Réflexions et témoignages de femmes, sur nos sexualités, nos corps, nos plaisirs, nos blocages, nos aventures heureuses et malheureuses...
MOTS: Féminisme, (questions de) genre
Articles
-
Plaisirs de femmes
16 juin 2009, par Les Farfadettes -
Bouteldja, ses « sœurs » et nous
12 octobre 2016, par MélusineCe texte constitue une réponse à l’arnaque qu’est le livre d’Houria Bouteldja, Les Blancs, les Juifs et nous – Vers une politique de l’amour révolutionnaire. Mélusine focalise notamment son attention sur le chapitre "Nous, les femmes indigènes", mais au-delà de la critique, c’est surtout l’occasion d’exprimer une position féministe et antiraciste alternative.
« L’amour révolutionnaire que propose Bouteldja est une arnaque, et cette arnaque n’est même pas audacieuse ou originale, c’est le rappel à l’ordre ordinaire des femmes : tu ne t’appartiens pas, tu es à nous – à nous les hommes, à nous la famille, à nous le peuple, à nous la nation. (...) Susciter le respect par l’abnégation et l’endurance silencieuse, voilà la seule récompense à laquelle peut prétendre la femme loyale à son sang. Comment céder à cette arnaque qui va si nue, si claire, si franche ? »
-
Le mouvement de libération transgenre
14 janvier 2011, par Leslie Feinberg"Cette brochure constitue une tentative de retracer le développement historique d’une oppression qui, à ce jour, ne porte pas encore un nom bien connu. Nous parlons ici de personnes qui sont un défi aux frontières sociales de genre."
-
Quand le militantisme fait le choix des armes : les femmes d’Action directe et les médias
10 octobre 2009, par Fanny BugnonCe texte se penche sur les représentations des femmes ayant commis des
actes politiques violents en France au cours de la décennie 80, à travers
le cas du groupe Action directe (1979-1987). Dans une perspective
d’analyse du discours médiatique, il s’agit d’interroger la réception de
l’engagement et de la violence politiques de ces femmes, en soulignant
les résistances à l’oeuvre, à travers un double processus de relativisation
et de stigmatisation. Interrogé sous l’angle du genre, cet engagement
dans la lutte armée s’inscrit à rebours des stéréotypes sexués et contribue
à la mise en lumière des dynamiques de régulation mobilisées pour
répondre à la crainte du désordre et de l’anormalité.Publié à l’origine en mai 2009 sur le site de la revue internationale Sens public.
-
Réflexions sur la (dé)construction masculine et le militantisme anticapitaliste
1er avril 2004, par NicoluPoint de vue masculin sur la (dé)construction masculine et les oppressions patriarcales dans les milieux militants et en dehors - sur les liens entre capitalisme et patriarcat - sur comment déconstruire les genres et réinventer ce qui nous plaît.
-
"Je t’aime... oui mais non, l’amour c’est mal"
11 mars 2007, par emmaÀ propos de la non-exclusivité affective, de nos exigences politiques, de la jalousie, de nos limites, de nos contradictions et autres joyeusetés en amour et compagnie.
-
Emilie Lamotte [1877-1909]
15 juin 2006, par Emilie Lamotte, Shalazz1877-1909 : Emilie Lamotte. Anarchiste, ancienne institutrice, néo-malthusienne, auteure de brochures sur l’éducation et la contraception, d’une pièce de théâtre, rédactrice au Libertaire et L’anarchie, propagandiste, peintre et dessinatrice, milieu-libriste, nomade en roulotte et volage... Voici quelques uns de ses textes sur l’éducation, la contraception, l’amour, parus entre 1905 et 1911, brochures, articles de presse ou pièce de théâtre.
-
À la conquête d’Hétéroland
24 septembre 2008, par TPGboulets EditionsCette brochure rassemble des textes qui ont été écrits par trois personnes. Ces textes, sauf celui sur l’activisme, avaient été écrits individuellement et chacun a son histoire. En tout cas, à l’origine ce n’était pas prévu qu’ils soient diffusés ensemble dans un même projet.
Des lectures collectives, des discussions et des moments de vie passés ensemble nous ont pourtant fait apercevoir qu’il y avait un fil commun qui reliait ces textes, qu’ils allaient dans la même direction et surtout qu’ils exprimaient un même malaise dans notre vie… le malaise de se vivre en tant que trans, pédé ou femme dans un milieu squat-libertaire-activiste trop souvent « masculin » et hétéronormé.
Parce qu’il n’y a pas que l’Etat, le capitalisme et la police qui nous oppressent dans la vie de tous les jours… mais bien d’autres choses encore.
On a donc décidé de publier les textes dans une même brochure. Et aussi d’écrire un dernier texte (le seul collectif) sur l’activisme, afin d’élargir le champ de notre critique.
Notre envie est donc d’apporter, à partir de notre vécu, une voix différente sur ce milieu par rapport à plusieurs domaines : le relationnel, l’activisme, le discours et la rhétorique politiques… -
S’armer jusqu’aux lèvres !
17 mai 2016, par Auto-défense gynécoQuelques outils d’auto-défense gynécologique à l’usage de toutes les femmes*
Nous sommes très nombreuses à vivre nos consultations gynécologiques comme des moments pénibles, culpabilisants, ou même humiliants. Nous sommes nombreuses à y avoir subi des gestes déplacés, douloureux, des remarques choquantes, des attitudes blessantes, voire des abus notoires.
En même temps, dans l’histoire de notre corps, les gynécologues sont parfois les premières personnes à toucher et à observer notre sexe, avant même que nous l’ayons nous-mêmes exploré, avant même que des personnes que nous avons choisi-es le regardent, le touchent, lui apportent de la tendresse, du plaisir.
Pourtant, on n’en parle pas souvent. On s’habitue à l’idée d’une surveillance régulière, d’un passage obligatoire sur les étriers. On se croit alors parfois obligées, lors des consultations gynécologiques, de subir certaines pratiques brutales, certaines violences déguisées en protocoles médicaux, et on finit par les considérer comme banales, ordinaires.
L’idée de cette brochure est née de rencontres entre des femmes qui cherchent à se réapproprier leur corps en échangeant ensemble des connaissances, des pratiques d’autonomie et des discussions autour de la sexualité et de la santé. Des femmes qui en ont eu ras-le-bol des médecins et des labos pharmaceutiques. Des personnes qui partagent un commun féministe et cherchent à résister contre toutes les formes de domination (liée aux différences de genre, de classe, de couleur, de sexualité, de force physique, de bagage culturel et linguistique, d’âge, de lieu, de mode de vie, etc.).
*Et à toute personne qui a un vagin et qui a besoin de s’adresser parfois à un(e) gynécologue.
-
Pourquoi aimes-tu le rose ?
13 juin 2017, par NÉBuleuse des échanges intergalactiquesPeut-être que tu n’aimes pas le rose. Mais si tu es une fille, il y a beaucoup plus de chances que tu aimes cette couleur que si tu étais un garçon.
Tiens, pourquoi ?
Est-ce que le fait de posséder un vagin influence nos préférences pour certaines couleurs ?
Quel est le lien entre notre sexe et nos préférences ou notre personalité ?
Pourquoi les femmes/filles et les hommes/garçons sont-ils différents ?