"Je veux avoir le genre de pratiques de sécurité qui me permettent d’être ouverte tout en sachant que j’ai évalué les risques auxquels je suis exposée et que je prends des mesures intelligentes pour les minimiser. La culture de la sécurité devrait faciliter et non pas limiter l’ouverture aux autres. Cette proposition de culture de la sécurité repose sur un recadrage – sur le passage de la peur à l’assurance, de l’aversion au risque au courage, de l’isolement aux liens, et de la suspicion à la confiance."
MOTS: Prison, justice, répression
Articles
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Assurance, courage, lien, confiance
1er avril, par No Trace Project -
Des voitures qui sont aussi des caméras
6 avril, par anonymes, No Trace ProjectLes voitures, en particulier les véhicules récents dotés de systèmes informatiques intégrés, savent tout sur leurs utilisateurs et, par conséquent, sur les personnes qui les entourent. Tesla va encore plus loin en transformant les voitures en systèmes itinérants de vidéo-surveillance haute définition. […] Que devraient retenir les anarchistes de tout ça ? Comment continuer à attaquer cet enfer panoptique sans se faire attraper ?
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Post-scriptum sur les sociétés de contrôle
27 décembre 2004, par Gilles DeleuzeHistorique, logique et programme des sociétés de contrôle (celles qui prennent la place des sociétes disciplinaires). En quelques mots... Texte paru dans L’autre journal en mai 1990, édité en brochure anonymement et simplement distribué aujourd’hui par la ménagère
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Guide à l’usage des proches de personnes incarcérées
1er octobre 2003, par Soledad et associé-e-sQue faire lorsqu’un proche est incarcéré ? Comment demander un permis de visite ? Comment se déroule un parloir ? Quels sont les droits des proches des personnes détenues ? En France, chaque année, plus d’un demi-million de personnes se posent ces questions – et quelques autres…
Réalisé par des proches de détenus, ce guide donne des pistes concrètes pour répondre aux problèmes juridiques, sociaux et pratiques posés par l’incarcération d’une personne proche.
Une première version de cette brochure a été publiée en 2003. La version présentée ici, mise à jour en 2013, a été publiée sous forme de livre, disponible ici également sous forme de brochure.}
Sommaire :
Pourquoi ce guide ?
Introduction
1- Les premiers jours
2- Communiquer
3- Le linge, les livres et les colis
4- Le permis de visite et les parloirs
5- Les droits civils et familiaux
6- L’argent
7- Face à la justice et à l’A.P.
8- La sortie
9- Questions fréquentes
10- Lexique
11- Des livres et des films
12- Collectifs anticarcéraux
13- Adresses -
Bas résille et barricades
22 mars, par basresilleetbarricadesCe texte est une traduction libre et augmentée d’un article paru sur le site états-unien Crimethinc en 2017, « The Femme’s Guide to Riot Fashion » (Un guide fem de la mode émeutière).
« Vous vous êtes toujours demandé comment participer à la révolution sapées comme jamais ?
Plus détonantes qu’une GM2L,
Plus canon qu’un canon à eau,
Plus explosives qu’un cocktail Molotov,
Plus flamboyantes qu’une barricade en feu ?Ne cherchez plus : ce guide fem de la mode émeutière est fait pour vous !
Ici, pas de formules toutes faites, pas de règles assommantes et irrévocables (rien n’est plus tendance que de les contourner !) mais quelques-uns des tips les plus en vogue de la saison pour un look au top.
C’est parti ? »
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Face à la police / Face à la justice
9 février 2008, par Élie Escondida et Dante Timélos, Collectif CADECOLLe guide d’autodéfense juridique, paru pour la première fois en 2007, a été repris, actualisé et augmenté par le collectif CADECOL (Caisse de défense collective).
Quels sont mes droits lors d’une garde à vue ? Suis-je obligé de donner mon ADN ? Puis-je me défendre seul ?
Pour répondre à ces questions et à bien d’autres, Face à la police/Face à la justice propose une vue d’ensemble des procédures pénales courantes. Enquêtes, perquisitions, fouilles, contrôles d’identité, garde-à-vue, "plaider coupable", prélèvement ADN, procès, peines, fichiers, droit pénal des mineurs : tous ces sujets, et d’autres, sont évoqués dans les différents chapitres du guide.
Face à la police/Face à la justice n’imagine pas que la procédure pénale soit une garantie pour celles et ceux qui se sont fait arrêter. Mais la machine répressive doit agir au nom du droit : connaître celui-ci, c’est apprendre la langue de son ennemi, c’est décrypter son idéologie pour pouvoir se repérer dans les méandres de ses dispositifs de répression. Il devient parfois possible d’échapper aux pièges les plus grossiers et d’user de tous les moyens, même légaux, pour s’en sortir au mieux.
Face à la police/Face à la justice, guide de d’autodéfense juridique est ici la version intégrale du bouquin paru aux éditions Syllepse en 2016.
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Femmes trans en prison
17 juillet 2011, par CollectifCette brochure tente de mettre à jour la situation des femmes trans en prison.
« Le directeur est venu dans ma cellule et m’a dit "Tu as un pénis ou un vagin ?" J’ai dit "un pénis". Il m’a dit "voyons voir", alors j’ai dû lui montrer. Et puis il a dit "On ne va pas te soigner, ici. Il est plus que probable que tu finisses par te tuer." Il a eu un sourire narquois, il est sorti et voilà. »
« Le sergent est passé derrière moi, m’a touché les seins, m’a pincé les tétons avec ses doigts, les a fait rouler et m’a touché les fesses, les a serré, les a claqué. J’ai porté plainte et ils sont venus me dire que je ne quitterais jamais la prison vivante. »
« Ils ont mis cet homme dans ma chambre. Il m’a dit : "Voilà pourquoi tu es dans ma chambre : pour être ma femme." C’est ce qu’ils veulent tous ici, ils veulent une jolie transgenre. C’est leur cerise sur le gâteau. »
« Je me sens femme dans une prison d’hommes. J’ai des seins, un traitement hormonal, pas de pénis, mon nom officiel est féminin. Je devrais être dans une prison pour femmes. »La transphobie en prison n’est que le reflet exacerbé de la transphobie générale de la société. De même, les personnes trans en prison ne font que subir, d’une manière exacerbée par la transphobie, les mauvais traitements infligés aux prisonnierEs en général.
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Qu’est-ce que le terrorisme ?
31 décembre 2011, par Maré AlmaniLa multiplicité de sens assignés à ce terme est suspecte. La sensation ici n’est pas de se trouver en présence des malentendus habituels liés à l’incapacité des mots à exprimer une réalité dont la complexité dépasse les symboles qui voudraient la représenter. Au contraire, l’impression est celle de se retrouver face à un confusionnisme intéressé, à une relativisation d’interprétations créée artificiellement, dans l’intention de vider les idées de leur sens, de neutraliser la force pratique, de banaliser toute la question en réduisant à du bavardage toute réflexion qu’on pourrait mener à son propos.
Traduit de Diavolo in corpo, n°3 (Turin), novembre 2000. -
La prison à la maison ?
Quelques notes sur le contrôle judiciaire...
22 juillet 2009, par anonymesLe contrôle judiciaire a été créé en 1970. Présenté à l’époque comme une alternative à la détention provisoire, il permet au juge de garder une personne sous la main de la justice en attente du procès sans pour autant remplir les prisons. Souvent présenté comme une façon d’échapper à la prison, il permet à l’État d’avoir le contrôle sur une personne suspectée. En ce sens, il constitue une autre forme de sanction, qui vient s’ajouter à l’incarcération et étend les possibilités de la justice pour contrôler et punir.
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Comme une étincelle en travers de la gorge
30 mars 2019, par anonymesCompil de textes traduits de l’italien à propos des deux opérations répressives à Turin, Trento et Rovereto du début de l’année 2019.
Sommaire :
- L’Asilo non si tocca (Opération "Scintilla")
- Le dîner du dimanche peut être spécial (lettre de Lorenzo depuis la prison de Turin)
- Le coeur au-delà des barreaux (texte diffusé à Trento)
- Ils nous disent que "la pacchia e finita"... (texte diffusé à Gênes)
- ... Mais ça continue encore et encore (liste d’actions de solidarité)
- Rendez-vous et initiatives à venir
- Initiative contre la censure en taule