La question trans et queer est actuellement au centre de plusieurs débats politiques et idéologiques qui tournent autour du thème de la technologie dans la société, des liens entre nature et culture, entre esprit et corps, entre sexe et genre. Les expériences des vies trans et queer sont souvent déformées dans leur sens, phagocytées et revomies de différents côtés pour apporter de l’eau à leurs moulins idéologiques respectifs. Cet article propose un point de vue trans et queer sur des questions telles que le transhumanisme, le cyberféminisme, les courants post-humanistes d’une part ; les féminismes et écologismes transphobes et anti-queer de l’autre ...
MOTS: Sciences et technologies
Articles
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Trans n’est pas transhumanisme
17 mai 2021, par Alex B. -
Leur écologie est un désastre, déconnectons la !
12 avril 2022, par La ChoseManifeste de la Chose (Coordination Hétéroclite pour l’Occlusion des Systèmes Électriques)
La Chose s’attaque à EDF, à son ordre électrique, ses infrastructures et sa propagande verte. Nous cherchons à nous réapproprier ce qui, au cœur même de nos vies, est contrôlé et géré par la force de l’État et du capital. Les réseaux électriques sont indispensables à leur suprématie et à toutes les dominations qui en découlent. Nous voulons fouiner, creuser, enquêter, pour anticiper les projets destructeurs que les aménageurs de l’énergie cachent le plus longtemps possible. Nous exposerons leurs abus, leurs déboires et nous fracturerons leur communication rassurante. Nous leur ferons savoir que nous les voyons. ’Que nous ne les laisserons pas continuer sans vergogne leur délire techno-mégalo-maniaque. Parce qu’elles sont partout, les infrastructures sont faibles et indéfendables : pylônes, transformateurs, compteurs et concentrateurs Linky, antennes 5G, aucun de ces nœuds énergétiques ne peut tenir sans le consentement de la population.
Sommaire :
- Le désastre, les pandas, moi et les autres
- Cannes à sucre, extraction et colonies
- Far West, campagnes etconquête électrique
- Perte des savoir-faire et des imaginaires, réductionnisme et réalité augmentée : bienvenue à l’ubertranshumain !
- Smart world, datas et surveillance
- L’homme moderne et le ventre de la terre
- Crises, individus et responsabilités
- Objets objectifs et Chose mouvante
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Il n’y avait pas de dialogue possible
20 mai 2017, par AnonymeLes occupations de champ en Allemagne : entretien avec Vera sur l’occupation à Northeim.
"Cela s’est passé il y a longtemps, mais je dirais quand même que l’abandon des recherches en plein champ a aussi été gagnée parce qu’il y avait beaucoup d’occupations et d’actions directes. Cela faisait trop chier les entreprises et le gouvernement en Allemagne."
En versions allemande et française.
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Dans la Google du loup
4 janvier 2017, par Alexis Dubrasier, EmilienVoyage sur
le campus
de la plus célèbre
entreprise
du monde,
à l’intérieur
des sous-bois
du futur,
à la rencontre
de la supposée
utopie où Google
scénarise
un monde
et son langage.Texte paru initialement en 2015 dans le n°9 de la revue Z.
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Ne laissez pas les machines jouer avec les enfants
11 janvier 2006, par Jean-Philippe Joseph, Christine Rojewski, Jean-Pierre JosephUn pas vient d’être franchi dans la confrontation entre l’homme et la machine en milieu scolaire. Le 17 novembre 2005, vingt personnes habillées en clowns sont entrées en chantant dans le lycée de Gif-sur-Yvette, dans l’Essonne. Alors qu’ils exécutaient une saynète, deux dispositifs biométriques contrôlant l’accès des élèves ont été détruits à coups de marteaux. Trois personnes ont été arrêtées, battues par un surveillant et des élèves. Elles seront jugées par le tribunal d’Evry le 20 janvier 2006. Installés en 2004, ces dispositifs biométriques qui associent vérification de la paume de la main et frappe d’un code à sept chiffres n’avaient pas obtenu d’autorisation de la CNIL... peu importe.
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Aveux complets des véritables mobiles du crime commis au CIRAD le 5 juin 1999
16 septembre 2006, par René RieselVoici le texte lu par René Riesel lorsqu’il passa en comparution devant le tribunal correctionnel de Montpellier en février 2001 pour avoir réalisé une des premières destructions d’OGM en France.
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La rage contre la vidéosurveillance
21 juin 2021, par Zanzara athéeD’avril 2020 à mai 2021, une année comme une autre composée d’actions directes menées contre des dispositifs de vidéosurveillance, surtout en France mais pas seulement, parce que « tant qu’il y aura des moyens de contrôle policier sur nos vies, que ceux-ci soient massifs ou non, il y aura des gens pour tenter de les empêcher de nuire. Les raisons de se débarrasser du contrôle de l’État et de la domination capitaliste sont nombreuses, ici le propos n’est pas de les développer et d’argumenter, mais de montrer qu’il continue d’y avoir des actes de sabotage et d’auto-défense qui méritent d’être connus, et de recevoir de la solidarité et de la complicité de toutes parts. Parce qu’il y a encore des gens qui préfèrent cent fois un monde de liberté plutôt qu’un monde de sécurité. »
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Objecteurs de conScience
7 décembre 2004, par CollectifCe recueil de textes, préparé par le CUL (Comité Universitaire de Libération, Paris) à l’occasion des Etats Généraux de la Recherche qui se sont tenus à Grenoble en octobre 2004, souhaite offrir les bases d’une critique politique de la technoscience contemporaine.
Ce recueil témoigne également de la diversité de nos analyses, diversité qui est une richesse face à la pensée pauvre de ceux que nous combattons.– "Le laboratoire grenoblois, nouvel inventaire", par PMO.
– "Croissance, Progrès, Rentabilité", par une fraction de conScience du CUL.
– "Qui les chercheurs s’imaginent-ils encore pouvoir tromper ?", par Quelques ennemis du meilleur des mondes.
– "Folamour’s party", par André Dréan.
– "Débat sur les débats", anonyme.
– "Nous n’avons pas à nous sentir responsables du monde dans lequel nous vivons", par Henri Mora.
– "Des crédits, pour quoi faire ?", par le Comité de Libération des Intellectuels Non Gouvernementaux.
– "Notes sur l’ancrage social de la technoscience autonomisée", par une autre fraction de conScience du CUL. -
Sabotage d’un poste électrique
26 décembre 2021, par AnonymeLa revendication du sabotage d’un parc électrique en Ardèche développe quelques éléments critiques du "monde électrique".
« S’en prendre aux infrastructures est une garantie bien plus importante pour que le monde électrique cesse de nous accaparer et de nous imposer son règne de vitesse.
Débrancher ce monde électrique, c’est alors révéler l’ampleur de ce qu’il touche et régit.
Débrancher ce monde électrique, c’est prendre acte qu’il est de plus en plus difficile d’agir et de penser par nous même en dehors de son emprise et qu’il devient alors de plus en plus important de le faire.
Débrancher ce monde électrique, c’est tenter de créer une réaction en chaîne, touchant l’ensemble des infrastructures et des choses qui fonctionnent grâce à l’électricité (réseaux numériques, de communication, bancaires, étatiques, industries et entreprises, infrastructures militaires et policières…).
Débrancher ce monde électrique, c’est nous en prendre au mythe de l’énergie propre qui se cache derrière le nucléaire.
Débrancher ce monde électrique, c’est tenter de faire un pas dans l’inconnu. » -
Matériaux pour une critique radicale de la civilisation capitaliste, Première partie : le Temps
25 juin 2012, par Anonyme« On ne peut plus faire « comme si de rien n’était », on ne peut plus considérer de manière neutre ce qu’on appelait auparavant « les forces productives », il n’y a plus d’autogestion de ce monde possible. Ce constat commence enfin à s’imposer, quoique très lentement dans les têtes les plus rétives. Il est en tout cas nécessaire de s’approprier et de développer une critique qui revienne aux sources de la domination capitaliste, qui n’occulte pas l’interaction décisive qu’il y a eu avec la technique d’hier, comme aujourd’hui avec la technologie. Abolir le capitalisme c’est aussi abolir la société industrielle. »
Extrait d’Asymétrie, bulletin d’un réseau de l’anti-monde n°3, septembre 2006.