Défense libre ?
L’une des revendications du mouvement pour la défense libre a été l’accès des justiciables à leur dossier dans les procédures correctionnelles et la possibilité de mener sa défense sans l’aide d’un avocat. Formellement, ce combat a été gagné en novembre 1982. Cette brochure, en livrant des documents de l’époque permet de mieux comprendre les enjeux de cette lutte et de s’interroger, aujourd’hui, sur les stratégies de défense. Car le mot d’ordre « Défense libre ! » reste d’actualité.
MOTS: Prison, justice, répression
Articles
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Quelques archives de la lutte pour la défense libre
12 novembre 2012, par Collectif -
Femmes trans en prison
17 juillet 2011, par CollectifCette brochure tente de mettre à jour la situation des femmes trans en prison.
« Le directeur est venu dans ma cellule et m’a dit "Tu as un pénis ou un vagin ?" J’ai dit "un pénis". Il m’a dit "voyons voir", alors j’ai dû lui montrer. Et puis il a dit "On ne va pas te soigner, ici. Il est plus que probable que tu finisses par te tuer." Il a eu un sourire narquois, il est sorti et voilà. »
« Le sergent est passé derrière moi, m’a touché les seins, m’a pincé les tétons avec ses doigts, les a fait rouler et m’a touché les fesses, les a serré, les a claqué. J’ai porté plainte et ils sont venus me dire que je ne quitterais jamais la prison vivante. »
« Ils ont mis cet homme dans ma chambre. Il m’a dit : "Voilà pourquoi tu es dans ma chambre : pour être ma femme." C’est ce qu’ils veulent tous ici, ils veulent une jolie transgenre. C’est leur cerise sur le gâteau. »
« Je me sens femme dans une prison d’hommes. J’ai des seins, un traitement hormonal, pas de pénis, mon nom officiel est féminin. Je devrais être dans une prison pour femmes. »La transphobie en prison n’est que le reflet exacerbé de la transphobie générale de la société. De même, les personnes trans en prison ne font que subir, d’une manière exacerbée par la transphobie, les mauvais traitements infligés aux prisonnierEs en général.
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Solidaires dans les luttes, solidaires face à la repression
17 mai 2017, par anonymesLe 18 mai 2016, à Paris, en plein mouvement contre la loi Travail, une voiture de police est attaquée par une manifestation sauvage et termine en flammes. Le jour-même, et les semaines et mois qui suivront, la répression fera son sale travail.
Ce recueil de textes, effectué en avril 2017, retrace les événements et notamment les initiatives de solidarité avec les personnes inculpées dans cette affaire.
Sommaire :
- Introduction
- Récit et répression
- Tracts, textes et affiches
- Images et défense
- Solidarité et actions directes
- Annexes
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Analyse d’un dossier d’instruction antiterroriste
9 mai 2010, par anonymesCes quelques pages traitent du dossier d’instruction judiciaire sur ce qui fut, en janvier 2008, la première affaire traitée par une juridiction antiterroriste concernant ce que policiers, juges et médias nomment « la mouvance anarcho-autonome », plus spécifiquement dans cette histoire « la mouvance anarcho-autonome francilienne ».
... Transmettre quelques infos sur les tactiques des flics et sur leurs possibilités techniques. L’objectif étant bien-sûr d’inciter d’autres à en faire de même car collectiviser ces infos ne peut que nous renforcer afin d’être prudents dans nos actes politiques sans tomber dans la paranoïa.
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Les blessures occasionnées par les armes de police
5 novembre 2023, par Désarmons-les2ème brochure d’une série de trois de désarmons-les, qui proposent information et conseils à distribuer aux personnes blessées et à leurs proches, ainsi qu’aux personnes se rendant en manifestation.
Ce texte décrit les blessures habituelles occasionnées par les armes de la police (TW : attention photos de blessure à vif violentes) et les méthodes de prise en charge possible.
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Face à la police / Face à la justice
9 février 2008, par Élie Escondida et Dante Timélos, Collectif CADECOLLe guide d’autodéfense juridique, paru pour la première fois en 2007, a été repris, actualisé et augmenté par le collectif CADECOL (Caisse de défense collective).
Quels sont mes droits lors d’une garde à vue ? Suis-je obligé de donner mon ADN ? Puis-je me défendre seul ?
Pour répondre à ces questions et à bien d’autres, Face à la police/Face à la justice propose une vue d’ensemble des procédures pénales courantes. Enquêtes, perquisitions, fouilles, contrôles d’identité, garde-à-vue, "plaider coupable", prélèvement ADN, procès, peines, fichiers, droit pénal des mineurs : tous ces sujets, et d’autres, sont évoqués dans les différents chapitres du guide.
Face à la police/Face à la justice n’imagine pas que la procédure pénale soit une garantie pour celles et ceux qui se sont fait arrêter. Mais la machine répressive doit agir au nom du droit : connaître celui-ci, c’est apprendre la langue de son ennemi, c’est décrypter son idéologie pour pouvoir se repérer dans les méandres de ses dispositifs de répression. Il devient parfois possible d’échapper aux pièges les plus grossiers et d’user de tous les moyens, même légaux, pour s’en sortir au mieux.
Face à la police/Face à la justice, guide de d’autodéfense juridique est ici la version intégrale du bouquin paru aux éditions Syllepse en 2016.
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En GAV je n’ai rien à déclarer
16 décembre 2021, par AnonymeBD effectuée en 2021 avec quelques conseils basiques en garde à vue.
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Manuel de survie en garde à vue
20 octobre 2018, par AnonymeCe manuel est à mettre entre toutes les mains, tant il est vrai que la garde à vue fait partie de la culture policière française.
Son but est de donner corps à une généralisation du silence, à l’extension la plus universelle possible du sabotage du travail policier. « Coupable » ou pas, là n’est pas la question : la mise à l’amende et l’enfermement, nous ne les souhaitons à personne. Liberté et impunité pour tous !
Sommaire :
- Notes préliminaires
- Pour commencer, une certitude : se taire c’est enrayer la machine policière-judiciaire
- Premiers conseils : éviter les pièges les plus grossiers
- Pourquoi se taire ? Quelques idées reçues à abandonner
- Mises en situation : il ne faut pas prendre les flics pour plus bêtes ou plus malins qu’ils ne le sont
- Les armes de l’ennemi : petites techniques de manipulation policière
- Corollaire : ne pas parler, ne pas signer
- Réussir à tenir : temporiser, enrober son silence
- En résumé : garder le silence, rester alerte, saboter le travail des flics -
Une succincte histoire des luttes anti-carcérales depuis l’intérieur des prisons
20 juin 2007, par Collectif1- Chronologie non‑exhaustive des luttes individuelles et
collectives depuis l’intérieur des prisons (1970-2006)2- Textes de prisonniers
- On n’est pas venu en prison pour travailler ! ou pourquoi j’ai brûlé les ateliers de la prison de Clairvaux. Pascal Brozzoni, Centrale de Moulins, février 2004.
- Communiqué du groupe « Il n’y a pas d’arrangement ! » après la fouille du Q.I. de Bois d’Arcy, juin 2003.
- Avignon, communiqué du 27 janvier 2003 par les détenues de la Maison d’arrêt
- Arles, communiqué clandestin - 2001.
- Les Baumettes, témoignage sur la mutinerie de juillet 1987. -
Pourquoi faudrait-il punir ?
15 mars 2011, par Catherine Baker"La punition est-elle nécessaire à la justice ?
Le droit pénal, par définition, est fondé sur la peine. Une peine est une souffrance qu’on inflige. Est-ce bien de faire du mal à quelqu’un ?
Est-ce intelligent ? Utile ? À qui ?
Personne n’ose plus dire que la prison permet aux bandits de s’amender.
Elle ne sert qu’à une seule chose qu’elle réussit d’ailleurs fort bien : punir. Même les plus timides réformateurs se heurtent à cette évidence, adoucir les cruautés de l’incarcération s’oppose forcément à son principe : elle est une peine, elle est faite et uniquement faite pour punir le coupable, pour lui être pénible.
Pourquoi punir ?"Le texte intégral est téléchargeable ici : http://tahin-party.org/baker.html