Bref décryptage des relations entre publicité et patriarcat.
MOTS: Féminisme, (questions de) genre
Articles
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Contre le publisexisme
6 mars 2004, par Collectif antipatriarcat de Lille, Collectif antipub 59 -
Pour en finir avec les comités Femmes
18 octobre 2005, par feministesCVM at yahoogroups.caPour en finir avec les comités femmes
"Dans le cas des comités Femmes, c’est pire. Ces comités sont, le plus souvent, de petits ministères de la condition féminine, et ce que le comité fait au sein de l’organisation ne doit jamais dépasser celle-ci, sinon ce serait la mort de l’organisation."La pilule me fait chier
"Voilà où je n’aime pas les anovulants. Ayant écarté le risque d’être enceinte, ils ont donné libre cours à l’emprise de la pénétration sur la sexualité. Femmes, vous êtes libres ! Libres de quoi ? Libres de se faire posséder n’importe où, n’importe quand, par n’importe qui, sans aucune prise de responsabilité ?"Axe Tampax !
"C’est un truc qui arrive
Une fois de temps en temps
C’est un truc qui se passe
En dedans d’mon ventre
Et qu’aucun garçon n’y
comprend jamais rien." -
Ni normal, ni extraordinaire
26 février 2019, par Des anarchistesRéflexions anarchistes sur comment réagir aux violences patriarcales, et notamment comment ne pas les laisser enfermées dans les domaines du "privé" ou de l’idéologie. Texte rédigé en région parisienne en 2014.
"L’écriture de ce texte a surgi de la nécessité d’aborder la question des violences sexuées (ou plutôt genrées) et sexuelles dans des environnements proches. Il est le fruit de discussions liées à des expériences diverses, mais n’a pas la prétention de fournir des recettes à toute la palette de problèmes auxquels peuvent se trouver confrontées les unes ou les autres. Le choix a été fait de ne pas l’écrire du point de vue de quelqu’une ayant subi une agression, mais dans une perspective plus large. Nous sommes en effet convaincues que ces situations très concrètes, au-delà de l’autodéfense immédiate, nécessitent de traiter les mécanismes généraux qui les sous-tendent. Voici donc une contribution à des réflexions pratiques à approfondir, individuellement et collectivement, au sein des différentes activités et chaque fois où cela fait sens."
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Féministes contre la transphobie
27 juillet 2015, par FeministsFightingTransphobiaVoir les noms de féministes de renom associés à de la transphobie nous brise le cœur.
Le féminisme transphobe ignore que de nombreuses personnes trans et genderqueer s’identifient comme féministes et que beaucoup de féministes cis s’identifient avec leur sœurs, frères, ami·es et amant·es trans ; c’est le féminisme qui les a trop souvent rejeté·es, et pas l’inverse.
Nous [...] voulons affirmer publiquement et ouvertement notre engagement dans un féminisme et un womanisme qui incluent les personnes trans. -
Passive
4 juin 2008, par Dorothy AllisonDorothy Allison est lesbienne, originaire de Caroline du nord, du « white trash », littéralement déchet blanc, terme péjoratif américain désignant la population pauvre de race blanche, en particulier les cajuns. « J’ai grandi dans la pauvreté, la haine, victime de violences physiques, psychologiques, et sexuelles, et je sais que souffrir ne rend pas noble. Cela détruit. Afin de résister à la destruction, la haine de soi, ou le désespoir à vie, nous devons nous débarrasser de la condition de méprisé, de la peur de devenir le « eux » dont ils parlent avec tant de mépris, refuser les mythes mensongers et les morales faciles, nous voir nous-mêmes comme des êtres humains, imparfaits et extraordinaires. Nous tous - extraordinaires. »
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« Longtemps, j’ai fait pipi debout… »
17 mai 2015, par Anonyme« Et toi tu t’assois pour pisser ?
— … Euh… tu veux dire comme les filles ? »
Ou pourquoi faire pipi debout quand on est un homme ne devrait pas être une évidence... -
Quand l’autre en soi grandit : les difficultés à vivre l’homosexualité à l’adolescence
8 janvier 2007, par Bill Ryan, Jean-Yves Frappier"Les adolescents homosexuels, garçons et filles, constituent un groupe hétérogène peu étudié. La connaissance de l’homosexualité à l’adolescence est donc partielle ou même erronée. Si tous les adolescents traversent des périodes communes de développement, les adolescents et adolescentes homosexuels font face à des dilemmes particuliers qui peuvent avoir des répercussions sur leur développement et leur adaptation. De fait ils et elles présentent un risque plus élevé de crises psychologiques, liées à la découverte de leur homosexualité, au rejet par la famille ou par le réseau des pairs, au harcèlement ou aux agressions homophobes dont certains sont victimes et enfin au risque d’infection par le VIH ou autres MTS. Souvent des jeunes constatent qu’une personne ressource qui a accueilli positivement la divulgation de leur orientation homosexuelle a par ailleurs joué un rôle crucial dans l’acceptation de cette orientation et dans l’amélioration de leur estime de soi. D’où la nécessité de s’intéresser à leur sort".
Texte publié dans l’ouvrage collectif La Peur de l’autre en soi (Montréal, VLB, 1994).
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L’homophobie masculine : préservatif psychique de la virilité ?
27 février 2004, par Christophe Gentaz"Le mot homophobie n’existe pas, ou pas encore, dans nos dictionnaires français. Cependant, nous avons d’emblée une idée au moins approximative de ce dont il s’agit : un ensemble de préjugés, attitudes, jugements de valeur et comportements qui s’exercent, sur le mode négatif, à l’encontre des personnes homosexuelles. Cette définition de départ réfère cependant plus à une notion de sens commun qu’à un concept construit de manière scientifiquement rigoureuse. Ce texte voudrait contribuer à une telle construction".
Sommaire
– Introduction
– 1. De la catégorisation de la sexualité à sa déconstruction
1.1 - La sexualité : une invention récente
1.2 - L’homosexualité et sa pathologisation
1.3 - La virilité, désormais questionnable ?– 2. Les phobies ou les peurs irrationnelles
– 3. Évolution et diversité des acceptions autour du mot homophobie
3.1 - L’apport des discours savants
3.2 - L’apport du mouvement social– 4. De l’homophobie dans la virilité
– 5. De l’homophobie dans le rapport aux femmes
– 6. Le moi peau : enveloppe psychique du moi
– 7. Quand le fait d’être pénétré est assimilé au genre féminin
7.1 - De la peur de la pénétration sexuelle
7.2 - De la peur de la pénétration psychique dans son intimité de mâle
7.3 - De la peur de se laisser pénétrer dans son intimité corporelle– Conclusion
– Bibliographie
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500 bonnes raisons d’en finir avec le patriarcat
10 janvier 2008, par Les Fées du logis"Si vous ne savez plus quoi répondre à tous ceux qui osent encore vous dire, sans rougir « De toute façon, être féministe ça ne sert plus à rien », « les féministes sont toutes des frustrées anti-mec ».
Si parfois le découragement vous gagne et que vous ne savez plus trop pourquoi vous luttez.
Voici quelques raisons tirées du quotidien par des femmes et des hommes qui pourront peut-être vous redonner de l’inspiration."500 raisons concrètes, 500 exemples tirés du quotidien pour alimenter notre colère...
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La sorcirènecière à l’assaut de patriacatastrophe
22 janvier 2008, par GaëllePetit conte imagé narrant les aventures d’une super-justicière...
Réalisé à Lyon en 1998.