Peut-on, en matière de communication, employer des moyens frauduleux au service de fins éthiques ? Peut-on lutter contre la pub avec des slogans ? François Brune s’interroge ici avec jubilation sur la question des moyens et des fins dans toute démarche médiatique et politique. (Extrait de son bouquin De l’idéologie aujourd’hui)
MOTS: Iosk Editions (Grenoble)
Articles
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Une éthique de la manipulation ?!
4 mars 2005, par François Brune -
Autogestion et hiérarchie
18 août 2005, par Cornelius Castoriadis“Nous vivons dans une société dont l’organisation est hiérarchique. [...]
et la hiérarchie du commandement et du pouvoir coïncide de plus en plus
avec la hiérarchie des salaires et des revenus. De sorte que les gens
n’arrivent presque plus à s’imaginer qu’il pourrait en être autrement, et
qu’ils pourraient eux-mêmes être quelques chose de défini autrement que
par leur place dans la pyramide hiérarchique.”
Voici justement un texte pédagogique qui nous donne des idées pour une
autre organisation sociale... l’autogestion ! -
Débats sur l’auto-organisation
15 juin 2003, par Collectif"Le 20 février 1999, à Madrid, se réunirent à la première assemblée de refondation de Lucha Autonoma plus de cent personnes, appartenant à 28 collectifs ou réseaux. (...) Le but du processus était d’étudier les pratiques des différents collectifs, de chercher les éléments communs qui favoriseraient les idées, les actions et les formes d’organisation les plus adéquates. On revendiqua sans cesse le principe des assemblées et de l’horizontalité, la nécessité de casser la division entre dirigeant-e-s et dirigé-e-s, la garantie de la participation, dans le respect des différences et de la pluralité. On chercha une coordination sans prétention centralisatrice, qui respecte les différents rythmes et caractéristiques des collectifs, qui réponde aux nécessités et aux attentes de tou-te-s et qui aide à dépasser les erreurs et les défauts que produit l’usure. Dans cet espace de discussion devaient participer non seulement les sept collectifs coordonnés de Lucha Autonoma, mais tous ceux et toutes celles qui se réclamaient (plus ou moins) du mouvement autonome."
Echanges de textes, traduits du castillan au français.
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Une toute petite histoire de l’anarchisme
15 juin 2003, par Marianne EnckellL’histoire des anarchistes est largement absente des manuels et n’a percé dans le monde universitaire que depuis peu. Les lignes qui suivent donnent un aperçu, quelques bribes, des lignes de force, scandées par des chansons.
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Préface de "La Nature" de John Stuart Mill
15 juin 2003, par Estiva ReusLa Nature est un essai de philosophie morale de John Stuart Mill, préfacé ici par Estiva Reus.
Sommaire :
- La révérence pour l’ordre naturel
- Nature et éthique : le saut de " ce qui est " à " ce qui doit être "
- Nature et Droits de l’homme
- Nature et discriminations intra-humaines (racisme, sexisme...)
- Nature et spécisme
- La position défendue par Mill dans La Nature -
Détroits n°1
12 décembre 2007, par CollectifEdito
Absence de perspectives politiques, actions au coup par coup, ghettos militants, tourisme politique, idées répétées ad nauseam, accumulation de défaites ! En face : notre volonté de persévérer, de vaincre, de jubiler dans les luttes et la vie quotidienne, bref, de faire péter la baraque. De quel côté penche la balance ? Nous avons décidé de nous permettre de souffrir de ce vide stratégique abyssal, de retrouver le vertige et l’odeur de la poudre.
Nous avons décidé de ne plus vivre avec ces (...) -
Du mensonge radioactif et de ses préposés
12 novembre 2004, par Association contre le nucléaire et son monde"Au moment où, en France, le pouvoir nucléariste considère qu’il s’est suffisamment
renforcé pour pouvoir envisager de lancer le renouvellement du parc nucléaire, nous
avons jugé utile de montrer en partie sur quel terrain cette certitude se fonde : à la
fois sur la volonté de compromettre chacun avec l’industrie nucléaire (à coups de
campagnes de propagande publicitaire) et sur le fait que toute opposition s’est dissoute
dans le verbiage citoyenniste quémandeur et respectueux de l’État."
(Nouvelle édition augmentée par
Quelques ennemis du meilleur des mondes.) -
Le mythe de l’insécurité
23 mai 2004, par Collectif4 petits textes au menu de cette brochure :
– A propos de l’insécurité pose quelques premiers doutes
par rapport à la guerre sécuritaire ambiante– Le mythe de l’insécurité (ou comment on construit des classes dangereuses)
décortique le discours et les
pratiques sécuritaires– Le coût d’Etat sécuritaire évoque le juteux marché qui vit de la paranoïa sécuritaire
– Répression des Roms et des Romnis amène un éclairage sur le thème des Rom-ni-s,
victimes parmi d’autres des
lois sécuritaires. -
La pensée politique de Cornelius Castoriadis
9 juin 2004, par AnonymeCornelius Castoriadis (1922-1997), économiste, philosophe, psychanalyste, penseur touche-à-tout, mène une critique acérée du capitalisme et du marxisme, et propose une "radicalisation du projet démocratique" : le "projet d’autonomie".
"Si [les citoyen-ne-s] ne sont pas capables de gouverner - ce qui reste à prouver -, c’est que "toute la vie politique vise précisément à le leur désapprendre, à les convaincre qu’il y a des experts à qui il faut confier les affaires. Il y a donc une contre-éducation politique. Alors que les gens devraient s’habituer à exercer toutes sortes de responsabilités et à prendre des initiatives, ils s’habituent à suivre ou à voter pour des options que d’autres leur présentent. Et comme les gens sont loin d’être idiots, le résultat, c’est qu’ils y croient de moins en moins et qu’ils deviennent cyniques (...) Les institutions actuelles repoussent, éloignent, dissuadent les gens de participer aux affaires publiques"."
"Dans ces sociétés, tout philosophe aurait reconnu des régimes d’oligarchie libérale : oligarchie, car une couche définie domine la société ; libérale, car cette couche laisse aux citoyens un certain nombre de libertés négatives ou défensives"
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La culture du travail
13 février 2003, par Anonyme« Pourquoi le chômage nous fait si peur ? D’où vient la culture du travail ? Comment s’exprime-t-elle aujourd’hui, quel est son avenir ? Avons-nous besoin du travail pour s’épanouir, pour s’intégrer, pour êtres reconnu-e-s socialement, pour s’enrichir, pour meubler notre temps, pour participer à la vie politique ? Quelques points de vue. »