« Cette brochure a pour vocation de faciliter et accompagner la transition végane afin de cesser l’exploitation des vaches et des chèvres pour leur lait, ingrédient de base du fromage. Les vaches, les chèvres et toutes les femelles exploitées pour leur capacité à produire du lait ne souhaitent pas être inséminées artificiellement et à répétition, se voir séparées de leurs nourrissons qui partent à l’abattoir peu de temps après leur naissance, cloîtrées dans des exploitations laitières aux bords de l’agonie financière pour être finalement envoyées elles aussi à l’abattoir bien avant d’avoir vécu leur vie. Soyons leurs complices dans la résistance à leur exploitation et cessons de nous nourrir de produits d’origine animale. »
MOTS: Infokiosque fantôme (partout)
Articles
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Vromages véganes
15 août 2021, par Géraldine Franck -
Cultures de la sécurité
24 mars 2008, par CollectifVoici un texte adapté de l’anglais, trouvé dans un chouette bouquin édité aux USA par CrimethInc. sous le titre Recipes for disaster — an anarchist cookbook.
Un texte adapté parce qu’on l’a lu, des bouts nous ont plu, mais pas tout, alors on l’a pris, malaxé avec nos petites mains pour en faire un truc qui nous convient mieux et que tu lis présentement.
La sécurité, c’est pas une notion qui nous plaît. Toujours une sorte de prétexte pour s’aplatir, se soumettre à l’État, à la norme qui circule pour faire de nos vies des chemins lisses, rectilignes, avec de jolis horizons pastels et policiers tout rassurants.
Pourtant, on ne va pas le cacher, nous aussi on a peur. On a la rage, mais on a peur. Peur de se faire chopper, des keufs, de la tôle. Et cette peur est paralysante. C’est cette peur qui me retient dans le droit chemin, quand tout le reste en moi m’inspire la sortie de route, la destruction de cet environnement lisse, apprivoisé, prévisible, lisible.
Alors quoi, construire les cultures de sécurité qui donnent son titre à cette brochure, c’est construire en groupe, entre complices, une confiance suffisante pour chasser la peur, faire tout notre possible pour que personne ne se fasse attraper.
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La prison est-elle obsolète ?
8 janvier 2018, par Angela DavisTexte d’Angela Davis, paru initialement aux USA en 2003.
Sommaire :
1. Introduction : réformer ou abolir la prison ?
2. Esclavage, droits civiques et perspectives abolitionnistes
3. Emprisonnement et réforme
4. Comment le genre structure le système carcéral
5. Le complexe carcéro-industriel
6. Alternatives abolitionnistesLa prison (...) est perçue comme un élément constitutif et immuable de nos sociétés. On ignore trop souvent que le mouvement pour l’abolition carcérale est (...) riche d’une longue histoire qui remonte à l’époque où la prison est apparue en tant que principale forme de châtiment. En fait, on a spontanément tendance à penser que les militants anticarcéraux (...) cherchent uniquement à améliorer les conditions de détention ou à réformer fondamentalement le système carcéral. Pour une écrasante majorité de citoyens, la suppression des prisons est tout simplement impossible et inconcevable. Les personnes qui militent pour l’abolition carcérale sont considérées comme des utopistes et des idéalistes dont les idées seraient, au mieux, irréalistes et inapplicables et, au pire, mensongères et insensées. C’est dire à quel point il est difficile d’envisager un ordre social qui ne repose pas sur la menace de l’incarcération des individus dans des lieux épouvantables conçus pour les séparer de leurs proches et de leur communauté. La prison est considérée comme un élément si « naturel » qu’il est extrêmement difficile d’imaginer la vie sans elle.
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Une succincte histoire des luttes anti-carcérales depuis l’intérieur des prisons
20 juin 2007, par Collectif1- Chronologie non‑exhaustive des luttes individuelles et
collectives depuis l’intérieur des prisons (1970-2006)2- Textes de prisonniers
- On n’est pas venu en prison pour travailler ! ou pourquoi j’ai brûlé les ateliers de la prison de Clairvaux. Pascal Brozzoni, Centrale de Moulins, février 2004.
- Communiqué du groupe « Il n’y a pas d’arrangement ! » après la fouille du Q.I. de Bois d’Arcy, juin 2003.
- Avignon, communiqué du 27 janvier 2003 par les détenues de la Maison d’arrêt
- Arles, communiqué clandestin - 2001.
- Les Baumettes, témoignage sur la mutinerie de juillet 1987. -
Consentement[s]
25 février 2021, par anonymes« Ceci n’est pas un rapport scientifique ni une étude sociologique.
Ce n’est pas non plus un manuel avec des bonnes réponses.
Ceci est un recueil de témoignages : des histoires personnelles qui sont venues nous questionner sur notre rapport au consentement corporel. Aussi, les ressentis et prises de positions (claires ou pas), internes aux textes, ne représentent pas la vérité, mais la vérité de la personne qui écrit au moment où elle écrit. (...)
Ce recueil, c’est aussi une ouverture vers d’autres ressources liées à cette notion. Celles que nous connaissions, celles que nous avons découvertes, celles que nous avons envie de partager. »Sommaire :
- Edito
- T’inquiète pas, c’est normal
- Le placard
- Disko
- Pourquoi, moi, féministe, bien à la page du consentement,
j’ai fermé ma gueule ?
- Touche pas à mes cheveux !
- Consommer avec modération
- Trois fois rien
- Comme une voleuse
- Et mon corps a regretté
- Comme si de rien n’était
- Dix sept
- Contretemps
- Et maintenant ?
- Ressources -
A couteaux tirés avec l’Existant, ses défenseurs et ses faux critiques
19 février 2012, par AnonymeEn s’exerçant un peu, on pourrait passer des jours entiers sans la moindre idée. Les rythmes quotidiens pensent à notre place. Du travail au « temps libre », tout se déroule dans la continuité de la survie. On a toujours quelque chose à quoi s’agripper. Au fond, la caractéristique la plus stupéfiante de la société actuelle est de faire cohabiter les « petits conforts quotidiens » avec une catastrophe à portée de main. En même temps que l’administration technologique de l’existant, l’économie avance dans l’incontrôlabilité la plus irresponsable. On passe des divertissements aux massacres de masse, avec l’inconscience disciplinée des gestes programmés. L’achat-vente de mort s’étend à tout le temps et tout l’espace.
Ce texte nous vient d’Italie, publié initialement en 1998.
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Les licornes existent et ont la rage
19 juin 2023, par Licornes enragées"Ça cause de quoi ?
Les bi·es existent, la biphobie aussi.
Elle imprègne toute la société, et malheureusement nos milieux queer/tpg ne sont pas épargnés. Dans nos communautés, elle se traduit principalement par : une invisibilisation/négation de l’existence des bi·es dans nos luttes ; un refus de prendre en compte la réalité des violences vécues par les personnes bi·es ; un soupçon constant d’être des “traîtres à la cause” ; une exclusion des espaces d’auto-support, notamment féministes ; une hypersexualisation paradoxalement couplée à un moindre accès aux relations amoureuses (sauf entre personnes bi·es ou à hétéroland).
Cette brochure exp(l)ose les argumentaires biphobes de nos milieux, donne des billes pour y répondre, et lance quelques pistes de réflexion autour d’une pensée politique radicale bi."
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Promenons nous dans les bois
9 février, par NunatakCette brochure est une remise en page de l’article de Nunatak, une revue d’histoires, cultures et luttes des montagnes. Plus d’informations sur la revue et pour retrouver l’intégralité de leur numéro : https://revuenunatak.noblogs.org/
Cet article est extrait du numéro 5, Hiver-Printemps 2019-2020. Dedans, Ysengrin nous propose ici de retracer l’histoire commune du loup et des communautés humaines en nous livrant quelques interprétations quant à son extermination.
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Face à la police / Face à la justice
9 février 2008, par Élie Escondida et Dante Timélos, Collectif CADECOLLe guide d’autodéfense juridique, paru pour la première fois en 2007, a été repris, actualisé et augmenté par le collectif CADECOL (Caisse de défense collective).
Quels sont mes droits lors d’une garde à vue ? Suis-je obligé de donner mon ADN ? Puis-je me défendre seul ?
Pour répondre à ces questions et à bien d’autres, Face à la police/Face à la justice propose une vue d’ensemble des procédures pénales courantes. Enquêtes, perquisitions, fouilles, contrôles d’identité, garde-à-vue, "plaider coupable", prélèvement ADN, procès, peines, fichiers, droit pénal des mineurs : tous ces sujets, et d’autres, sont évoqués dans les différents chapitres du guide.
Face à la police/Face à la justice n’imagine pas que la procédure pénale soit une garantie pour celles et ceux qui se sont fait arrêter. Mais la machine répressive doit agir au nom du droit : connaître celui-ci, c’est apprendre la langue de son ennemi, c’est décrypter son idéologie pour pouvoir se repérer dans les méandres de ses dispositifs de répression. Il devient parfois possible d’échapper aux pièges les plus grossiers et d’user de tous les moyens, même légaux, pour s’en sortir au mieux.
Face à la police/Face à la justice, guide de d’autodéfense juridique est ici la version intégrale du bouquin paru aux éditions Syllepse en 2016.
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Entre désir gay et imitation hétéro
11 décembre 2021, par edgih"Ça parle de cul.
Ça parle de sexe gay.
Ça parle d’hétéronormatisme.
Ça parle d’enculés qui s’enculent.
Ça parle de sodomie, de top et de bottom.Ça parle de domination, de masculinité, et de leur érotisation.
Est-ce parce qu’on est gay qu’on en a nécessairement fini avec les dynamiques sexuelles hétéro ?"