Cette brochure aborde la question du consentement à partir du point de vue et du vécu de garçons qui couchent avec d’autres garçons. Elle a l’intention d’en montrer les spécificités et les enjeux particuliers en même temps qu’elle insiste sur l’importance de se sentir concerné personnellement par cette question (du consentement) quand on est gay/pédé.
Elle est composée par deux textes qui partent de vécus personnels : une traduction de l’anglais du texte "Positive consent for dudes who get it on with dudes", suivie par un deuxième texte qui revient plus sur des histoires de constructions sociales de genre et de rapports de domination.
MOTS: Espagnol
Articles
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Consentement : un truc... de pédé ?
11 décembre 2013, par Nick Riotfag, p. -
Les Indésirables
6 avril 2009, par AnonymeGli indesiderabili/Les indésirables a été publié la première fois en mars 2000 en italien et en français.
"Il y a de plus en plus d’indésirables dans le monde. Il y a trop d’hommes et de femmes pour qui cette société n’a prévu qu’un rôle : celui de crever. Morts pour le monde ou pour eux-mêmes, la société ne les désire qu’ainsi.
Sans travail, ils servent à pousser ceux qui en ont un à accepter n’importe quelle humiliation afin de le préserver. Isolés, ils servent à faire croire aux citoyens se prétendant tels qu’ils ont une réelle vie commune (entre les paperasseries de l’autorité et les rayons des marchandises). Immigrés, ils servent à alimenter l’illusion d’avoir des racines chez des prolétaires seuls avec leur néant au bureau, dans le métro ou devant la télévision. Clandestins, ils servent à rappeler que la soumission salariale, n’est pas le pire - il existe aussi le travail forcé et la peur qui serre le ventre à chaque contrôle de routine. Expulsés, ils servent à renforcer, sur tous les réfugiés économiques de l’hécatombe capitaliste, le chantage du bannissement vers une misère sans retour. Prisonniers, ils servent à menacer avec le spectre de la punition ceux qui ne veulent plus de cette misérable existence. Extradés en tant qu’ennemis de l’Etat, ils servent à faire comprendre que dans l’Internationale de la domination et de l’exploitation il n’y a aucun espace pour le mauvais exemple de la révolte.
Pauvres, isolés, étrangers partout, incarcérés, hors-la-loi, bannis : les conditions de ces indésirables sont de plus en plus communes. Commune peut alors devenir la lutte, sur la base du refus d’une vie chaque jour plus précarisée et artificielle. Citoyens ou étrangers, innocents ou coupables, clandestins ou réguliers : ces distinctions des codes étatiques ne nous appartiennent plus. Pourquoi la solidarité devrait-elle respecter ces frontières sociales, alors que les pauvres sont continuellement trimbalés de l’une à l’autre ?
Nous ne sommes pas solidaires de la misère, mais de la vigueur avec laquelle les hommes et les femmes ne la supportent pas." -
J’ai pété une case et c’est pas près de s’arranger
11 septembre 2017, par Anonyme« Pourtant je me souviens quand j’étais minot on s’allongeait dans la pente et on roulait jusqu’en bas en hurlant de rire. On mangeait les feuilles acides et violettes des haies et les fleurs des trèfles dans les prés. Une fois j’ai vu un rongeur crevé et j’ai passé l’après-midi à le regarder gonfler et les fourmis tout autour qui s’agitaient. On s’mettait une lampe sous le menton et on se racontait des trucs qui font flipper. Je jouais avec mon frère au monopoly et quand un des deux perdait on trouvait des nouvelles règles pour continuer à jouer. On inventait des histoires et on oubliait d’aller manger. »
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« L’Insurrection qui vient », construction identitaire et alternative existentielle
28 décembre 2009, par Alain C.Ce texte n’est pas une étude critique des thèses exposées dans le livre L’insurrection qui vient, ni une tentative de « démontage théorique » de celui-ci. L’idée m’est d’abord venue de l’aborder ainsi, et je ne suis sans doute pas le seul. Bien des choses avancées dans ce livre pourraient en effet être discutées. Mais rapidement, j’ai eu le sentiment de l’inutilité de cette démarche. Ce sentiment, cette intuition plutôt était celle de l’impossibilité du dialogue avec ce livre, ou d’un dialogue toujours rompu en un point déterminé. J’ai eu le sentiment décourageant que ce texte ne pouvait pas être critiqué : il m’a semblé qu’autre chose était en jeu, qui n’était pas quelque chose dont on puisse discuter, pas une simple divergence de vues, que ce qui était central dans le texte n’était pas ce qui y était affirmé, mais l’affirmation elle-même.
Cette volonté rageuse d’affirmation, c’est ce qui donne sa force au texte, mais aussi sa raideur, c’est ce qui le rend imperméable au dialogue. Je n’y vois pas seulement un effet de style, mais une structure profonde, propre à tous les énoncés doctrinaux.
Il m’est donc apparu ceci : si L’insurrection qui vient défend bien des idées, une vision du monde ou un projet politique, ce qu’expose ce texte est toujours conditionné par l’affirmation d’une identité. C’est sous cet angle que je l’aborderai.Alain C.
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Quand le militantisme fait le choix des armes : les femmes d’Action directe et les médias
10 octobre 2009, par Fanny BugnonCe texte se penche sur les représentations des femmes ayant commis des
actes politiques violents en France au cours de la décennie 80, à travers
le cas du groupe Action directe (1979-1987). Dans une perspective
d’analyse du discours médiatique, il s’agit d’interroger la réception de
l’engagement et de la violence politiques de ces femmes, en soulignant
les résistances à l’oeuvre, à travers un double processus de relativisation
et de stigmatisation. Interrogé sous l’angle du genre, cet engagement
dans la lutte armée s’inscrit à rebours des stéréotypes sexués et contribue
à la mise en lumière des dynamiques de régulation mobilisées pour
répondre à la crainte du désordre et de l’anormalité.Publié à l’origine en mai 2009 sur le site de la revue internationale Sens public.
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Anarchie et Communisme
27 mars 2008, par Carlo Cafiero"Anarchie et communisme" est la reproduction du rapport lu par Carlo Cafiero en 1880 à l’occasion du congrès de la Fédération jurassienne de l’A.I.T. (Association Internationale des Travailleurs) à Chaux-de-Fonds. Ce texte de Cafiero fut publié pour la première fois la même année à Genève, dans le journal anarchiste Le Révolté.
Cafiero explique ici que "nous devons être communistes, parce que nous sommes des anarchistes, parce que l’anarchie et le communisme sont les deux termes nécessaires de la révolution"...
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Gilets noirs, K-way jaunes
15 avril 2019, par anonymes, Enkapuzado, Zanzara athéeCette brochure propose cinq entretiens avec des anarchistes de Paris-banlieue, Toulouse, Dijon et Caen à propos de leurs rapports au mouvement des Gilets jaunes. Les entretiens datent tous de février à avril 2019.
Sommaire :
- Introduction, par Enkapuzado & Zanzara athée
- T, un anarchiste de banlieue parisienne
- E&L, deux anarchistes situées sur Toulouse
- A, un anarchiste vivant en banlieue parisienne
- J, de Dijon
- R&R, deux anarchistes de Caen -
Draktänder - Barricade "Dents de dragon"
3 mai 2023, par zbeulPetite notice de construction des barricades en "dents de dragon", simple et efficace.
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La résistance aux expulsions - Australie 1929-1936
17 novembre 2012, par Anonyme, Zanzara athéeLa crise économique des années 1930 a vu des dizaines de milliers d’Australien-ne-s perdre leur domicile, expulsé-e-s pour n’avoir pas pu se conformer suffisamment correctement au droit de propriété. Mais ces expulsions ne se sont pas déroulées sans opposition. A travers l’Australie, des piquets, des occupations de bâtiments et des manifestations ont été organisés pour perturber et empêcher la bonne marche des expulsions et des
ventes aux enchères. Et quand cela ne suffisait pas, les actions directes se
sont multipliées contre les propriétaires, les agences immobilières et l’Etat.Cette brochure dresse une chronologie non-exhaustive des actions
menées pendant la période agitée de 1929-1936. Avec l’idée, bien
sûr, que cela puisse servir, d’une manière ou d’une autre, aux luttes
actuelles et à venir, jusqu’à la destruction totale de la propriété privée. -
J’ai perdu tout espoir
9 août 2017, par AnonymeJ’ai perdu tout espoir qu’un jour ce monde change réellement. J’avais déjà perdu celui qu’on puisse le changer par la démocratie, mais j’ai perdu récemment celui qu’on le change par l’extérieur de la démocratie. L’espoir est la laisse de la soumission, disait l’autre.