Audre Lorde (1934-1992) se définissait noire, lesbienne, féministe, mère, guerrière, poétesse, essayiste... Elle a prononcé ce discours lors de l’ouverture de la conférence de l’association nationale des études femmes à Storrs dans le Connecticut en juin 1981. Il présente une critique précise du racisme des féministes universitaires blanches et une réflexion sur la colère en tant qu’outil de lutte des femmes de Couleur contre le racisme. Il s’agit d’une contribution importante pour l’analyse des mécanismes de domination et des stratégies de luttes contre l’oppression.
MOTS: Italien
Articles
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De l’usage de la colère : la réponse des femmes au racisme
31 octobre 2006, par Audre Lorde -
SHAC Attack !
1er juillet 2013, par Do or DieCette brochure est la traduction en français (finalisée au printemps 2013) d’un article publié en 2003 dans le dixième et dernier numéro de Do or Die, "journal apériodique publié au Royaume uni de 1992 à 2003, bourré de comptes-rendus et d’analyses des lignes de front écologiques à travers le monde".
Elle revient sur les quatre premières années de campagne intensive contre le labo d’expérimentation animale HLS, mis au bord de la banqueroute en 2001 par les actions des activistes et sauvé in-extremis par la Banque d’Angleterre et le gouvernement britannique.
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Consentement : un truc... de pédé ?
11 décembre 2013, par Nick Riotfag, p.Cette brochure aborde la question du consentement à partir du point de vue et du vécu de garçons qui couchent avec d’autres garçons. Elle a l’intention d’en montrer les spécificités et les enjeux particuliers en même temps qu’elle insiste sur l’importance de se sentir concerné personnellement par cette question (du consentement) quand on est gay/pédé.
Elle est composée par deux textes qui partent de vécus personnels : une traduction de l’anglais du texte "Positive consent for dudes who get it on with dudes", suivie par un deuxième texte qui revient plus sur des histoires de constructions sociales de genre et de rapports de domination. -
Refuser le fichage ADN
23 juin 2007, par Editions SarkommenceDepuis mars 2003, dans un silence médiatique quasi-absolu, l’Etat français instaure le fichage génétique de toutes les personnes considérées comme ’’déviant-e-s’’ : manifestant-e-s anti-CPE, faucheurs et faucheuses d’OGM, jeunes de quartiers populaires, militant-e-s anti-pub, syndicalistes...
Comment en est-on arrivé là ? Quel projet de société dessine le fichage génétique ? Peut-on refuser le prélèvement ADN ? Pourquoi ? Quelles sont les conséquences d’un refus ? Comment s’organiser pour résister ?
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Squatter... c’est lutter
12 août 2015, par Molotov & ConfettiEn 1984, une bande de squatteur-euse-s parisien-ne-s affirment la nécessité de squatter, et la nécessité de lier le squat à la lutte. Plus de trente ans après, la question du logement est toujours autant placée au coeur de la lutte des classes...
"Aujourd’hui, on ne peut plus occuper un immeuble en oubliant tout le reste. On ne peut plus prétendre résoudre tranquillement son problème de logement et s’arrêter là. Parce que l’État, lui, n’oublie rien de ce que nous sommes. Parce que son oppression ne s’arrête pas à la maison.
(...)
Un squat aujourd’hui, si c’est un ghetto parmi les ghettos, ça crève. Pour que ça marche, une seule condition : que ça lutte." -
Entre mafia et colonialisme : le fardeau du nucléaire italien
2 juin 2021, par Aaared, Catrin Dingler« Début 2021, l’actualité italienne porte à nouveau sur le projet de stocker quelque part les déchets nucléaires du pays. Des associations antinuk pointent notamment le trafic illégal de déchets, ces dernières années, mis en œuvre par l’État italien en collaboration avec la mafia, dans un pays où les centrales nucléaires sont à l’arrêt depuis bientôt 35 ans. En France, à Bure, où l’industrie du nucléaire œuvre avec force pour enterrer les déchets hautement radioactifs, la situation italienne porte à réflexions. L’exemple d’un pays qui galère toujours à trouver une "solution" pour ses déchets produits entre 1966 à 1987 dans 4 centrales, renforce ici le sentiment profondément antinucléaire. Nous espérons également que la lutte à Bure, qui dure depuis 25 ans, donnera de la force aux mouvements antinucléaires italiens pour dénoncer le caractère autoritaire et colonial de l’industrie nucléaire dans son intégralité, de l’extraction de l’uranium à l’imposition d’un centre de stockage national des déchets nucléaires. »
Ce recueil de textes a été initialement publié dans la revue antinucléaire allemande Anti Atom Aktuell, dans le numéro de février 2021 (n°291).
A bas le nucléaire, à bas les frontières !
Sommaire :
- Introduction
- La liste des sites potentiels de stockage final des déchets nucléaires a été publiée. Où se trouvera le site de stockage que personne ne veut ?
- Résistance victorieuse face au dépôt de déchets nucléaires de Scalzano Jonico (Basilicate)
- Projets nucléaires et gestion des déchets nucléaires
- Commerce avec l’Afrique : déchets toxiques et nucléaires contre des armes et de l’argent
- Les déchets toxiques en Méditerranée : loin des yeux, loin du cœur
- Ilaria Alpi et Miran Hrovatin, leur enquête en Somalie leur a coûté la vie en 1994 -
OGM : fin de partie
27 octobre 2004, par Quelques ennemis du meilleur des mondes"Il s’agit ici de rendre compte de ce que nous avons
trouvé sur notre chemin en cherchant à combattre les
OGM et, au-delà, le monde qui les a produits : une fois
de plus, nous avons été confrontés à la misère de l’époque,
camouflée en mouvement social et citoyen regroupant,
entre autres, les traditionnels conseillers du prince,
médiateurs improvisés et autres médiatiques (...). Ce petit monde armé essentiellement de caméras
a prétendu s’opposer aux OGM en négociant des
conditions acceptables à leur mise en place. Il a, en
fait, travaillé à désarmer les raisons d’une colère et les
moyens d’une contestation." -
Draktänder - Barricade "Dents de dragon"
3 mai 2023, par zbeulPetite notice de construction des barricades en "dents de dragon", simple et efficace.
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Gilets noirs, K-way jaunes
15 avril 2019, par anonymes, Enkapuzado, Zanzara athéeCette brochure propose cinq entretiens avec des anarchistes de Paris-banlieue, Toulouse, Dijon et Caen à propos de leurs rapports au mouvement des Gilets jaunes. Les entretiens datent tous de février à avril 2019.
Sommaire :
- Introduction, par Enkapuzado & Zanzara athée
- T, un anarchiste de banlieue parisienne
- E&L, deux anarchistes situées sur Toulouse
- A, un anarchiste vivant en banlieue parisienne
- J, de Dijon
- R&R, deux anarchistes de Caen