudi 23 juin, à partir de 19h
Rédiger et traduire des publications en abondance est super chouette, mais à certains moments, nos poches se vident... Si vous aimez donc bien lire et soutenir tous ces ouvrages explosifs, faites plaisir à vos ventres et venez profiter des nos talents de cordons bleus.
Au menu, les merveilles de la cuisine italienne :
Bruschetta
Lasagnes végétaliennes
Tiramisu
(Merci de nous prévenir de votre venue afin qu’on puisse prévoir les bonnes quantités, quoique vous êtes toujours les bienvenus sans réservation, évidemment.)


Nouvelles acquisitions littéraires disponibles au local :

Les Indésirables, I. Lecce, Mutines Éditions, 222 pages.
« Certains en profiteront pour conclure qu’il vaut mieux fermer sa gueule ou se contenter de débiter les opinions télévisées, d’autres leur rétorqueront que le centre de rétention de San Foca n’existe plus... et que les compagnons sont toujours présents, qu’ils continuent de développer leur critique du vieux monde. Quant à nous, si nous avons choisi de publier ce recueil de tracts, d’affiches, de lettres de prison, de déclarations devant le tribunal et d’analyses qu’ils ont produites pendant dix ans, c’est d’abord pour transmettre une expérience ici, dans un contexte où cette lutte est loin de nous être étrangère.
Ces textes contiennent quelque chose d’unique, l’adéquation à un moment précis – l’énième naufrage de réfugiés en mer, la perturbation d’une messe, le commentaire d’une attaque qui fait jaser en ville, une révolte dans le centre de rétention – et plus que tout, le fil de raisonnement sans concession contre l’existant.
 »

Pègre & Glose n°1, revue pour une théorie pratique de la guerre sociale, 28 pages.
« Une revue théorique pratique ayant pour vocation à la fois de produire une réflexion critique sur les luttes actuelles et d’inciter au dépassement révolutionnaire. Au sein de la guerre sociale, nos agissements, de la publication de textes à l’attaque pratique de l’Existant, trouvent leur cohérence dans le refus de la compromission. »

Xosé Tarrío González, Huye hombre huye, Chroniques de l’enfermement, Nyctalope Éditions, 314 pages.
« Xosé Tarrío González (1968-2005) est né à La Corogne, en Galice. Il connaît l’enfermement et la discipline dès sa jeunesse à l’occasion de ses passages par l’internat, la maison de correction, puis la prison. Il est de nouveau incarcéré à l’âge de dix-neuf ans pour purger une peine de deux ans et demi. Il n’en ressortira pas, d’autres condamnations venant s’ajouter à cette peine initiale. Candidat à l’évasion, protagoniste de mutineries, de prises d’otages de surveillants, il fait partie de ces quelques dizaines de détenus à qui le gouvernement a fait payer l’agitation dans les prisons espagnoles des années 1980 et 1990 en instituant un nouveau régime d’isolement carcéral - le FIES -, toujours en vigueur aujourd’hui. Le présent récit, bien plus qu’un journal, est le cri de révolte de ces détenus que la plus féroce des répressions démocratiques n’est pas parvenue à étouffer.
Parfois, un silence brutal et désespérant s’abattait sur la division, la plongeant dans une ambiance sinistre qui nous rappelait cette réalité difficile à oublier : nous étions enterrés vifs dans des tombeaux de béton. Ça nous donnait envie de tout casser et de hurler. Hurler à la face du monde que, malgré tout, nous étions toujours vivants et le moral intact, prêts à continuer la lutte.
 »


Local Acrata
32 rue de la Grande Ile
1000 Bruxelles