Cette brochure est composée d’une dizaine de textes traduits de l’anglais sur le sujet du consentement. Ils proviennent tous d’une brochure étatsunienne, "Learning Good Consent". Les textes ont été traduits par le groupe de traduction Croute. On a choisi de traduire celle-ci parce qu’elle présente des textes variés, qu’elle nous a beaucoup marquéEs et qu’on voulait la partager avec les copainEs.
Ces textes parlent de sexualité(s), d’agressions, etc. C’est des sujets qui remuent. Faites attention à vous avant de la lire, mettez-vous dans un contexte confortable, et n’oubliez pas de prendre soin de vous !
MOTS: Infokiosque de l’Espace autogéré (Lausanne)
Articles
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Apprendre le consentement en 3 semaines
15 juillet 2014, par Collectif -
Nous sommes touTEs des survivanTEs, nous sommes touTEs des agresseurSEs
12 février 2015, par CollectifCette brochure est composée de deux textes traduits de l’anglais. Le premier,
Nous sommes touTEs des survivantEs, nous sommes toutTEs des
agresseurSEs a été publié par Crimethinc, un collectif anarchiste
étatsunien. Il est suivi de Que faire quand quelqu’unE te dit que tu as
dépassé ses limites / l’as misE mal à l’aise / ou agresséE. Ce guide a été
diffusé à la fois seul sous forme de dépliant, mais également sous forme de
brochure avec Nous sommes touTEs... C’est cette version qu’on a choisi de
publier, parce qu’ensemble ils lancent des pistes pour une réflexion et du
débat autour des réponses communautaire et individuelle qu’on pourrait
imaginer face aux situations d’agressions.Edit septembre 2022 : un texte a été écrit pour critiquer cette brochure. On peut la retrouver ici : De la culture du viol et des généralités abusives.
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Pour une fois j’ai dit NON
24 janvier 2017, par Black HoodDans cette brochure il est question de viol. Pas d’un viol dans une ruelle sombre, tard le soir, par un inconnu violent et déséquilibré. Non, il y est question d’un viol commis par un « camarade » sur un lieu de lutte.
Au départ, je souhaitais surtout écrire un témoignage, parce que lire d’autres écrits fait partie de ce qui m’a aidé à avancer. Lire que je n’étais pas seule à l’avoir vécu mais surtout ressenti, lire les mots d’autres pour pouvoir trouver les miens.
Témoigner aussi d’une situation qui n’est malheureusement pas unique. Parce que trop d’histoires ressemblent à la mienne mais qu’elles finissent souvent par s’évanouir dans les mémoires et ne restent que des histoires « individuelles ». Alors il était important pour moi de dire, en espérant que cela puisse aider d’autres personnes à ne pas se sentir seules, trouvent la force de réagir (au sens large, ça commence déjà par ne pas rester dans la culpabilisation et essayer d’en parler).
J’ai aussi trouvé important d’ajouter quelques références théoriques pour aider à mieux comprendre certains mécanismes et ainsi peut-être donner des pistes aux survivant.e.s pour avancer et à leurs proches pour les soutenir.Et puis, au fur et à mesure que je décrivais ma relation avec cet homme qui m’a violée, que j’y réfléchissais et en parlais, plein de liens ce sont faits avec mon éducation, la société dans laquelle j’ai grandi, l’intégration de certaines normes en bref avec ce qu’on appelle, je l’ai découvert, la « culture du viol ». Ce ne sont pas « que » des situations individuelles, elles s’inscrivent dans un contexte social sexiste que je tenais donc à repréciser.
En tout cas, j’espère que par ce témoignage et ces réflexions j’ai réussi à transmettre un peu de cette force, cette conviction que ce n’est pas encore perdu, nous sommes nombreus.es, on ne pourra pas nous faire taire, nous ne sommes pas les coupables et nous méritons tou.te.s d’être respecté.e.s et considéré.e.s.
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Sous le tapis le pavé
11 janvier 2013, par Collectif Sous le tapis le pavéDe la remarque insistante en soirée à une agressivité latente, d’un machisme gentiment étouffant à une main au cul, les violences sexistes sont multiples et prennent plusieurs formes. Elles se cachent et se déchaînent aussi dans l’intimité, au sein des couples.
Comment parler de ces violences dans nos milieux ?
Comment dire : mon copain m’enferme, me bat, m’insulte, oui mon copain, qui est aussi votre pote, avec qui vous militez depuis des années… Vivre et militer ensemble, cela crée des liens particuliers, avec des codes et des principes tacites.
Que faire quand on apprend telle ou telle histoire sordide, qu’on reçoit telle ou telle confidence ?
Que faire en collectif ?
Nous voulons que le sujet des violences sexistes dans nos milieux ne soit plus un tabou, un sujet négligé, dont les femmes parlent entre elles en sourdine, comme si elles étaient, somme toute, les seules concernées.
Pour nous ces violences ne sont pas des histoires de « vie privée », elles résultent d’une société sexiste où règne des rapports de domination : ces violences sont des actes de contrôle récurrents sur les femmes.
On parle toujours des femmes victimes de violence, comme si leur seul rôle à jouer était passif. Pour nous les femmes résistent à ces violences, chaque jour, en tout lieu, dans la rue et dans leur maison. Nous voulons parler de femmes résistantes.Ce recueil a été réalisé par le collectif non-mixte femmes-trans* SOUS LE TAPIS LE PAVÉ à Lausanne, suite à un travail en commun entre 2011 et 2012.
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Petit guide pour une médecine conviviale
24 mai 2022, par AnonymeNotre système de santé présente une forte dépendance à l’industrie, au prélèvement de matières premières, à l’énergie, et surtout à une idéologie technoscientifique désautonomisante. En réaction fleurissent de nombreuses médecines "alternatives" (ou se présentant comme telles), que certain-es taxent de charlatanisme.
Cette brochure propose de s’interroger sur ce que signifie un "savoir" dans le domaine de la santé, de donner des pistes pour construire de nouvelles connaissances et des soins qui nous correspondent. Elle entend démontrer qu’on peut être tout à fait sérieuseux en proposant une plante plutôt qu’un cacheton. Elle espère également offrir quelques pistes pratiques pour des patient-es et soignant-es, "professionnel-les" ou non, afin de choisir des options efficaces dans des pathologies courantes, tout en évitant les accidents.
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En un quart d’heure c’est fait !
26 juin 2016, par AnonymeParce que la partie n’est pas terminée, parce que la recherche ne cesse de créer de nouvelles technologies qui amènent de nouvelles offensives, et qu’il n’est pas certain (quoi qu’on en dise) que les désirs de liberté s’atrophient alors que nous sommes nombreux·ses à les sentir bouillir en nous.
Que la résistance se renforce, qu’on reprenne l’offensive !Sommaire :
- Introduction
- Entretien mutuel entre Camille, Rémi et Christophe
- Actions des Faucheurs 2014-2015
- Quelques éléments critiquesVersion allemande et version française.
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Il n’y avait pas de dialogue possible
20 mai 2017, par AnonymeLes occupations de champ en Allemagne : entretien avec Vera sur l’occupation à Northeim.
"Cela s’est passé il y a longtemps, mais je dirais quand même que l’abandon des recherches en plein champ a aussi été gagnée parce qu’il y avait beaucoup d’occupations et d’actions directes. Cela faisait trop chier les entreprises et le gouvernement en Allemagne."
En versions allemande et française.
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Ecovegan
31 décembre 2006, par AnonymeCe texte propose une réflexion sur les raisons écologiques pouvant mener à adopter une alimentation végétalienne, et sur quelques questions qu’un-e écologiste radical-e peut se poser au sujet de l’exploitation animale.
Version mise à jour en décembre 2006
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qcq espace autogéré de lausanne
10 janvier 2013, par Infokiosque de l’Espace autogéré de LausanneL’Espace autogéré de Lausanne est un lieu autonome d’activités politiques et culturelles situé à Lausanne (Suisse). Le bâtiment actuel, occupé depuis août 2000, est le quatrième depuis 1993. Il abrite bien sûr un infokiosque mais aussi une salle de concert, un bistrot avec des bouffes pop les jeudis soirs, un atelier de sérigraphie, un jardin potager...
Espace autogéré 30 av. César-Roux, Lausanne, Suisse https://espaceautogere.squat.net contact : espaceautogere at squat point (...)