Article sur la prostitution, publié en septembre 2002 sur le site de l’association Stella, organisation québecoise de travailleuses/eurs du sexe, ayant pour but l’amélioration des conditions de vie de ces dernier/ères.
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Stella et le débat sur la prostitution
23 septembre 2009, par Stella -
"Science" et "délinquance"
8 juillet 2009, par AnonymeBrochure parue au printemps 2008.
« Depuis quelques années, diverses études, lois et déclarations semblent converger vers l’idée que nos comportements seraient déterminés, codés par nos gènes, ancrés en nous de manière définitive. L’éducation, la société, la culture, les discriminations n’y seraient pour rien ou si peu....
Dans une société obsédée par la sécurité et la délinquance, nourrie médiatiquement de la peur des jeunes, des terroristes, des pauvres, des étrangers, on cherche à définir des rapports entre les gènes et des comportements considérés comme déviants (« troubles », « nervosité », « rébellion », « agressivité »...). Il s’agit d’identifier des personnes « malades de naissance » qu’il faudrait éduquer différemment, soigner, enfermer, contrôler, diriger vers des institutions spécialisées au plus tôt.
En parallèle, un nombre croissant d’établissements scolaires mettent en place un fichage biométrique des élèves pour l’accès à la cantine, le ministère de l’intérieur préconise un fichage génétique systématique de toute personnes arrêtée par la police, et les candidats au regroupement familial sont appelés à fournir des tests ADN d’authentification de filiation...
Cette brochure propose une analyse critique de l’idéologie génétique et de ses conséquences sociales et politiques. » -
De Sangatte à Coquelles - Situation et interventions (1999-2004)
1er juin 2009, par Anonyme, La Mouette enragéeÀ l’occasion de la préparation d’un camp international « No Border » à Calais fin juin 2009, il a semblé intéressant de refaire circuler le texte de La Mouette enragée sur l’évolution de la gestion étatique des migrant-e-s du camp pour étranger-e-s de Sangatte jusqu’au centre de rétention administrative de Coquelles, initialement paru dans le bouquin collectif Politiques migratoires. Grandes et petites manœuvres (éd. carobella, 2005) – suivi par un article précisant le contexte contemporain dans le Calaisis, publié en février 2009 dans Courant Alternatif, la revue de l’Organisation Communiste Libertaire.
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La société contre l’État
1er mars 2009, par Pierre Clastres3 textes de Pierre Clastres :
• Introduction de l’édition de Marée Noire.
• L’anthropologie politique, une interview de 1974.
• La question du pouvoir dans les sociétés primitives.
• La société contre l’État (chapitre 11).
• Repères biographiques
• Bibliographie -
Le Salaire
15 janvier 2009, par Nanni Balestrini« Qu’est-ce que c’est, le salaire d’un ouvrier. Moi, ma feuille
de paie, je ne la lisais jamais, parce que je m’en foutais pas
mal. Mais sur la feuille, il y a toutes les cases dans lesquelles
le patron divise la paie qu’il donne à l’ouvrier. En gros, deux
parties : la première partie, c’est le salaire de base, il correspond
aux heures de travail qu’on a faites à l’usine. Ça devrait être le seul
salaire. En réalité, il est toujours très bas, c’est-à-dire qu’il ne suffit
jamais au minimum vital de l’ouvrier. Alors, il y a l’autre partie
du salaire, la partie mobile. Dans la partie mobile, il peut y avoir
plusieurs cases : prime de production, prime d’assiduité, prime
de rendement, indemnités
variées, et caetera.
Toutes ces divisions ne servent qu’à lier le salaire de l’ouvrier
à la production du patron. Le salaire au rendement, par
exemple, c’est la paie pour le nombre de pièces que produit
l’ouvrier. Moyennant quoi, l’ouvrier doit toujours être zélé
et obéir aux ordres de ses chefs. Parce que c’est eux qui établissent
cette partie variable de son salaire, qui lui est absolument
indispensable pour vivre. Et qui permet au patron de
maintenir un contrôle politique sur la classe ouvrière, de faire
qu’elle accepte de collaborer à sa propre exploitation.
Et c’est
la raison pour laquelle, quand, nous, on demande
des augmentations
sur le salaire de base, le patron et les syndicats
veulent toujours nous les donner sur la partie variable. » -
Le Sabotage
12 novembre 2008, par Emile PougetC’est au nom des prescriptions de cette morale spéciale que les ouvriers doivent
trimer dur et sans trêve au profit de leurs patrons et que tout relâchement de leur
part, dans l’effort de production, tout ce qui tend à réduire le bénéfice escompté par
l’exploiteur, est qualifié d’action immorale.Par contre, c’est toujours en excipant de cette morale de classe que sont glorifiés le
dévouement aux intérêts patronaux, l’assiduité aux besognes les plus fastidieuses et
les moins rémunératrices, les scrupules niais qui créent l’honnête ouvrier, en un mot
toutes les chaînes idéologiques et sentimentales qui rivent le salarié au carcan du
capital, mieux et plus sûrement que des maillons de fer forgé.Pour compléter l’oeuvre d’asservissement, il est fait appel à la vanité humaine : toutes
les qualités du bon esclave sont exaltées, magnifiées et on a même imaginé de distribuer
des récompenses - la médaille du travail ! - aux ouvriers-caniches qui se sont
distingués par la souplesse de leur épine dorsale, leur esprit de résignation et leur
fidélité au maître.De cette morale scélérate la classe ouvrière est donc saturée jusqu’à profusion.
Depuis sa naissance, jusqu’à la mort, le prolétaire en est englué : il suce cette morale
avec le lait plus ou moins falsifié du biberon qui, pour lui, remplace trop souvent le sein
maternel ; plus tard, à la "laïque", on la lui inculque encore, en un dosage savant, et
l’imprégnation se continue, par mille et mille procédés, jusqu’à ce que, couché dans la
fosse commune, il dorme de son éternel sommeil... -
Sur le sacré et son monde
7 octobre 2008, par Non FidesSur le sacré et son monde, où l’on parle de religion, de la croyance, du doute, de la fidélité, du sacrifice, de la profanation, du citoyennisme, d’amour, d’amitié et d’Etat.
Ce texte paru pour la première fois dans Non Fides N°1 est ici légèrement augmenté et édité en brochure pour une diffusion plus large. -
Stone Butch Blues
13 juillet 2008, par Leslie FeinbergLeslie Feinberg milite aux États Unis pour les droits des trans et dans les mouvements sociaux radicaux. Son roman Stone Butch Blues d’inspiration autobiographique raconte l’histoire de Jesse qui découvre l’univers des lesbiennes dans les années 50 à Buffalo : les bars, les amours, la repression et la solidarité, mais aussi les limites des identités butch et fem pour sa recherche d’une identité personnelle. Le roman a été publié aux États Unis en 1993 et depuis traduit dans de nombreuses langues. Malheureusement le texte n’a jamais été traduit en français dans son intégralité.
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Sans papiers : S’organiser contre l’expulsion...
9 mars 2008, par anticraUn guide pratique et juridique, écrit à partir d’expériences de luttes de ces dernières années, pour s’organiser contre les expulsions :
- De l’arrestation à l’aéroport, connaître et utiliser les procédures juridiques pour tenter d’obtenir la libération des personnes interpellées.
- S’organiser collectivement pour mettre la pression sur la préfecture, les tribunaux, les consuls...[Cette version est la brochure mise à jour en octobre 2021.]
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La sorcirènecière à l’assaut de patriacatastrophe
22 janvier 2008, par GaëllePetit conte imagé narrant les aventures d’une super-justicière...
Réalisé à Lyon en 1998.